Deuil

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Ils m'avaient poussés corps et âmes dans cette sorte de guerre impossible

Ou du moins cette conquête stupide de lien affectif

Le lien n'avais jamais existé et l'affection était du vent

Elles fusaient ses paroles presque autant que les miennes

Et violentes étaient ses paroles mais certes, moins que les miennes

Fracas de toutes cette violence gratuite qui se ruait droit sur moi

Malheurs inconscients ou presque que tu me faisais vivre du haut de mes petites années

Ces mains qui se glissèrent entre mon innocence et qui me détruisirent a jamais

Toutes ses paroles amères qui frappaient avec fracas

Et ses mains qui se posèrent sur mes joues a m'en détacher la parole

Toutes ces fois ou j'attendais en vain sa présence

Et j'étais rongée de cette culpabilité

Et les yeux pleins d'innocence elle me transperçait

Les places étaient échangées

Au fond n'avais-je pas remarqué qu'elle n'as toujours été qu'un simple boulet

Un poids à subir et à transporter

Les efforts et les actes ne sont toujours venus que d'un côté, du miens

Je n'étais plus une enfant, non

A déjà 6 ans c'était moi la maman.

Et puis toutes cette souffrance n'est jamais venu autre part que d'elle, de toi

Et puis quand le jour de ma libération arriva

Tu recommença avec le même schémas

Ben oui tu es partie une fois de plus

A quoi pouvais-je m'attendre venant de toi

A peine avais tu quitté la pièce que mon âme se fit plus légère

Cette sortie dramatique tu me l'avais volée

C'était a mon tour de récupérer l'attention

Toute cette attention que tu m'as volée pendant toute ces années 

Un rire nerveux s'est alors échappé tels que mes rêves que tu avais réduits en fumée

Alors même ça tu n'as pas su me le donné?

Même ça tu n'as pas été foutu de me le laisser?

Ce simple petit instant de pure libération qui m'aurait fais sourire de fierté

Cette simple guérison qui n'aurait duré que quelque secondes

Même ça tu ne me l'as pas laissé

Tu as osé

Ouais, tu as osé me le reprendre

Et c'est ça qui fait aussi que tu es une mère-de

Je ne t'ai jamais détesté

Jamais autant que maintenant.

J'ai souhaité tans d'atrocités sur elle, si tu savais

Toutes ces années j'étais comme enfermée dans cette douleur qu'elle m'a provoqué.

"Ta lâcheté te tueras!" m'as tu dis 

Et bien j'espère qu'elle t'emporteras bien avant moi

Allez va, vas j'te dis!

Casse toi!

t'as jamais rien fais de toute façon!

Ah si pardon, te casser ça tu sais faire

Me briser ça tu sais faire

Me regarder me faire violer ça tu sais faire !


STOP!!

stop...

C'est fini maintenant

Tu dois faire ton deuil mon enfant

Orphelin jamais tu ne seras

Je serais toujours avec toi

Regardes, je t'ai sauvée moi

Souris , allez souris moi

Regarde comme tout est plus beau autour de toi

Ne t'arrêtes pas pour ça

Cette Salope ne mérite même pas tant de tracas

Allez viens avec moi

Et brille! brille ma fille!

Avec moi tu le pourras.

C'est vrai tout ça

avec eux je le peux

Avec tout le reste je le peux

Cet obstacle au fond n'est plus

Et mon coeur enfin l'efface

Cette grognasse inconnue

La suite de cette histoire est tracée

Comme le sourire sur mon visage consolé

Souris ma fille

Tu es tellement belle quand tu souris.

Écrits FutilesWhere stories live. Discover now