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Quand l'eau cesse de couler le sang prend sa place
La guerre avait tracé ses sillons dans le paysage
Rien ne pouvait plus les effacer
Ni la médecine ni la douceur
Tant de larmes avaient coulé
Elles avaient tant coulées que des sillons se formaient sur les visages
Tout peux faire revenir cette faiblesse
Rien qu'en regardant l'instrument de torture
On se remémore la sensation désagréable mais libératrice qu'il causait
En se demandant quand tout ça serait enfin terminé
La guerre recommence encore et encore sans que l'on ne saches vraiment pourquoi
On ne sais d'ailleurs même pas comment elle a commencé
Mais pourtant les conséquences sont présentes
Marquées comme au feutre indélébiles
Certaines sont encore récentes
Et le sang se remet à couler sans qu'on ne puisse rien y faire
Et pourtant quand ça coule tout devient tellement doux
Et la pluie recommence à tomber retraçant ses sillons sous les yeux des blessés
L'eau et le sang s'entremêlent
En une danse colorée qui glisse gracieusement
Pur tout semble pur au final
Ils ferment leurs yeux fatigués de la vie
Et se laissent aller au doux repos et au son de la pluie
Le sang les enduis mais ils sourient de quiétude
Bien, tout va parfaitement bien
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Écrits Futiles
PoetrySi vous vous cherchiez un roman pour vous distraire, que vous vous attendiez à trouver un roman d'amour rose bonbon, ou tout le monde se prends pour un bisounours ou je ne sais encore quelle autre connerie, vous vous êtes clairement trompé d'endroit...
