Chapitre 13

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Celà faisait maintenant trois jours que Blaze resté près du temple de maître Sheng. Il n'avait pas de problème pour se nourrir, il y avait des poissons à profusion dans la rivière qu'il n'avait aucun mal à attraper, il y avait aussi des graines et autres fruits des bois qui poussaient à profusion, Maître Sheng lui donnais également de la viande, dont je ne connaissais pas d'où elle venait. Il m'avait juste dit que c'était un amis qui les lui donnait.

Durant ces trois jours, j'avais appris à faire plus connaissance avec Blaze. Il aimait bien lorsqu'on lui gratouillait au niveau de la tête, mais en revanche, il n'appréciais pas beaucoup quand je lui nettoyait les pattes. Il était du genre calme, mais assez fou-fou et joueur. Je l'adorais, il était vraiment... intrigant.

Je venais de déboucher dans la grande plaine en face du temple de Maître Sheng. Je vis se dernière par la fenêtre de son temple. Je m'approchais et je frappais à la porte. Après un battement d'ailes d'oiseaux, la lourde porte de bois s'ouvrit. Maître Sheng m'ouvrir et m'invita pour prendre une tasse de tisane, que j'acceptais volontiére.

- Maître Sheng. Comment pourrais-je, vraiment, vous remercier, pour tout se que vous faite, pour moi, mais aussi pour Blaze.

Maître Sheng rit :

- Blaze. Ce nom lui va drôlement bien. Pour me remercier, accepte encore un cadeau que j'ai a te faire.

Il se leva, je m'apprêtais à lui dire que nom lorsqu'il leva sa main pour me taire.

- Tu veux te faire pardonner, alors suis-moi et en taisant.

Je ne répondis rien, Maître Sheng avait parlé. Je le suivis donc dans un silence respectueus. Il se dirigea vers un recoin du temple dans lequel, je n'avais jamais mis les pieds. Il poussa une porte en bois massive, elle ouvrait sur des escaliers qui s'enfonçaient dans les ténèbres.

Maître Sheng commença à descendre les marches qui craquaient, même sans lumière pour éclairer ses pas, il avait l'air de savoir où aller. Posant sans hésitation les pieds sur les marches. Mais moi, je le suivis avec un peu plus d'appréhension, ne pas voir là où j'allais m'inquiètais. Je tenais le mur en cas de secours.

Les escaliers s'enfonçaient en spiralant, compliquant encore plus ma tâche. Alors que Maître Sheng était déjà en bas, il me restais encore la moitié à descendre, une fois les pieds, sous le plancher des vaches, je poussais un soupir.

Grande, sombre, juste éclairer par deux torche de bois, la pièce dans laquelle je me trouvais avait tout d'une salle de prison. Mais étrangement, elle était entretenues, il n'y avait de saleté au sol, pas de poussière. Les murs de béton était lise et sans imperfections, la pièce était méticuleusement entretenue. C'était impressionnant, il n'y avait dans cette grande pièce, qu'un seul objet, un grand coffre de bois, Maître Sheng s'approcha avec un soupir du coffre. C'était la première fois que je le voyais ainsi.

Il avait les traits de son visage tiré, il avait l'air fatiguée et semblait triste. Ses yeux n'était pas aussi lumineux qu'a leur habitude, plus terne, comme si en venant ici c'était le souvenir de quelque chose de douloureux qui refaisait surface.

Il se pencha sur l'énorme coffre et sortie une clé de sa poche. Il l'introduit dans la serrure et avec un petit " click" il ouvrit le coffre. Je ne pouvais pas distinguer ce qu'il y avait à l'intérieur, Maître Sheng se tenait devant. Avec un soupir, il se leva un sourir de nouveau sûr son visage.

- Voilà comment tu peux me remercier. Accepte ceci.

Il me montrait, à bout de bras, une selle. Une magnifique selle de cuire brune et noir. Elle était assez vielle, certains endroits était abîmé mais elle restait tout de même en bonne état. Le regard de Maître Sheng se posa sur la selle avant de venir sur moi.

Combattante Where stories live. Discover now