Chapitre 39

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Après un longue discussion avec Tatie, j'avais décidé de rentrer chez moi. J'avais dans les ruelles sombres, la nuit était autrefois ma hantise. Maintenant, je la trouvais belle et calme, même si je la préfèrais quand je me trouvais dans la forêt. Mon épée était toujours accroché sur ma ceinture. Je ne l'avais pas enlever. Je voulais parler à mes parents, je voulais leur montré mes preuves et mes convictions. J'arrivais en bas de ma maison, avec une inspiration, je montais les marches une par une repoussant le moment fatidique. Une fois en haut j'ouvris la fenêtre avant de me glisser à l'intérieur.

Je me retournais, mes parents dormaient possiblement. Leurs souffle était régulier et calme. Je souris avant d'aller m'assoir à côté d'eux. Je n'avais pas envie de les déranger, je me contentait donc de le regarder respirer. Des larme se mirent à coulé le long de mes joues. Mes parents allaient me manquer plus que tout. Mais j'avais choisi, plus de retour en arrière... mais même avec cette idée en tête, mon cœur me faisait mal.

- Ma chérie ? Tu es là ?

Je m'essuyais du revers de la main, ma mère se leva et me regardant.

- Oui je suis là, maman. Mais, j'ai un truc à te dire.

Elle fonça les sourcils avant de secoué mon père gentiment.

- Chéri l'heure de la conversation à sonné.

- Humm... Hein ? Quoi ? Il est tard... balbutia mon père.

- Réveil toi ! Allez !

Mon père grogna comme un ours avant de se lever et de s'étirer. Il me regarda avant de dire :

- Oh ! Je croyais que tu dormais chez ta tante se soir.

- Non. Pas se soir. J'ai...j'ai besoin de vous parler. Je tirais l'épée de son fourreau, avant de la déposé par terre. Mon père et ma mère me regardèrent après avoir contemplé l'épée.

- Je dois d'abord vous dire que ma décision et prise. Rien ne pourra me faire changer d'avis. Je ne vous demande pas d'accepter ma décision. Je vous demande juste de la respecter. Je voulais aussi que vous sachiez que quel point je vous aime, et à quel point se que je fais me rend heureuse.

Ma mère souris doucement, elle posa sa main sur la mienne avant de dire :

- Ça on le sait déjà.

- Nous aussi on t'aime ma chérie. Rajouta mon père. Et si tu nous racontait depuis le début.

Une larme roula sur ma joue, une larme de joie et de tristesses à la fois. Difficile à expliquer se sentiments, tout se mélangeait pour former un tout. Dans mon cœur, il y avait une pluie battante interminable, apportant à la fois vie et destruction.

Je me mis alors à conter mes aventures, je l'avais faite avec les autres Combattants, mais là il y avait quelque chose de plus. Mes parents gardaient le silence hochant la tête de temps à autre, rigolant à certains passages. Arriva enfin se soir, et la triste nouvelle qui accompagnait ma décision. Maître Sheng était mort, nous n'avions pas pu lui dire au revoir. Mais il nous avait donné d'importantes informations pour les Combattants. Je ne pouvais plus abandonné. Trop de vie étaient en jeu.

- Voilà... Je vais partir... Je..

Une nouvelle vague de larmes, un brisement de cœur. Se n'est que lors des adieux qu'on se rend compte des personnes qui nous on le plus marqué. Je me mordis la lèvre se n'est pa en pleurant que je montrerais ma valeur. Une paire de bras me serra contre lui. Je levais les yeux pour voir mon père. Ma mère caressa mes cheveux comme à une petite enfants.

- Ma chérie, comme tu as dis ta décision et prise. Rien ne peut te faire changer d'avis. Et nous ne tenterons pas de te faire changer d'avis. Il arrive un moment où on devient adultes, où grandir et la seule solution. Mais écoute moi, part et fait se que tu trouves juste. Mais, ne perd pas ta gentillesse et ton innocence d'enfants. Car dans se monde d'adultes cruelle et sombre, l'innocence et la gentillesse et un pouvoir.

Combattante Where stories live. Discover now