X- Masahiro MVP

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Soudainement on s'est mit a freiner, le train sifflait comme un fou, un grognement violent nous parvenus de l'avant du train qui fut traversé par un vent de panique à travers les voiture. Ce cris rauque hérissait tout les poils de mon corps. Les stewards et hôtesses de bord remontaient le train maintenant arrêté en invitant à rester dans celui-ci, bien qu'ils ne semblaient pas en mener plus large que nous au ton de leur voix.
« La situation est sous contrôle ne quittez en aucun cas le train ! Restez à vos places ! répétaient-ils à chaque cabine ».
Masahiro nous à adressé la parole alors que le personnel passait devant notre compartiment. C'est à ce moment là que j'ai réalisé qu'il était parfaitement calme malgré les grognements à l'extérieur :
« Du calme les mecs c'est fréquent ici, il n'y a rien à craindre le train est blindé, tant que vous restez dedans tout ira bien d'accord ? nous rassura t-il. Je vais aller voir ce qui se passe restez ici surtout et écoutez ce que l'on vous dit ».
Une hôtesse est rentré dans notre cabine, elle était de taille moyenne, les cheveux châtain clair avec des yeux bleus représentatifs de l'état de panique dans lequel elle était. Un steward la suivait de près. Lui était un peu plus grand avec des cheveux bruns qui se confondaient avec son uniforme. L'homme d'une cinquantaine d'année avait le regard confiant et lui répétait de rester calme devant les passagers. Apparemment il s'agissait d'une stagiaire et de son référent. L'apprentie avait dans la vingtaine et était bien moins expérimentée que son supérieur. Bravant les recommandations notre tuteur s'est avancé vers le plus âgé sa carte de policier à la main :
« Lieutenant Duval, puis-je avoir un rapport sur la situation ? »
Une question rhétorique évidemment... Le contrôleur fit signe à sa stagiaire de continuer. Il regarda l'inspecteur :
« On a une créature sur les voies, je pense qu'elle a été corrompue par le grand vide, dit-il en regardant vers l'avant du train, elle est pas très agressive pour le moment mais elle ne semble pas vouloir bouger, on ne sais pas quand on va pouvoir repartir. Le problème c'est qu'elle a l'air plus puissante que ce qu'est censé pouvoir encaisser le train.
- On est sur une entité de quelle classe ? demanda Masahiro.
- Surement trois peut-être quatre, difficile de l'évaluer tant quelle passe pas à l'attaque, on est en position de siège on ne peut qu'attendre.
- Je vais y aller, on peut pas la laisser en liberté si il s'agit d'un type quatre. Je vais vous demander de fermer les rideaux dans les cabines.
- Impossible ! s'exclama le contrôleur. Seul contre cette chose c'est trop risqué ! La magie est inutilisable et on est au cœur du grand vide vous risquez de vous faire corrompre ! »
Masahiro saisis la grande valise qu'il trainait si difficilement depuis notre départ et l'ouvrit sans un mot. Celle-ci s'avérait en fait être un étuis d'une lance de deux mètres. Munie de trois lames de cinquante centimètre disposées en T en bout de manche, elle semblait terriblement lourde au vus des craquements que fit le sol lorsqu'il l'empoigna. Elle était bleu encre et dorée avec des lames en acier parfaitement aiguisées. Face à cette machine de guerre le steward resta sans voix. Masahiro se colla contre lui, arme à la main :
« Je suis de classe huit donc j'y vais et fermez les rideaux s'il vous plait... c'est un ordre. »
La fin de sa phrase faisait aucun sens avec la politesse employée mais l'intéressé s'exécuta en lâchant un « bonne chance ». Notre super-flic national nous fit un clin d'œil par la porte avant de s'éclipser. Ce qui suivit fit particulièrement badass et dégueulasse...

Une poignée de seconde après que Masahiro nous ai quitté pour discuter politique avec notre invité de marque, les rugissements féroces de ce dernier s'intensifièrent. S'écartant des voies en cédant du terrain face à notre tuteur, elle fut alors clairement visible depuis notre cabine. Comment décrire cette chose... ? Pour faire le plus simple possible essaye d'imaginer le savant mélange entre un dragon à tête de baleine croisé avec une queue de pan et un caillou. Bien que cette description du prototype de gargouille vivante laisse penser à une pauvre chose pittoresque, elle n'avais rien à envier aux terribles créatures de la mythologie terrienne.
Elle était ensanglantée et largement ouverte sur le flanc droit, celui-ci laissait dégouliner ses tripes tel un gigantesque lombric sortant de terre, le tout formant une scène plus gore qu'un film documentaire sur la Seconde Guerre Mondiale. Notre super-flic apparut dans le cadre de la fenêtre, lance à la main et couvert de poussière et de sang qui, l'espérait-on, provenait du truc qui lui servait d'adversaire. Ce dernier lança une charge alors que la bestiole tentait de l'écraser en envoyant des rochers de la taille d'une citadine. La scène fantaisie qui aurait été digne d'un film d'action, était défigurée par la réalité et l'absence de post-traitement, si bien qu'elle ne semblait pas du tout épique bien qu'impressionnante. Tout en se rapprochant, il évita de justesse une demie dizaine de projectiles qui heurtaient le sol dans un vacarme assourdissant qui faisait trembler le train. Et, finalement, après quelques minutes de combat ce fût Masahiro qui remporta la victoire en abrégeant une bête à l'agonie suite à son hémorragie qui l'avais condamnée dès le début de la bataille.
On se réjouissait alors de sa victoire en pensant que l'on allait très vite redémarrer après avoir accueilli le vainqueur en héro, mais que nenni. C'est alors que ce monde nous a rappelé que nous n'étions pas, malgré les apparences, dans un vulgaire jeu vidéo. La carcasse ne dispawna pas dans un pop comique comme on aurait voulu. Au lieu de cela on eu la chance d'assister à un CAP Boucher Charcutier le tout sans aucune censure. La dernière fois que je m'était senti aussi mal, c'était lorsque moi et mon ami, on s'était réfugiés dans le coin de mur de la pièce blanche qui nous avais accueilli la veille.
La nuit était tombée le temps que la carcasse soit dépecée et chargée dans le train, sûrement dans le but de se servir des ressources qu'elle offrait, ou de ne pas laisser aux autres calamités qui devait roder dans le cratère un si bon gueuleton, voir peut-être même les deux.

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