chapitre 20

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Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui ce passe, Clément attrape ma main et m'entraîne à l'intérieur. Nous courrons dans un dédale de couloir.

- On vas où ? Je lui demande.

- Actuellement, je n'en sais rien mais j'ai vue une serre. Si ils sont à nos trousses, ça m'étonnerait qu'ils nous cherche dans une serre.

Je hoche la tête pour approuvé ses propos. Se cacher dans la serre, c'est vrai que je n'y aurait pas pensais.

Nous ouvrons une grande porte qui mène sur l'extérieur. J'aperçois la serre. Elle est grande, pas éclairé et paraît vide. Une chance pour nous la porte n'est pas verrouillé. Nous entrons silencieusement mais quand je me tourne pour fermé la porte quelqu'un me met un sac sur la tête. Je ne vois plus rien. J'essaie de me débattre mais deux personnes me traînent en me tenant les bras.

- Thalie !

J'entends Clément qui m'appelle.

- Clément, je cri.

Pas de réponse.

- Clément, je hurle.

Toujours pas de réponse.

Cette fois ci je cris le plus fort possible, à m'en cassé la voix.

- Clément !

J'entends le bruit des vitres qui se brisent et volent en éclats. Mes agresseurs me lâche pour se protéger. J'en profite et enlève le sac de ma tête. Puis je cours en direction de Clément qui à fait la même chose. Nous courrons vers la sortie de la serre. Une fois dehors, nous retournons dans la demeure et nous nous enfermons dans les toilettes. Nous sommes tous les deux égratignés mais les plais sont superficielles. Nous ne faisons aucun bruit. Puis au bout d'un quart d'heure, je brise le silence.

- Pourquoi tu ne m'as pas répondus ?

- Je sent que je vais le regretter. Si je ne t'ai pas répondu c'était pour voir l'étendue de ton pouvoir.

Mais qu'es ce qu'il raconte ?

- Si je t'avais répondu. Tu n'aurais pas criés assez fort pour briser les vitres.

- Pour briser les vitres ? Comment savais tu que je pourrais la briser?

- À vraie dire, je n'en savais strictement rien. Mais les dons cachés se réveillent plus facilement avec la peur. Je dois avouer que si tu ne nous avais pas sortie de là, je ne sais pas comment j'aurai fait pour nous délivrer.

- C'est qui ces malades? Et que nous veillent ils?

- Je pense qu'ils voulais juste de l'argent en échange de notres libertés. C'est le genre de menaces qui arriverons plus d'une fois dans ton existence. Tu sais, comme nos familles sont fortunés, nous sommes des cibles privilégiés.

- C'est gentil mais je ne veux pas de ce privilège.

- Nous sommes grillés ici. Il faudra changer de lieu de résidence le plus rapidement possible.

- Je doit avouer que si nous pouvions aussi sortir des toilettes, ça m'arrangerait.

- Après toi, me dit il en ouvrant la porte.

Je sort de la pièce et m'avance dans le couloirs sans faire de bruit. Clément me suis. Nous passons devant une ancienne armure.

- Qu'es-ce que tu fous? Je demande à voix basse à Clément qui enlève l'épée du fourreau de l'armure.

- Je m'équipe. On ne sait jamais. Regarde, elle est parfaitement polie!

- C'est pas le moment de s'émerveiller du tranchant d'une lame.

- Mais elle est parfaitement équilibrée. C'est un petit bijoux de technologie des temps ancien.

Je me retourne et le regarde agacée.

- D'accord, il reprend. Ce n'est pas le moment. Allé, avançons.

Les couloirs sont désert. Les gens ont sûrement dû rester confinés dans les salles plus longtemps que nous. Le tapis bordeaux étouffe le bruit de nos pas sur le plancher en chêne. Nous passons par la salle de bal, vide. En regardant cette pièce avec plus attention, je remarque le lustre en cristal, les moulures au plafond et les riches boiseries. D'un coup, j'entends la lame de l'épée de Clément fendre l'aire. Je me retourne et le vois plaqué un homme au mur, lui m'étant la lame sur la gorge.

- Arrête ! Je lui ordonne en me ruant vers lui. C'est Logan!

Il regarde Logan d'un air confu avant de retiré l'épée et de la laisser tomber au sol, provoquant un bruit sourd.

- Je...Je...Je suis terriblement désolé, parvient il à prononcé.

- Ce n'est rien, dit Logan encore contre le mur. Tu as bien fait. On se sait pas qui d'autre aurait pu arriver. Vous étés pas mal égratignés, il remarque en pointant du dois la joue de Clément dans laquelle est incrustée un petit bout de verre.

Puis il se décolle du mur et avance vers la sortie.

- Récupère ton épée, annonce t il La fête est fini. On s'en vas!

Une fois les portes de la voiture de luxe fermés, Logan prend la parole:

- Dès que l'on arriveras, vous irez faire vos sacs et vous vous changerez aussi, dans une tenue confortable si possible, après c'est vous qui voyez. Emporter les indispensables pour passer incognito pendant une semaine où deux à la capitale. Si il vous manque quelque chose on peut toujours allé faire les boutiques. Bref vous avez une demi heure après on décolle, direction Paris. J'allais oublier, ajoute il après une courte pose, désinfecter vos plais et enlevé les morceaux de verres.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant