Chapitre 2 : Survivre

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Glendale, CA

Après l'infection du parc d'attraction, Jonas et Jody retournèrent chez eux, mais ils découvrirent une ville déserte.
Plus loin, il apprirent que la ville fut évacuée en toute urgence dans une base militaire sois disant protégée.
Ils durent alors faire définitivement face à la réalité, ils étaient désormais vraiment seuls.

PDV Jonas

Jody, c'est comme une sœur jumelle pour moi, depuis qu'on est gamins on a toujours tout fait ensembles et on a évolués ensembles malgré certaines complications.

Cette apocalypse, c'est un truc de dingue. Tout à commencé à Seattle, alors nous sommes descendus à Glendale, en Californie. Mais ici aussi, l'infection s'est déjà propagée, alors on fait comme on peut pour éviter les charognards.

Nous n'avons croisé aucun survivants, Jordy pense que l'on devrait trouver une base militaire ou se rendre au Mexique.
Je pense qu'il vaut mieux compter sur nous et trouver un moyen d'aller en Europe.

-Jonas ! Appelle Jordy au loin, bouge toi et arrête de rêver !

Je m'empresse de jeter dans mon sac à dos quelques derniers médicaments trouvés et jette un dernier regard à la pharmacie, définitivement vide.

Puis, sans un mot de plus et à pas de loups, je rejoins Jordy qui est déjà en train de trafiquer les fils d'une range rover.

Cette fille à l'instinct de survie, c'est certain. Tout les deux, sommes équipés d'un couteau et d'une arme, un révolver chacun, c'était son idée de nous armé au plus vite.

Dans nos sacs, on retrouve de la nourriture, des vêtements, de l'eau, des souvenirs de notre ancienne vie, des médicaments et quelques autres bricoles.

Le B.A.BA de la survie en soit.
Je lance mon sac à dos à l'arrière et plonge sur le siège conducteur.

Elle grogne de mécontentement car je ne l'ai pas prévenue et s'assoit à son tour.
-T'as vraiment eu besoin d'une heure trente pour trouver du ravitaillement ? Me lâche t'elle avec un sourcil arqué.

Je lève les yeux au ciel et hoche la tête. Peu après, j'allume la radio et sors du parking.

La radio émet encore et toujours un grésillement plat, les stations de radios ne diffusent plus rien depuis deux semaines.
Nous sommes restés un mois à Seattle, puis nous avons décidés de descendre à Glendale pour une semaine. On y est restés pendant deux, coupés du monde.

Dieu merci, nous partons vers Los Angeles, en espérant pouvoir trouver un soutien militaire. Même si le dernier message d'urgence indiquait qu'il fallait éviter les grandes villes.

Jordy n'a pas pu laver ses cheveux dernièrement car il n'a pas plu. Alors, elle a décidé de joindre ses cheveux en une queue de cheval derrière son crâne, en laissant certaines de ses mèches s'échapper devant son front.

Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais cette fille est encore plus magnifique que d'habitude.
Elle retire son foulard rouge de devant sa bouche, qui lui cachait de son nez jusqu'à son cou. Sans pour autant le retirer totalement.

Mon amie est habillée simplement, un jean délavé et un peu troué, des converses aux pieds, un tee-shirt caché par un pull et un sweet. Et encore par dessus une veste rembourée.

Moi, je suis bien moins frileux et je suis habillé d'un tee shirt avec un sweat-shirt et une veste en cuir, avec un jean délavé et des vans.

Nous sommes en février, les températures restent fraîches, et aucun de nous deux n'a envie de tomber malade.

Je roule en direction de l'Arizona, pour Phoenix. Jordy me bassine depuis une semaine car elle est persuadée qu'il y a une base militaire là bas où l'on serait en sécurité.

Mais avant, on compte s'arrêter dans une petite ville nommée Blythe pour y passer la nuit. J'ai trouvé un motel inscrit sur une carte qu'on a piqué dans un magasin.

Après une petite heure de route, je remarque que Jordy s'est enfin endormie. Je ralentis même si la route est déserte pour saisir une couverture à l'arrière.

Je la place sur elle puis reprends attention à la route. Dans deux bonnes heures, nous auront atteint notre destination.

Blythe, ARI

Un panneau aux couleurs flamboyante nous souhaite la bienvenue à Blythe.
Jordy s'est réveillée il y a peine quinze minutes, et elle commence tout doucement à reprendre ses esprits et j'examine ses yeux clairs observer la ville calme.

Je gare la voiture dans le parking du premier motel trouvé, Jordy s'extirpe de la voiture et pars chercher nos sacs à l'arrière.

J'ouvre ma portière et sors mon arme de mon jean, que je garde dressée devant moi, a deux mains.

Au moment de récupérer la clé d'une chambre, je tombe nez à nez avec un charognard.
Je sursaute et tire brusquement, surpris. La balle se fige dans le front du rôdeur et ce qui était autrefois une femme resplendissante, n'est plus qu'un corps décomposé au sol.

Je tends le bras et récupère une clé au pif et je me presse de rejoindre Jordy.

Cette dernière m'interroge du regard, les sourcils froncés.
Je saisis mon sac à dos de ses bras et le jette sur mes épaules.

-c'était quoi ça ? Questionne t'elle.

-un rôdeur, affirmé je, on a une chambre double, la numéro 15.

Jordy hoche la tête et me suit dans les escaliers, sans poser plus de questions.

Une dizaine de minutes plus tard, je suis déjà à moitié endormi.

Jordy dans le lit d'à côté semble quand même fatiguée, malgré les deux heures de sieste.

Mes yeux commençaient enfin à se fermer quand un léger grincement retient mon attention.

Je roule sur le dos pour être face à Jordy et je la retrouve debout devant mon lit, un coussin dans les bras.

-Qu'est ce qu'il y a ? Questionné je un peu inquiet.
-jpeux dormir avec toi ? Demande t'elle doucement.

Cela fait bien longtemps que nous n'avions pas dormi ensembles comme lorsque nous étions enfants.
Alors, je me décale légèrement et l'invite à me rejoindre.

Un sourire étire ses fines lèvres roses et elle s'infiltre dans mon lit tranquillement.
-ça y est t'as eu ce que tu voulais ? Lancé je en riant légèrement.
Jordy tourne la tête vers moi et s'enfonce dans mes bras, son visage plongé dans mon cou.

Je ne sais pas trop comment réagir, en quelque secondes ma meilleure amie s'est retrouvée plus proche de moi que jamais.

-Maintenant, oui, chuchote t'elle, fatiguée.
Je l'entoure de mes bras et embrasse son front en lui souhaitant bonne nuit.

Je caresse ses cheveux pour la rassurer et ça semble bien fonctionner car sa respiration s'apaise peu après, m'indiquant qu'elle s'est endormie.
Je ne tarde pas à la rejoindre.

Trought the infection{TWD}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant