Tome I : La porteuse de lumière [Link x Reader]

Prologue du prélude : L'avènement

Alors voilà, une petite envie d'écrire m'a prise alors... j'ai fait un chapitre mais cela ne veut pas dire que je vais reprendre la publication régulièrement, je m'en excuse.

Sachez qu'au début, le rythme sera peut-être un peu plus lent mais nous finirons par arriver au passage qui vous concerne plus directement. En attendant, je vous laisse apprécier l'histoire précédent votre arrivée !

D'ailleurs, je vais peut-être vous mettre régulièrement des musiques pour accompagner votre lecture ! Je trouve cela sympathique ^^

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Musique : "Ballad of the Goddess" by Zelda - The Legend of Zelda: Skyward Sword

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« Votre requête à bien été entendue. J'examine les archives que je garde en mémoire, veuillez patienter je vous prie... »

« Votre demande était-elle bien ''avènement des héros'' ? Je possède exactement 34 852 274 179 145 références à ce sujet, laquelle voulez-vous consulter ? »

« Confirmez-vous avoir demandé : ''consultation intégrale en ordre chronologique'' ? Soit, je vais donc pouvoir vous renseigner. La lecture durera approximativement 2 160 heures, voulez-vous poursuivre ? »

« Votre confirmation a bien été enregistrée. Démarrage de la lecture imminente. »

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D'aussi loin qu'une mémoire, même celle d'une déesse puisse remonter, l'éther fut toujours divisé en deux strates.

La première était froide, sombre, vide et inanimée.

Rien n'y existait, et rien n'aurait jamais dû y exister.

Cet espace était voué au vide, à l'absence... au néant, appellation dont elle avait écopée à mesure du temps, ou ce qui pouvait s'y référer.

La deuxième strate était chaleureuse, rayonnante et remplie de vie. Il lui avait été donné l'élégant nom de ''Domaine Céleste''. Ce plan était immense, sans limites, toujours en expansion à ses bords, s'étirant en même temps que le néant qui côtoyaient ses frontières.

Tout au centre de ce monde grandissant se trouvait les Cieux en eux-mêmes ; une immense cité soutenue dans les airs par la brume, bien plus grande que ce que tout esprit rationnel ne pouvait imaginer, ses murailles dorées encerclaient des paysages entiers, enfermant des montagnes, des fleuves, des lacs, des grottes, des villes, des plaines... Les cascades qui se jetaient de ses falaises poursuivaient leurs cours jusque dans les plaines où elles alimentaient l'herbe verte, sinuaient jusqu'aux confins des terres célestes en reflétant les rayons du soleil et se jetaient par-dessus les murailles pour plonger vers la brume, la percer d'un torrent puissant et s'échouer dans les mers sans fins qui, à leur fond, donnaient sur le néant.

Tel un immense miroir à deux faces.

Dans cette immense cité vivaient d'innombrables habitants. Tous très différents physiquement, aux capacités diverses et variées, empreints de sagesse ou de férocité. Ils se faisaient communément appeler : les dieux. Immortels, intemporels, persistants. Tels étaient-ils et leur vie était aussi simple que leur condition. D'où venaient-ils ? De la grande explosion comme ils la nommaient : la destruction massive de la seule étoile, concentrée d'énergie et de matière du néant entier qui sévissait auparavant, leur conscience leur est venue en même temps que leur enveloppe et ils battirent le domaine céleste en se démenant contre le néant, arrachant une parcelle de sa matière pour la façonner à leur bon vouloir : s'isolant de ce monde froid et sinistre.