Chapitre 15.

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Océane.

Quand il me serre la mâchoire avec sa main je suis à deux doigt de pleurer de douleur. J'ai l'impression qu'il va me le casser s'il continue. Il finit par le lâcher mais me tire violemment jusqu'à la salle de bain. J'ai envie de lui crier de me lâcher mais je sais que si j'ouvre la bouche ça sera pour pleurer.

Il ouvre le robinet et m'oblige à me baisser. L'eau froide me fait frisonner. Il frotte mon cou fortement avec sa main pour enlever tout trace de fond de teint. Et encore une fois, il me fait mal.

Lorsqu'il a finit, il me lâche et je tombe par terre. Des gouttes d'eau tombent sur le carrelage de mon cou suivit de mes larmes. Il ne bouge pas se contenant de me regarder. Je n'ose pas lever les yeux pour lui faire face. Je veux qu'il part.

- Tu vas apprendre à me respecter Océane, que tu le veuille ou non.

Je ferme les yeux et pince les lèvres pour éviter de sangloter. Je le déteste. Il sort sans rien ajouter me laissant seule. C'est lorsque j'entends la porte claquer que j'éclate. J'enfuie ma tête entre mes genoux et pleurs. J'en ai marre.

Lorsque je me relève je ne vois plus qu'une femme brisé dans le miroir. Ma mâchoire a encore les traces de ses doigts, mon cou est complètement rouge et mes yeux sont gonflés. J'ouvre la cabine de douche et rentre dedans sans prendre la peine d'enlever mes vêtements. Je m'assois par terre et laisse l'eau couler le long de mon corps.

Je n'ai jamais eu de chance dans cette vie et ça continue. Aaron n'est pas différent des autres. Je rigole nerveusement en me rendant compte qu'on a toujours utilisé la violence avec moi.

Plus tard dans la nuit, je décide de sortir. Je n'ai plus vue Aaron de la soirée et tant mieux. Habiller seulement d'une robe pyjama, je sors dehors. Il fait tout noir dehors et pour une fois, cela ne m'effraie pas. Je repense au loup qui m'a attaqué mais ça non plus ne m'effraie pas. Si un autre m'attaque, je serais mort et loin d'Aaron.

Moi qui pensais voir le bon en lui, je me suis trompé. Aaron n'a rien de bon en lui. Il sème le chaos partout. Quand je me rends compte que je suis partie trop loin je décide de rentrer. Mais je ne sais plus d'où je suis venu. Il fait tout noir et j'ai du mal à apercevoir quelque chose. Si je me retourne et continue tout droit je devrais arriver à la maison.

Plusieurs minutes passent et je ne vois toujours pas la maison. Mais qu'es-ce qui m'a pris de sortir à une heure pareille? Je suis à deux doigt de pleurer. J'ai peur et froids. Soudains j'entends des pas. J'arrête de bouger et écoute attentivement. Effectivement ce sont des pas. Je retiens ma respiration comme si cela pouvait m'aider.

- Océane?

J'essaye de voir la personne mais je ne vois rien du tout. Il fait trop sombre pour ça. A cause de l'acoustique j'ai du mal à comprendre de quelle côté les bruits viennent.

- Qu'es-ce que tu fais là?

- Léon? Demandais-je en reconnaissant sa voix.

- Oui c'est moi.

Je soupire de soulagement et lui demande:

- T'es où? Je n'arrive pas à te voir.

Quand il me touche le bras, je sursaute.

- C'est Aaron qui ta fais ça? Demande-t-il inquiet en touchant on cou.

J'allais lui demander comment ce fait-il qu'il arrive à voir mon cou rougis mais je me tais. Ils doivent avoir une vision de nuit. Je ne réponds pas et il comprend que le réponse est oui. Qui d'autre aurait pu?

Il me prends la main et me guide jusqu'à la fin de la forêt. Une fois sortit de ce labyrinthe j'arrive à le voir grâce à la lumière de la lune. Il porte un short foncé et un t-shirt. Il est en pyjama?

L'humaine et l'Alpha dominantWhere stories live. Discover now