L'humaine et l'Alpha dominant

Chapitre 30.

Océane.

Je prie intérieurement pour que cette fichue balle rentre dans ce trou. C'est a cette instant que je me rends compte de la stupidité de mon pari. Evidemment qu'il va gagner. Je suis déjà stresser et avec Aaron juste derrière moi, qui observe attentivement chacun de mes mouvements, mes mains commencent à trembler.

Tout ce que je voulais était d'en apprendre plus au sujet de ma mère. Je ne veux rien de mal. Juste parler avec Thomas alors pourquoi es-ce qu'Aaron abuse autant? Nous plongeant dans une telle situation, même si c'était mon idée.

Je ferme les yeux et frappe d'un coup sec. Quand j'entends le son de la balle, j'ouvre les yeux et s'est avec joie que je me rends compte qu'il est rentré. Je lâche la queue qui tombe parterre et saute de joie.

- OUAIS!

Je me calme directement quand je me rends compte qu'Aaron n'est pas content du tout. Il frappe furieusement son poing contre la table pour après passer sa main dans ses cheveux. J'espère qu'il va tenir parole parce que je vais tout faire pour voir Thomas. Parce que j'ai gagné.

Il quitte la pièce sans dire un mot. Ne sachant pas quoi faire, je range les balles. Qu'es-ce qui lui prend? D'accord, il ne veut pas que je vois Thomas mais il n'aurait pas du parier alors. Si j'aurais perdu, je n'aurais pas fais pareille. Un mauvais perdant, voilà ce qu'il est!

Je choisis quand même d'aller à sa poursuite. Je ne veux pas qu'on se dispute, je veux juste savoir ce qu'il pense. Il n'est pas dans le salon. Je monte à l'étage et le trouve dans ma chambre. Il est assit au bord de mon lit.

- Aaron, commençais-je doucement.

- Ne parles pas Océane, m'ordonne-t-il sévèrement.

- Mais je n'ai rien dis!

Le regard froids qu'il me lance me fais taire. Je m'adosse contre ma porte et me laisse doucement tomber au sol.

- Je pensais que t'étais un homme de parole, me murmurais-je à moi-même.

- Je le suis! Répond-il brutalement.

Il se lève et se penche contre la fenêtre. A quoi peut-il bien penser? Je vois son reflet à travers la fenêtre et je ne peut m'empêcher de le mater. Cette homme a tout ce dont rêves les hommes. Il est grand, musclé et a un visage parfait. Son seul défaut est son mauvais caractère.

- Je ne peux pas faire ça, dit-il me faisant sursauter.

- Tu n'as plus vraiment le choix, j'ai gagné.

Le regard sévère qu'il me lance me rappelle qu'il n'aime pas qu'on le contredit. Mais j'ai raison.

- Dans ce cas, tu vas devoir attendre, m'informe-t-il en se tournant vers moi.

- Pourquoi? Lui demandais-je en fronçant les sourcils.

Il détourne son regard du mien et fixe le sol, cherchant ses mots.

- Parce qu'il n'est pas en état de t'accueillir.

Je prends quelque secondes à comprendre. Ils ont du l'amocher. Es-ce si grave? Au point qu'Aaron refuse que je le vois? J'aurais voulu le voir le plus vite possible mais Aaron a finit par accepter alors je n'insistera pas.

Il ouvre la porte du balcon et sort. Quelque chose ne va pas, je le sens. Je me penche contre l'encadrement de la porte et le regarde inquiète. Il est pensif, trop pensif. Je suppose que c'est en rapport avec Thomas. Pourtant je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi est-il tellement contre?

- Va t'habiller Océane, me dit-il.

J'avais oublié que j'étais encore en culotte, mon t-shirt étant trop grand m'arrive jusqu'au genoux donc cela ne me dérange pas. Cependant un léger vent me fait frissonner et je rentre vite mettre un bas de pyjama. Je m'assois près d'Aaron mais ne sachant pas quoi faire je coince mes mains entre mes cuisses et l'observe.