VIII- Porté(e) disparu(e)

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Ainsi, après une nuit quelque peu difficile, nous nous sommes étrangement retrouvés dans le couloir en même temps. Un regroupement de quatre têtes de déterrés flanqués d'une magnifique paire d'yeux rouges. Aucun n'a osé dire mot sur le moment, on était tous dans un genre de respect mutuel face à notre situation. Ce temps de répit me permit d'analyser notre environnement : un couloir tapissé de noir et bleu électrique accordé à la salle d'en dessous. Ils était dépourvus de tout ornement hors mis des tables en bois présentant une fleur en pot en face de chaque porte. Les suspensions d'un style moderne présentaient un drôle de bille rougeoyante au centre de l'ampoule. Sans chercher à comprendre pourquoi celle-ci produisait de la lumière de cette manière et ne présentait pas son filament habituel, mon cerveau à classé cette information dans la case « because magic ! ».
Ce bref état des lieux fut interrompu par une pique de Karan :
« C'est moi ou c'est la réunion merlan frit ? »
D'abord intrigué par cette question rhétorique, nous avons compris dans un second temps que le but était de nous faire rire pour effacer les traces de la veille. Alors, soit parce que c'était vraiment drôle ou juste par compassion (je doute encore aujourd'hui de la véritable raison), nous avons éclatés de rire dans le couloir. Cela pouvait paraitre idiot mais bon sang que ça faisait du bien ! C'est comme si tout les problèmes rencontrés s'étaient évaporés juste un instant.
Masahiro à alors jugé que c'était le bon timing pour faire son entrée :
« Salut les gars. On mange et on s'y met ? On a du pain sur la planche. »
Je crois que son entrain nous a tous motivés car on l'a suivit jusque dans le réfectoire.
Pito avait préparé le petit déjeuner, il nous a vu descendre de l'escalier et nous a interceptés :
« Vous avez l'air d'avoir un peut plus la patate qu'hier. Vous savez je suis passé par là aussi mais il va falloir passer à autre chose ou vous ferez bouffer. »
Ces paroles sentaient... même puaient le vécus et je pressentait que ce n'était pas joli à vivre.
On s'est donc assis et le serveur nous a apporté ce qui semblait être le petit déjeuner cliché français : traditionnelles tartines-confiture au pain frais, jus de raisin emblématique du centre, lait chaud (surement bio), fromage à foison, inoubliables croissants et pains au chocolat ainsi que d'autres innombrables spécialités pâtissières. Bien que ces produits ne provenaient pas du pays rendues célèbres par celles-ci, on sentait le savoir faire du cuisinier qui s'était donné corps et âme à reproduire l'ambiance de son chez sois au travers de ces plats faits maison.
Nous avons littéralement dévoré ce que Pito nous avait préparé, c'était assez différent de ce que l'on avait au Japon mais la qualité des produits nous avait mis l'eau à la bouche dès le premier regard. Le patron a débarrassé la table d'un air satisfait et est repartit en cuisine surement pour préparer le service du midi bien que la pendule affichait encore neuf heure et demi. Masahiro a donc pris la parole :
« Bon petit programme du jour. Étape un, on va au poste chercher le dossier. Étape deux, on se remet dans le bain et on débriefe. Étape trois, on se lance et on clôture cette affaire comme des pros alors que je suis entouré de bleus. Objection ?
- On n'est pas des bleus ! Protesta Karan.
-En matière d'enquêtes je parle... et professeur Layton ne compte pas comme de l'expérience...
-Zut ! S'exclama t-il en frappant dans sa main l'air déçus. »
Face à cette victimisation dans les règles de l'art, nous avons décidé de nous faire discret pour ne pas subir la même humiliation. Voyant notre abstention, le super-flic nous a globalement dit avec la plus grande des sympathies que nous lui serions d'aucune utilité au commissariat pour peu qu'on l'on eu le droit d'y pénétrer. Il nous a donc préconisé de prendre de quoi camper pour une semaine. Il nous a indiqué de prendre le matériel dans la remise et d'être prêt à décoller pour dix heure et demi, soit trois quart d'heure plus tard.
On s'est donc exécutés. On est donc remontés dans les chambres récupérer le peut d'effets personnels que nous avions. Pour ce qui est des valises et du matériel , Pito avait dût se libérer un peut de temps entre deux plats car elles étaient disposé le long de l'entrée accompagné d'un sac de camping, de deux tentes et d'une glacière. J'aurais bien voulut le remercier mais il avait disparut, surement à la cave ou autre, j'en ai donc déduit que je lui rembourserait ce service plus tard.

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