Chapitre 11.

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Océane.

Je détourne la tête et regarde les étoiles en serrant mon collier dans ma main. En repensant à ma mère je souris tristement. Je sens le regard d'Aaron sur moi mais je n'y prête pas attention. Je suis trop occupé à me remémorer ma mère. Les étoiles brillent tellement cette nuit, ses yeux brillaient aussi de cette manière. Elle avait un très beau sourire. Elle me manque tellement. Mais très vite ses beaux images d'elle furent remplacer par le dernier souvenir que j'avais d'elle. Par terre sous son propre sang, me murmurant de m'enfuir.

- Elle est morte, murmurais-je.

Je n'avais pas remarquer que je pleurais. J'efface vite mes larmes et regarde Aaron. Ses yeux sont si réconfortant, je donnerais tout pour qu'il me prends dans ses bras.

- Et ton père? Me demande-t-il prudemment.

En repensant à lui, une bouffer de dégoût me prends et je dis brusquement:

- Lui aussi est mort.

Je serre encore plus fort le collier et m'adosse au banc. Nos épaules se touchent et me procures une sensation chaleureuse. On fixe tout les deux la forêt devant nous. Je déteste me rappeler leur morts parce qu'ils ne se sont pas contenter de mourir, ils m'ont aussi tué de l'intérieur. Ils ont choisis la facilité pour se libérer de leur erreurs et c'est moi qui en a subis les conséquences.

- On a tout les deux perdu nos parents, remarqua Aaron en soupirant.

Il a raison. Quelque part on se ressemble plus qu'on le croit. Je lui demande doucement:

- Comment sont-ils morts?

Il détourne ses yeux et les poses sur moi. Je n'arrive pas à lire ses émotions. Tout ce que je vois est un enfant perdu. Les parents...ce n'est jamais un sujet agréable. Je suis surprise lorsqu'il me répond:

- En voulant me protéger.

Son sourire en coin me confirme qu'il est fier d'eux mais j'aperçois aussi du regret. Si je le pouvais, moi aussi je choisirais de mourir pour sauver quelqu'un. C'est la meilleur mort possible. Il a de la chance que ses parents soit morts ainsi. Ils devaient êtres de bonnes personnes.

- Digne des héros, ajoutais-je souriante.

- Ouais, sourit-il.

Aucun de nous parle mais l'atmosphère est apaisant. On est tout les deux hanté par nos souvenirs. L'aire se fait plus frais et je commence à avoir froids. Pourtant j'ai mis mon pull brun qui a un beau décolleté bateau mais il ne tiens pas suffisamment chaud. Je l'ai depuis quelques années et la laine commence à se déchirer et c'est mon seul pull. Je n'ai pas de veste non plus. Et je n'ai pas envie de rentrer à l'intérieur et casser ce moments. On est bien là.

Mais Aaron en décide autrement et sort sans rien dire. Je suis déçu qu'il est partit. Apparemment il n'a pas ressentit la même sensation de paix que moi.

Lorsqu'il revient avec un gilet en main, je détourne les yeux. Il a du avoir froid lui aussi ce qui est normal étant donné qu'il est en t-shirt. Je resserre mes manches et regarde la forêt. Il s'assoie à côté de moi sans rien dire. Je sursaute en sentant quelque chose sur mes épaules.

Je le regarde surprise lorsque je me rends compte qu'il vient de mettre son gilet sur mes épaules. Il souris et me dit:

- Tu as froid. J'ai regardé dans tes affaires mais tu n'as rien de chaud, j'ai donc opté pour mon gilet.

- Merci beaucoup.

Je serre le gilet en souriant. C'est la première fois qu'un homme me donne un de ses vêtements. Je ferme les yeux et sens son odeur. C'est tellement bon. Quand je rouvre les yeux Aaron me regarde moqueur et je rougis.

L'humaine et l'Alpha dominantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant