Jonathan

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J'ai réussi à reprendre ma place dans l'institut. Je suis rentré depuis trois jours. Le soir je sors patrouiller un peu toute seule, ça me fait du bien. Alec est au plus mal, même s'il ne le montre pas. Je le ressens à travers notre lien. D'ailleurs celui-ci s'est renforcé fortement depuis mon retours. J'essaie de l'occuper comme je peux. C'est pour ça qu'en ce moment même nous sommes en train de nous battre sur le toit de l'institut.

Léna: Arrête de retenir tes coups. Vas-y franchement.

Alec: Je veux pas te blesser.

Léna: Je suis aussi forte que toi Alec. Tu n'es pas près de me blesser, surtout en tapant comme une fille.

Alec: Très bien c'est toi qui l'a voulu.

Du coup Alec ne retient plus ses coups. Il frappe relativement fort, et me fait même un peu mal par moment. Le combat dure bien un bon quart d'heure. Finalement je me retrouve allongé par terre, Alec au-dessus de moi qui m'a totalement maîtrisé. Je ne peux plus bouger d'un millimètre, alors je tape trois fois ma main par terre pour dire que j'abandonne.

Alec se relève et me tend sa main pour qu'il puisse m'aider à me relever aussi. Il me tire un peu brutalement et mon corps se retrouve coller à celui d'Alec. Il y a tout à coup comme une atmosphère étrange sur ce toit. Je lève les yeux vers Alec et vois son visage se rapprocher dangereusement du mien. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe, mais je suis parcouru d'un intense frisson.

Pourquoi j'ai l'impression qu'Alec s'apprête à m'embrasser ? Non ça ne peut pas être vraiment en train d'arriver. Pourtant mes yeux sont restés fixer dans les siens, et je n'ai pas du tout était capable de réagir. C'est quand ses lèvres ont effleuré les miennes que j'ai eu comme un déclic. J'ai reculé instantanément, il m'a regardé comme choqué. Et plutôt que de dire quoi que ce soit j'ai une nouvelle fois pris la fuite. J'ai activé ma rune endurance et j'ai sauté du toit. J'ai regardé en hauteur et constaté qu'Alec me regardé, mais je suis partie en courant.

Je n'ai vraiment pas compris ce qu'il vient de ce passé. J'ai passé des mois à essayer de ne plus penser à lui, et ce soir il a essayé de m'embrasser. Pourquoi est-ce qu'il a fait ça ? Pourquoi il me fait ça maintenant ? Il est amoureux de Magnus, et je refuse d'être un objet de substitution. Ça bouillonne dans tous les sens dans ma petite tête. Et je réfléchis tellement que je ne sais pas du tout depuis combien de temps je suis en train de marché. Jusqu'à ce que j'entende un homme prononcer mon prénom. Je me suis arrêté de marché, et je me suis retourné pour lui faire face. Je ne peux pas le fuir, et je ne le veux pas.

Léna: Jonathan...

Jonathan: On se retrouve enfin.

Léna: Comment tu vas?

Jonathan: C'est bizarre ça.

Léna: Quoi dont?

Jonathan: Je m'attendais à ce que tu veuille te battre, mais tu me demande seulement comment je vais.

Léna: Je n'ai pas la tête à me battre. Et puis à moi tu ne m'as jamais fait de mal. Pourquoi je m'en prendrais à toi ?

Jonathan: Parce que je suis un monstre.

Léna: Tu n'es pas mon combat Jonathan. Je laisse Clary se débrouiller.

Jonathan: Je vais bien. Mais toi ça n'a pas l'air d'aller très fort.

Léna: Tu veux bien qu'on s'allonge dans l'herbe et qu'on regarde les étoiles comme avant?

Un choix difficile (terminé)Where stories live. Discover now