Chapitre 1 :Infection

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Cinq mois après le début de l'infection.

Je me souviendrais constamment de ce jour.
Il m'ait comme accroché à la peau, je ne peut m'en défaire.

Et pourtant, tant de choses positives me sont arrivées à cause de ce virus mortel. D'une certaine manière je m'en suis plutôt bien sortie.

Tout a commencé un jeudi après-midi.
Avec un ami, Jonas, nous avions décidé d'aller manger dans un petit diner du centre-ville après les cours, puis se faire une virée dans un parc d'attraction.
Une chance que nous étions dispensés de cours le lendemain, pour les examens des Juniors.

Le matin, son grand frère Aaron, nous a conduit jusqu'au lycée. Il est déjà en Terminale, alors que nous ne sommes qu'en seconde.
Nous commencions à huit heure par mathématiques jusqu'à neuf heure. Je me souviens de nos fous rires dû à la fatigue de la première heure avec Jonas et une amie nommée Annie.

Ensuite, nous avions arts du cinéma pendant deux heures, aucun de nous deux ne faisait de blague, ce cours compte beaucoup pour pouvoir entrer dans notre université de rêve.
Et enfin, Histoire de l'Amérique. Le cours passa très vite et nous étions déjà dehors.

Aaron est devenu notre chauffeur pour cette journée, il nous a déposé au diner avant de ne retourner au lycée pour manger à la cafétéria et ensuite attaquer son entraînement de basketball.

Vers quatorze heure trente, après une glace et une rapide balade dans le centre-ville, Aaron nous a déposé dans le parc d'attraction, en affirmant qu'il viendrait nous chercher vers dix huit heure pimpante. Même si j'allais dormir chez mon frère avec Jonas le soir même, nos parents préféraient ne pas nous laisser trop longtemps seuls.

Aujourd'hui, c'est une chance qu'on ne soit pas allé dormir l'un chez l'autre, car on avait ce qu'il fallait dans notre sac à dos. Un véritable atout pour la suite des événements.

Nous avions passés deux heures de rêve, à éclater de rire face à nos têtes surprises dans le grand huit, à manger de la barbe à papa même l'attente pour une attraction devenait un moment agréable.
On avait toujours sut répandre la bonne humeur et la joie, mais pour cela il fallait être ensembles.

Et tout bascula. Jonas venait de sortir des toilettes, et on s'apprêtait à rejoindre le magasin à l'entrée du parc pour nous acheter un cadeau chacun. Il n'y avait que quelques mètres qui nous séparaient de la sortie.

Au loin, j'aperçus une foule de monde effrayés courir vers nous, à toute allure. Jonas et moi étions assez stupéfait, que se passait t-il ? Que leur arrivait t-il ?

À notre droite, l'agent de sécurité commençait à se comporter bizarrement, il appelait ses supérieur et recevait des appels au talkie walkie qui le firent devenir aussi blanc qu'un linge.

Quand je vis au loin qu'une personne venait de sauter sur une autre, qu'elle était en train de le mordre jusqu'au sang, et que je remarqua d'autres personnes le faire, je compris aussitôt.
Il fallait dégager au plus vite.

Mon cœur battait dort au fond de ma poitrine tout venait d'arriver si vite que ça semblait irréel. Je pensais être plongée dans une caméra cachée.

Jonas m'entraîna à l'extérieur, les gens devenaient de plus en plus nombreux à se sauter dessus, si bien que je crus que l'on n'allait jamais arriver au parking et qu'on allait mourir ici.
La peur me tirallait l'estomac, j'essayais de rester lucide malgré tout, mais la panique ne tarda pas à s'afficher sur mon visage

En un léger coup d'œil derrière mon épaule, j'aperçus une dame qui venait de se faire bouffer l'estomac, se relever et avancer vers l'entrée. Mes yeux s'ecarquillerent d'horreur et je repris mes esprits.

En une seconde, j'avais entraîné à mon tour Jonas dans la première voiture trouvée.

Nous étions les premiers, et les derniers à être parvenus à sortir du parc, derrière nous, l'apocalypse venait de se lancer et nous étions les uniques survivants.

Les personnes devenues folles tentèrent de nous suivre, mais nous avions su nous dépêcher de plonger à l'avant, Jonas se retrouva à la place du conducteur.

Ce dernier n'avait jamais conduit avant, alors je m'empressa de casser le panneau de contrôle pour en sortir les fils.
Les détraqués avançaient moins vite étrangement, mais se rapprochant plus vite qu'on ne le pensait.
En une minute, le moteur démarra et Jonas appuya sur l'accélérateur en passant la vitesse à temps.

Je tourna le volant avant que l'on ne fonce dans la voiture d'en face. Malheureusement cette manœuvre nous ralentit et un homme saisis l'occasion pour presque sauter dans la voiture par la fenêtre.

Un cri d'horreur s'échappa de ma gorge quand je le vis apparaître à la gauche de Jonas, qu'il tenta de mordre à travers la vitre.
Je saisis dans la précipitation, un genre de tournevis à l'arrière et le planta dans le crâne de ce qui était avant l'agent de sécurité.
Jonas poussa l'homme en dehors de la fenêtre tandis que je m'empressai de le pousser à appuyer à nouveau sur la pédale.

La Renault que nous venions de voler très clairement, s'engagea sur la route et s'échappa donc du parking et de la horde de détraqués.

Quelques kilomètres plus tard, et une fois certains qu'ils étaient trop loin pour nous rattrapés, on s'était empressés d'allumer la radio.

Ce message, glaçant, nous avait fait comprendre qu'on ne reverrait probablement plus jamais nos familles et nos amis.

"Le Président Américain a annoncé à l'instant que le premier ministre ainsi que le ministre de la santé se chargent de chercher d'où provient ce virus.
Malheureusement, il s'est déjà propagé dans une grande partie des États Unis et apparemment du monde, veuillez rester chez vous, ou rejoindre des points de contrôles sécurisés par l'armée, veillez à ne pas vous approcher d'une personne contaminée, bonne chance à tous, ceci est notre dernière transmission"

Je jette un regard à Jonas, une fois le bip retentit signalant la fin de la diffusion, je reste en suspends. Ils sont en train de dire qu'un virus nous as presque tous contaminés et qu'ils ne nous donneront pas plus de nouvelles ?

Je savais déjà à ce moment que ma vie ne serait plus comme avant, mais ça m'a également fait réalisé que je ne pouvais compter que sur Jonas à présent et lui sur moi.

Nous étions seuls face au reste du monde à ce moment précis et n'avions aucune idée de comment deux adolescents de quinze ans allaient faire pour survivre face à des morts vivants tout droit sortis d'un film d'horreur.

Trought the infection{TWD}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant