Chapitre 15

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Après le déjeuner, je suis Eusèbe sur la terrasse de sa chambre. D'ailleurs sa chambre est à côté de celle de Clément et c'est presque une réplique de la mienne, mais je m'éloigne. Une fois assis sur le canapé extérieur nous commençons à discuter.

- Donc tu es étudiante en art.

Je hoche la tête en guise de réponse. Il reprend.

- Et ta particularité c'est que tu ne sais pas très bien dessiner.

- C'est exactement ça.

- Alors une chose est sûre : le dessin n'est pas ton don.

- J'ai l'impression d'être dans les X-Men. Rassure moi, tu ne vas pas changé d'apparence ?

- On n'es pas dans un film de fiction Thalie ! On ne peut pas changer totalement de corps comme ça. Mais je connais une personne qui peux changer son empreinte retienne.

- C'est vraie ?

- Oui, c'est même la femme si tu veux tout savoir mais

- Mais toi c'est quoi ton pouvoir ?

- Pas si vite, papillon. Mon pouvoir n'a pas d'importance, enfin en n'a moins que celui de mon frère.

- Et quel est le pouvoir de Clément alors ?

- Et bien, au risque de te décevoir, il n'en n'a pas ou alors il le cache très bien.

Les paroles de Clément me reviennent en mémoire, le fait que son don sois destructeur et qu'il garde ce secret depuis des années.
Mais quel est donc son don, bordel ?

- Thalie, tu m'écoutes ?

- Désolé Eusèbe. Tu es bien sûr qu'il n'a pas de pouvoir ?

- Au début, je pensais qu'il bluffé et qu'il ne voulait pas avoué son pouvoir mais très vite j'ai compris qu'il ne pouvait pas mentir, pas après ce qu'il a enduré.

- Il as enduré quoi, au juste ?

- Cela je ne peux pas te le dire. C'est à lui de t'en parler. Je suis désolé mais c'est comme ça.

- Sérieusement ? Donc si je récapitule, tu es entrain de me dire : J'ai un truc à te dire mais je ne pas t'en parler. Tu te fous de moi ou quoi?

- J'ai bien peur que non.

- Donc il avait raison. Tu me prend vraiment pour une cruche.

- Il est vraiment très fort, tu sais ? Mais je crains de l'être encore plus !

- C'est à dire?

- C'est à dire qu'il faut que nous continuons notre conversation plus loin, dit il en baissant la voix et en m'indiquant Agnès du regard pour me faire comprendre que nous sommes écouté. Je te retrouve dans un quart en bas des escaliers. Vas enfiler ton maillot, on prend mon bateau.

Au point où j'en suis, autant accepté.

- D'accord. Dans un quart d'heure sans faute alors, j'annonce en me levant.

- Et ne soit pas en retard, me dit il avant que je sorte de la pièce.

Une fois la porte de ma chambre fermée je remarque Clément sur le canapé.

- Alors, vous avez bien discuter ? Me demande t il. Parce que j'ai l'impression que ça n'a duré que quelques minutes.

- Mais t'es un grand malade. Ça fait combien de temps que t'attend ici ? Non, enfaite je crois que je ne préfère pas savoir ce que tu fais là. Et si tu veux tout savoir, la discussion n'es pas terminé. On vas faire une sortie en bateau pour être plus au calme.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant