Chapitre 88: Le pardon

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Raphaël : Hum... 


Je souris avant de lui embrasser la joue. Je décide ensuite de me lever du lit et de préparer mon sac pour repartir chez moi. Je ne sais pas s'il y a un avion ce soir mais au moins, c'est fait. Mon mari regarde sur internet les vols. Quand mon sac est prêt, il me montre les vols disponibles. 


Moi : Il y en a un à dix-neuf heures trente. Après c'est trop tard je trouve et avant ça n'ira pas car il est dans dix minutes.

Raphaël : Dans ce cas on réserve pour dix-neuf heures trente.

Moi : Ça marche. 


L'homme de ma vie réserve les billets et je descends mon sac pour qu'il soit déjà en bas. Au même moment, mon meilleur ami revient avec sa petite famille. Il fait des allers-retours entre mon sac et moi. 


Hugo : Qu'est-ce que ça veut dire ?


Je ne dis rien et mon mari apparaît derrière moi. Je vois un sourire se former sur le visage de mon meilleur ami et de sa femme.


Hugo : Je comprends mieux.


Je rigole et mon mari va dire bonjour à tout le monde. Même si Raphaël me fait du mal avec ses réactions débiles, Hugo ne lui en tient pas rigueur car il sait pertinemment que nos disputes n'ont aucun sens parfois et qu'on finit toujours par se retrouver. Oui je souffre à cause de monsieur Varane mais l'amour que j'ai pour lui efface tous à chaque fois. Je ne pourrai pas vivre sans lui. Je ne serai rien sans cet homme merveilleux. J'ai quand même de la chance de l'avoir dans ma vie depuis quelques années.

Il est maintenant l'heure pour nous de quitter Londres pour retourner à Madrid. Je sers fort dans mes bras mon meilleur ami avant de dire au revoir à ses enfants et sa femme. Mon mari fait une accolade à son capitaine en équipe de France. 


Hugo : Tu m'envoie un message quand vous arrivez ?

Moi : Ne t'en fais pas. Je t'aime Hugo.

Hugo : Moi aussi Sha'.


Je prends une seconde fois le gardien de but dans mes bras et je quitte cette maison avec l'homme de ma vie. On monte dans notre taxi et on dit au revoir de la main à la famille Lloris. Le trajet jusqu'à l'aéroport se fait dans le calme. Personne ne parle mais ce n'est pas un silence gênant. Je suis heureuse que tout soit revenu à la normale. Une fois à l'aéroport, on paie le taxi et on entre dans le bâtiment. On enregistre nos bagages et on attend notre avion. Environ quinze minutes plus tard, on embarque. J'ai hâte de retrouver ma maison mais surtout, j'ai hâte de prendre mon fils dans mes bras. 


Raphaël : Je suis désolé...

Moi : Arrêtes de t'excuser. On oublie cette histoire. L'importance, c'est que tout soit rentré dans l'ordre.

Raphaël : Oui mais je m'en veux. Je t'ai fait souffrir encore une fois. Je me demande vraiment qu'est-ce que tu fais avec un type comme moi. Je t'ai fait trop souffrir.

Moi : Ne dis pas n'importe quoi. Oui j'ai eu mal parfois mais ce n'était pas une souffrance comme celle que j'ai vécu il y a onze ans...

Raphaël : Je sais mais tu as souffert quand même par ma faute.

Therapy // Raphaël VaraneWhere stories live. Discover now