chapitre 4 (réécris)

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Après avoir déjeuner, je me suis mise en maillot de bain et suis allée faire quelques longueurs dans la piscine de taille olympique. Tout en faisant des longueurs je réfléchis au don que je pourrais avoir. Ce n'est pas respirer sous l'eau, j'ai failli me noyer à l'âge de 6 ans, ni parler au animaux, même si j'aurais adoré. Je réfléchis comme cela pendant un nombre incalculable de longueurs.

- Thalie !

Ma mère m'appelle. Elle marche en ma direction.

- Quoi ? Je demande en sortant de l'eau.

- Il faut te préparer.

- Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

- Il est dix-huit heure passé et nous organisons une réception se soir.

Au non ! Un dîner pompeux.

- C'est un dîner ?

- Non, c'est plus un bal.

C'est pire ! J'aime danser, comme tout le monde, mais toute seule dans ma chambre.

- Rassures toi, elle ajoute avant de partir, tu ne seras pas obligé de danser. Mais le bal commence dans moins de deux heures, fais vite. Une robe t'attend dans ta salle de bain.

Une fois ma mère partie. Je pars rejoindre ma chambre. Deux heures pour se préparer, c'est largement trop long. Le matin dix minutes me suffisent. Je regarderai un épisode d' une série avant de descendre.

Je vois la robe en arrivant dans la salle de bain. C'est une robe bustier couleur bordeaux qui doit m'arriver au niveau des genoux. Je prends une douche avant de la mettre. Je met un peu de Rouge à lèvres et de mascara. Je n'ai pas l'habitude de me maquiller mais je trouve le résultat satisfaisant pour mon niveau. Comme j'ai les cheveux mouillés, je les coifferai juste avant de descendre. Je déteste les sèches cheveux ! J'ai l'impression que l'on me crame le crane et que met cheveux sont toujours aussi humide.

Il me reste une heure. Je regarde donc un épisode. Quand je sens que mes cheveux sont secs, je les brosse, prend un élastique et des barrettes et me fait un chignions. Puis je descends.

Me coiffer à pris plus de temps que je ne le pensé, la fête à déjà dû commencer. 
Au fur et à mesure que je descends l'escalier, la musique devient de plus en plus fortes. J'entends du piano. Un pianiste joue un morceau de jazz.

La réception se déroule dehors. Les bosquets de fleurs de toutes les couleurs rendent l'endroit magique, dommage qu'il y ait tout ce monde. Au moins une centaine de personnes sont présente. Un gigantesque buffet est dressé sur le long du mur de la maison. La table regorge de petits fours, de canapés et de bouteilles de champagnes. Toutes les femmes sont en robes et tous les hommes en smoking. C'est typiquement le genre d'endroit que je fuis mais si ma mère ne me voie pas de la soirée, elle va encore me faire une scène.

Je prends un verre sur la table. Je suis mineur mais un petit verre ne peux pas faire de mal et puis j'aurai 18 ans dans deux semaines. Je bois le verre cul-sec, comme si ce breuvage était un remède pour que la foule soit moins terrifiante. Puis j'en prend un second et un troisième. Pourquoi se limiter ? Je reste à l’écart, debout au bord du buffet, prêt de la porte de la maison, prête à fuir si des personnes affluent, attendant que le temps passe. J'écoute la musique, le piano laisse place à du Fox Trot. Ce qui, je dois avouer, n'est pas plus mal.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant