chapitre 22

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Je dédis ce chapitre à @DenielleLaw , elle comprendra en lisant.

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Après être allé chercher les clés et avoir découvert notre location, nous avons pris le premier bus pour direction musée Picasso.

- Tu as fais ton musée du jour, le prochain ne sera pas avant demain, me dit Clément avant de mordre dans son sandwich à l'aubergine.

Nous sommes sur la terrasse du restaurant du musée et le temps est magnifique. Pas un nuage à l'horizon. Je suis en débardeur, mon long pansement est exposé à la vue de tous le monde. Un touristes Espagnol me regarde d'un interrogatif ou plutôt il regarde mon bras.

- D'accord mais on fait quoi cette après-midi ?

- Cette après-midi on vas faire un tour à la Défense. j'aime bien m'y promener.

- Si tu veux aller te promener dans une jungle de béton. Pourquoi pas ? Mais il y a de forte chance que les bus ne puisse pas nous emmené jusque là, aujourd'hui.

- Pourquoi ils ne pourraient pas ?

- Demain c'est le quatorze juillet. Nous avons eu de la chance pour notre premier bus mais je pense que le quartier doit déjà être bouclé à la circulation.

- C'est vrai. J'avais totalement oublié. Tu veux bien me donner le plan, s'il te plait ?

Je m'exécute et lui tend le plan. Il le prend et l'examine. Je m'efforce de repousser les pensés de sa conversation avec Logan. J'ai trop de questions à ce sujet. Dès que je pourrais je ferais des recherches sur N.F.R.B., mais en attendent je dois faire comme si de rien n'étais.

- Cette après-midi, nous allons nous promené sur l'ile de la cité. Ce n'est pas très loin, m'annonce Clément en montrant le trajet sur la carte. Qu'est-ce que tu en penses ?

- C'est une bonne idée.

Après déjeuner, nous sortons du musé, prenons à droite dans la rue des perles jusqu'à la rue des Quatre-fils et rentrons dans le jardin des archives nationales. Nous traversons une cour puis passons par la ruelle de la Roche longeant le jardin des hôtel d'Assy et de Breteuil pour arrivé dans la cour devant l'hôtel de soubise, le musé des archives nationales. Sur la façade de l'hôtel, on peu voir certain dieux de a mythologie gréco-romaine. Je sort mon appareil photo pour prendre quelque clichés.

- Ça te plaît comme architecture ? me demande Clément.

- J'aime bien les statues de Hadès, de Déméter et de Dionysos. Je crois que la dernière représente Perséphone mais je n'en suis pas sûr.

- Tu as l'air de t'y connaître en mythologie.

- Je m'y connaît comme tous fan de Percy Jackson. Au bout de dix bouquins, ça fini par rentrer.

- J'en ais entendu parler. Il parait que c'est bien.

- Excuse moi mais la tu viens de dire une énorme bêtise.

- pourquoi ? C'est pas bien?

- Mais non, au contraire, c'est pas juste bien. C'est génial ! Il faut absolument que tu les lises.

- Si j'ai l'occasion de les lire, je les lirais dans ce cas là.

Je prend quelques photo puis nous continuons notre balade en prenant la rue des Archivistes jusqu'au Quai de l'hôtel de vile. Nous prenons le pont d'Arcole et tourons à gauche, Quai aux Fleurs. Nous nous arrêtons à l'ombre, sur un ban du Square Jean XXIII, derrière la cathédrale notre dame.

- On visites la cathédrale ou pas ? je demande.

- Je pari qu'il y a foule. De toute façons pour être sûr de ne pas patienter trois heure, il faut y aller le matin à l'ouverture. Puis je dois avouer que la demeure de Quasimodo n'a rien à envier au mont Saint Michel. Tu te demande peut être dans quelle grande église nous allons nous marier ?

- Non mais maintenant que tu pose la question, je dois avouer que ça m'intrigue. Alors dans quelle grande église nous allons nous marier ?

- Il n'y aura pas d'église. Nous ne sommes pas religieux. À ce que j'ai compris, nous allons nous marier sur la plage privé de tes parent, à coté de leur Château. Mais ce sera un mariage civil. Et il y auras environs deux cent invités...

Pendant que Clément me fais la liste des préparatifs du mariage, un homme d'une trentaine d'année qui promène son chien rentre dans le Square et détache la laisse du collier de son cocker. Le chien passe devant nous en nous reniflant les chaussure. Son propriétaire parle avec d'autres personnes quand il remarque que le chien nous renifle.

- Valentin, il l'appelle, mais le chien ne réagit pas. Valentin !

Toujours aucune réaction. Le propriétaire sort un sifflet de sa poche est souffle dedans. Le cri strident recommence. Je porte mes main aux oreilles en attendant que le sifflement s'arrête. Cette fois le chien réagit et accoure vers son propriétaire.

Des ultrasons ! C'est des ultrasons ! Imperceptible à l'oreille humaine, c'est pour ça que je suis la seule à l'entendre. Ça doit faire partie de mon don.

- Thalie, ça va? me questionne Clément.

- Oui, je lui répond en retirant mes mains de mes oreilles. Tous va bien. Si on continuer la promenade ?

- D'accord, me dit il en se levant.

Nous longeons la Cathédrale puis passons sur la Place du Parvis de Notre-Dame. Une grande queue de touriste fait toute la longueur de la place. La sangle de mon appareil photo autour du cou, je fais quelques clichés.

- Ça te branche quatre heure d'attentes ? me propose Clément en rigolant.

Sans prévenir je le prends en photo.

- Mais pourquoi ? me demande -t-il.

- Parce que comme ça j'aurais au moins une photo de toi potable.

- Si tu m'avais demandé, j'aurais pris la pose. J'aurai fais mon regard ténébreux.

- Je crois que j'ai déjà assez de photo de toi faisant des grimaces. Je n'aurais jamais dû te laisser mon appareil pendant que j'allais au toilette.

- Mais ce qui est fait est fait. Donc je prend ça pour un non. Ce qui je l'avoue m'arrange.

En vérité, si j'ai pris cette photo c'est parce qu'il riait. Et j'ai l'impressions qu'il n'a pas l'habitude de rire naturellement.

Nous allons jusqu'à la bonne station de bus puis en prenons un pour rentré. Nous sommes épuisés. N'avoir dormie qu'une heure trente ne rajoute rien à la marche que nous avons fait aujourd'hui.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant