Ma propre saga de Noël #7

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 . · • ° • · 𝕊 𝕋 𝕆 ℝ 𝕐 𝕋 𝕀 𝕄 𝔼 · • ° • · . 

Episode 7 : La justice va devoir trancher

Cela remonte à tellement loin que le titre semble tellement décalé... Pourtant c'est bien début décembre que tout cela a débuté. 

À l'heure à laquelle j'écris, je vous rappelle que mon ancien propriétaire détient toujours notre caution, qui s'élève à 1540 euros. Ce n'est pas rien, je vous l'accorde. Et nous ? Hé bien on se sent volé, évidement. 

Vous vous souvenez (ou pas) que j'attendais la dernière proposition de cet homme pour s'arranger à l'amiable ? Il voulait que je renvoie un mail avec nos coordonnées (enfin, les miennes) pour faire cette proposition. Du coup, j'ai donné mon mail ainsi que le numéro de compte sur lequel il devrait (en principe) remettre l'argent.

Et vous savez ce qu'il a fait ? Il a chargé une avocate (sans doute une de ses connaissances) de faire une lettre. 

Selon moi, le but premier : nous effrayer !

Dans cette fameuse lettre, nous sommes pointés du doigt, en disant que nous n'avons pas respecté les délais et que, par conséquent, le propriétaire était en droit de nous réclamer l'équivalent de cinq mois de loyer. Par conséquent, non seulement il ne nous rendrait pas la caution, mais il nous réclame 2310 euros ! 

Vous vous doutez bien que, non seulement il était hors de question qu'on cède à ce chantage débile, mais en plus, il a fallu qu'on rétorque quelque chose. 

J'ai pris une après-midi entière pour entamer une procédure en Justice de Paix. Il fallait bien faire quelque chose. Mes premières recherches m'ont conduite à la Justice de Paix qui appartient à la ville d'où se situe l'appartement. C'était quand même pas la porte à côté. On va jusque là, tout ça pour nous entendre dire : « Vous pouviez trouver les documents sur Internet et nous les envoyer par la poste ! »

QU'EST-CE QUE J'EN SAVAIS, MADAME !?

Bref, je fais imprimer les documents, je les remplis je les envoie... Entre temps, je reçois une nouvelle lettre de la fameuse avocate qui me réclame l'argent : 

«Je vous invite donc une dernière fois et pour autant que de besoin vous mets en demeure de verser la somme de 2.310 € sur le compte [...] et ce avant le 5/01. »

Pour info, « mise en demeure », c'est un terme poli pour vous dire « sans que ça ne vous mette complètement sur la paille au point de ne même plus avoir assez pour vous acheter du pain.»

C'est une blague, ou bien... ? 

J'ai répondu à ce mail, ce jour-là, en expliquant que je n'avais pas l'intention de payer et que nous avions entamé des démarches dans le but de réclamer notre dû. Depuis, ça a été unlooooong silence radio. J'ai eu le temps de souffler un peu, du coup.Heureusement d'ailleurs, car les fêtes de fin d'années approchant, je n'avaispas vraiment envie qu'on m'enquiquine davantage.

Il y a peu, j'ai reçu les papiers de la Justice, vous savez, ceux que j'avais remplis ? Il manquait des infos ! Ma mère a été super gentille d'aller faire le trajet pour nous trouver les différents documents qui manquaient et les a ramenés directement à la Justice de Paix. Et là, on nous annonce que ce n'était pas vraiment les bons documents ! Si, si !

En gros, on demandait une conciliation (service gratuit ou les deux partis prennent une décision ensemble et le juge est le médiateur). Ici, j'avais rempli des papiers pour une comparution immédiate (le juge va prendre sa décision, que l'on soit d'accord ou pas) et ça coûte vingt euros. Qu'à cela ne tienne, ma mère a payé. Personnellement, j'aurais fait la même chose : c'était plus direct. Connaissant mon ancien propriétaire, il va avoir tellement peur qu'il n'aura pas l'audace de se présenter.

D'ailleurs, il m'a téléphoné peu de temps après cette histoire. Si, si, téléphoner ! En me demandant où ça en était. Je lui ai juré qu'il aurait de nouvelles pour février, qu'on allait régler ça une bonne fois pour toute. Marre à la fin !

J'en reviens pas, comment peut-on être de mauvaise foi à ce point ? C'est quoi le but ? Il a vu que je ne céderai pas ! Alors il va faire quoi ? Se ridiculiser devant tout le monde ?

Je ne le hais pas, absolument pas, mais il me fait pitié, un peu...

Je viens d'apprendre qu'on statuait sur la situation le 25 février... J'ai pas mal d'espoir. De toute façon, il ne me reste plus que ça, pour le moment.

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Les paroles saugrenues d'un p'tit pull...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant