Chapitre 24

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- Celle-ci ? me demande Clément en me montrant un modèle.

- Oui peut être, si tu veux, dis je d'un air absent.

- Qu'es ce qu'il ne vas pas Thalie ? Depuis que l'on est entré dans cette boutique, tu fais la tête.

- Puis-je vous aidez ? Nous demande une vendeuse.

- C'est possible que mademoiselle puisse essayer cette bague, s'il vous plaît ? demande Clément.

- Bien sûr, dit elle en sortant en trousseau de clés de sa poche.

Elle ouvre la vitrine et en sort la bague. Une émeraude sertie un anneau en or blanc. Je l'essai. C'est vrai qu'elle est belle. De plus l'anneau me vas parfaitement au doigt.

- C'est pour une occasion particulière ? nous questionne la vendeuse.

- Oui, répond Clément. Des fiançailles.

- Félicitations. Si vous voulez nous avons cet autre modèle.

- Ce n'est pas la peine. On prend celle là, je la coupe en lui tendant la bague à l'émeraude.

Je ne supportait plus d'être dans cette boutique à choisir ce que je n'ai jamais voulue choisir. Clément ne me donne pas tout de suite la bague. Je ne sais pas ce qu'il attend mais c'est un peu tard pour une demande romantique.

Nous allons nous visitez la fondation Louis Vuitton. L'architecture de ce bâtiment me fais penser à un bateau avec de très grandes voiles. Il n'y a pas d'exposition en ce moment, la fondation est donc vide. Nous commençons la visite par le toit terrasse. Accoudé à une rambarde, Clément regarde le quartier de la Défense.

- Pourquoi tu fais la tête ? me demande-t-il en se tournant vers moi.

- Mais je fais pas la tête, j'ai juste mal dormi, je ment.

- Si tu le dis.

- J'ai pas envies de plombé l'ambiance mais on n'en a jamais reparlé.

- Si tu veux que l'on parle de ton don je crois que ce n'est pas le bon endroit !

- Je veux parler de la fois où l'on s'est embrassé dans ma chambre.

Il se raidit.

- Est bien écoute, désolé mais j'étais probablement soul.

- Tu ne sais vraiment pas mentir avec moi. Je voulais juste savoir comment tu t'étais fais ces bleu.

- Je.. Je suis tombé en descendant les escaliers.

- Je viens de te dire que tu ne savais pas mentir.

- Écoutes Thalie, se n'est ni l'endroit, ni le moment pour parler de tout ça !

- D'accord. Alors dis moi juste où et quand.

- Ce n'est pas le moment de jouer au plus con.

- Moi, je trouve au contraire que c'est une très belle journée pour jouer au con.

- Tu sais quoi ? On se retrouve ce soir au studio. Bonne journée, annonce-t-il avant de prendre l'ascenceur pour partir.

Donc si je comprend bien, c'est moi qui fais la tête mais c'est lui qui boude.

Je n'ais pas le courage de le suivre. Je crois que j'ai fais trop d'efforts pour aujourd'hui. C'est le jour de mon dix-huitième anniversaire, merde ! Peut-être que ce n'est qu'une comédie de gosse mais je pense que ce jour là on a pas fournir d'effort. Ce jour là est notre jour. Et aujourd'hui c'est mon jour. Je vais continué la visite et je passerais une bonne journée sans personne pour m'embêté et pour me dire ce que je dois faire. Voila une excellente jour née en perspective.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant