Chapitre 5

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Je n'avais pas arrêté de penser à Démon, cet étrange griffon. J'avais passé toute la nuit à me tourner et à me retourner sur mon tapis. J'avais finalement fini par m'endormir vers cinq heures du matin. J'avais cette sensation comme quoi se n'était pas la dernière fois qu'on se voyait lui et moi. À cette pensée un sourire fendit mon mon visage.

Je devais me lever pour travailler. Rex avait sûrement besoin de moi, vu qu'on était vendredi, les courriers étaient nombreux. Je sortis de la maison par la fenêtre avant d'arriver en bas, je vis du coin de l'œil une boule de fourrure noir partir entre les poubelles. Nocta, devais sûrement être en partie de chasse à la souris.

Il avait plu la nuit dernière, le sol était donc couvert de flaque d'eau croupit. Je m'amusais à marcher dans l'eau pour voir les petits sillon se former.

Je continuais ma route, croissant des passants que je connaissais où je ne connaissais pas. J'arrivais à la grande place, il y avait se matin un énorme attroupement. Je m'approchais du groupe. Il y avait au centre de la place deux soldats du Tyran, deux Poulets qui étaient entrain de parler avec un homme de la trentaine. Enfin, parler, ils étaient entrain de le frapper. Le pauvre homme ne repliquait pas, il se laissait faire. En même temps, sa aurait été pire s'il se défendait.
Je demandais a une des personnes à côté de moi ce qu'il c'est passé.

- Ah, le pauvre bougre n'a pas fait exprès, il c'est cogné dans un des deux gardes et ils prennent un malin plaisir à lui faire regretter.

Je serrais les dents, ils se croiraient tout permis, parce-qu'ils étaient dans le bonne grâce du Tyran. Une haine bouillonnait en moi, mais je ne pouvais rien faire, comme toute les personnes présentes, si nous aidions cet homme, on risquait de se faire punir avec lui, et d'aggraver le cas de celui qu'on voulait défendre.

- Pff, connard de Poulets. Dis-je à voix basse.

- Shut ! Il aurait pu t'entendre. Dit la personne à qui j'avais demandé des infos.

Les deux gardes arrêtèrent de frapper le pauvre homme. L'un d'eux de tourna vers nous avec un rictus sur le visage :

- Si vous devriez être des animaux vous seriez des rats d'égouts. Des nuisibles inutiles et bon à rien. Si on avait l'autorisation, on vous aurions tous tué comme ces vermines rampantes que vous êtes. Mais notre seigneur est bon, et il a décidé de vous laisser vivre. Vous devriez donc été un peu plus reconnaisants face à sa bonté exceptionnel.

J'avais envie de vomir, baratiner ça comme si nous allions les croire. Ordure de soldats, déchet de Tyran. Les deux Poulets s'en allèrent, tout se qui était près de leur chemin se décalèrent pour les laisser passer. Plusieurs personnes se penchèrent vers l'homme qui avait été frappé, dont moi.

- Monsieur, ça va aller ? Vous arrivez à vous levé ? Demandais-je.

- Euhmm...oui c'est bon, j'ai déjà connu pire...

Il se releva péniblement, il saignait de la bouche ainsi que du nez, il avait plusieurs bleu sur tout le corps. Un homme l'aida à se lever et à marcher. Il s'éloigna en boitillant.

Je repris ma route vers la poste. J'entrais à l'intérieur est il y avait quelque personnes déjà présente, certains venait se faire écrire leur lettre, d'autres venait se la faire lire. Je me glissais près de comptoir avant d'appeler Rex.

- Yo ! Heureusement que tu es arrivé à temps ! Aide moi, tu iras livrer après. Tu veux bien écrire pour Madame Clem.

- Okey !

Je partis vers l'autre bout du comptoir, une dame, attendait tranquillement assise sur une chaise que quelqu'un vienne s'occuper d'elle. Je m'assis sur la chaise en face d'elle.

Combattante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant