Chapitre 45.

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Océane.

4 ans plus tard.

- Faites un voeu !

Il se regardent quelque secondes avant de souffler leurs bougies. Je m'adosse contre le dos d'Aaron et les observe rigoler les larmes aux yeux. Ils ont grandis à présent et soufflent leur huitième bougies.

- Qu'est-ce que vous avez souhaité ? Demande Aaron.

- Je veux que ma...

- Tais-toi, intervient Léa, si tu le dis ça ne se réalisera pas.

- Ah oui, c'est vrai.

- Vous le couper ce gâteau ? Leurs demandais-je ayant hâte de la manger.

Quand la pâtissière a ramené le gâteau, je dois avouer que j'ai voulu couper un morceau pour le gouter. C'était tentant mais je me suis abstenu. Et là, j'ai hâte.

Quand le chocolat fond dans ma bouche, j'ai l'impression d'être au paradis. C'est trop bon! Aaron rigole en voyant ma réaction et il me fait rigoler aussi. Mon rire s'arrête quand je vois Léo grimacer.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais-je.

- C'est pas bon.

- C'est trop bon. Commente Léa.

- Tu adores le chocolat d'habitude. Remarquais-je en fronçant les sourcils.

- Plus maintenant.

- Je t'expliquerais plus tard, me chuchote Aaron.

Je hoche la tête et finis ma part. Je me ressert encore et encore jusqu'à ce que j'en ai mal au ventre. Deux heures plus tard, les enfants vont dormir et je nettoie la cuisine.

- Il va bientôt ce transformer. Annonce Aaron en rentrant dans la cuisine.

- Quoi ?

Je lâche l'assiette et me retourne. Il s'assoit sur la table, en face de moi, et croise les bras.

- Je sens que ses molécules commencent à changer. Il en a plus pour longtemps.

- C'est pour ça qu'il n'aime plus le chocolat ?

- Ses goûts vont changer pendant un temps.

- Et Léa ?

- Je ne sens rien. Son corps n'est pas encore prêt.

- Je pensais qu'ils se transformeront en même temps. Dis-je.

- Moi aussi. Mais le loup de Léo est beaucoup plus fort.

Je hoche la tête et continue de laver la vaisselle. Je ne sais pas trop si je dois être contente que Léo sera bientôt un loup ou si je dois avoir peur. D'après ce que je sais, c'est très douloureux. Et je ne veux pas qu'il souffre. Il est encore si petit.

- Il y a quelque chose d'autre que je voulais te demander.

Je hoche la tête en continuant de faire la vaisselle.

- Tu sais qu'on brûle tout les affaires qui étaient présent dans la maison de Thomas. M'interroge-t-il.

Evidemment que je le sais. Quand il m'a fait part de ses intentions qui étaient de reprendre la maison de Thomas, j'étais sceptique au début mais j'ai finalement accepté. Thomas n'existe plus depuis longtemps et cette maison est une demeure familiale alors c'est son droit de l'avoir. On ne va pas y habiter mais Aaron a juger utile de l'avoir au cas ou.

- Il y avait une chambre destiné à...ta mère.

J'arrête tout mouvement et l'écoute attentivement sans me retourner.

L'humaine et l'Alpha dominantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant