26 - Vivre et rire

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La semaine suivante fut une des meilleures de la meute. Ils étaient les livreurs d'alcool, de tabac et de plein d'autre chose depuis qu'ils avaient trouver un passage pour se rendre à Pré-au-lard. Ils y trouvaient alors Auron qui fournissait les quatre animagi. Depuis, ils pouvaient jouer avec les sixièmes et septième années au Poker chaque jeudi soir, s'ils le souhaitaient. Tous les Serpentard se montraient plus sympathique avec Salazar depuis l'interview de Harry Potter. Le garçon avait su rester à sa place et n'avait pas participer à la dénonciation des pères de ses camarades de maison. Il était remonté dans leur estime. La meute était de plus en plus solliciter à Serpentard pour le plus grand plaisir de Orion qui se pavanait un peu trop au goût de ses amis.

Un soir, alors que la meute s'amusait à imaginer ce qu'ils allaient faire le soir même, ils aperçurent Dumbledore partir en direction de la forêt.

« Qu'est ce qu'il fait ? s'étonna Orion. C'est notre territoire !

Indra pouffa de rire.

« Notre territoire ? Tu parles de plus en plus comme un loup, Croc-blanc, dit-il.

Stiles s'avança un peu en direction de la forêt.

« On peut toujours aller voir, dit-il avec calme. Que peut bien faire le grand Albus Dumbledore dans la forêt interdite ?

Salazar n'avait pas vraiment envie de savoir mais les autres avaient déjà prit leur forme animal. Il se transforma à son tour en renard et suivi le loup, le coyote et le tigre.

La forêt semblait plus sombre et Dumbledore avançait toujours, d'un pas décidé et vif. La meute suivait prudemment, utilisant leurs sens pour suivre en restant caché. Indra grogna lorsqu'ils entendirent des sabots. Le camp des Centaures était droit devant. Jusqu'à présent les garçons avaient évité les Centaures, sachant que ceux-ci n'apprécieraient pas de voir de jeune sorcier aussi loin dans la forêt. Orion passa devant et se faufila, ventre à terre vers un buisson. Indra le suivit aussi silencieux que son ami. Stiles torna son museau vers Salazar qui restait un peu en retrait. Le renard passa alors devant le coyote et s'allongea contre le flanc de Indra. Stiles prit place à côté. Dumbledore parlait avec un Centaure immense, assez loin du village. Le Centaure hachait la tête et avait l'air d'accepter Dumbledore sans problème. Un animal assez imposant approcha alors. Un loup aussi noir que Orion mais plus grand s'arrêta devant Dumbledore. Regulus reprit sa forme.

« Bonsoir, Albus. Firenze.

« Bonsoir, Maître des Ombres, dit le Centaure en s'inclinant.

« Tu accepte ? Demanda Regulus. Ton troupeau ne voudra pas.

« Je sais qu'un jour il me pardonnera, répondit Firenze. Mais merci de te soucier de moi, Maître des Ombres. J'ai hâte de rencontrer le deuxième.

Regulus acquiesça avec un sourire.

« J'ai bien peur que tu sois déçu, grand Centaure, liseur des étoiles, dit Regulus. Salazar ne suit pas les cours de divination.

« Pourtant, il a le don, dit le Centaure. J'ai vu qu'il l'a ou l'aura. Il est parfois difficile de lire le temps.

Regulus se tourna vers Dumbledore. Le directeur écoutait mais n'avait pas l'air très intéressé.

« Alors, je viendrais vous chercher lorsque mon enseignante sera renvoyé, dit Dumbledore. Merci, Firenze. Je suis très honoré que vous acceptiez le poste. Regulus, toujours un plaisir de te voir.

« Marchons, dit Regulus. Firenze, à bientôt, j'espère. Passe mes hommages à Bane.

« Bien, ami des Centaures.

Le Maitre des Ombres et la Coupe de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant