Chapitre 12

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Depuis hier soir, mes larmes se sont affaiblies. Mais mes envies de meurtre persistent toujours.

Hier soir, Clément m'a raccompagner jusqu'à mon lit, à mit la couette sur moi, m'a embrassé le front puis est parti.

Ce qui à pour effet que j'ai dormi avec ma robe. Je crois que courir avec des talons était une erreur, j'ai d'énormes ampoules aux talons. Et je me demande bien comment je vais pouvoir annuler ce mariage.

Après un petit déjeuner au lit et une douche, je me rends dans le grand salon espérant trouver mes parents et avoir une conversation avec eux pour annuler ce mariage.
Mais quand j'arrive dans le grand salon, je vois un grand homme brun parlé avec mes parents et ce de Clément.

- Thalie, s'exclame ma mère. Approche.

Je m'avance d'un pas ésitant. Elle reprend :

- Thalie, je te présente Eusèbe. Eusèbe voici Thalie.

Il se lève et nous nous faisons la bise. Alors c'est lui l'homme que je devais épousé au départ. C'est fou comme il est grand. Il ressemble plus à son père alors que Clément ressemble plus à sa mère. Il est plus grand que Clément. Il à la vingtaine. Il présente bien. Nos parents s'en vont.

- Eusèbe, dit Clément en arrivant derrière moi. Ça fesait longtemps que je ne t'avais pas vue.

- Moi aussi je suis content de te voir, mon frère. Tu n'as pas changé.

- Tu as perdu ta femme ?

- Cristina est resté en Russie, comme elle est enceinte​ elle ne veut pas trop se déplacer.

- Puis je savoir quelle bon vent t'amène ? Dit Clément en se vautrant dans un canapé avant de se redresser.

Eusèbe s'assoit dans son fauteuil. Je m'assois à côté de Clément pour ne pas rester seule debout.

- Je suis venu dire à nos parents que le bébé devrais arriver d'ici deux semaines. Je les est aussi invité pour sa naissance. Veux tu te joindre à nous mon frère, car c'est volontiers que je te ferai préparer une chambre.

- Et c'est volontiers que je décline ton invitation.

- Pourquoi qui a t'il de plus important que la naissance de ton neveu ?

- J'ai d'autres choses à faire.

- Comme quoi ? Faire du surf ?

- Pour être franc, j'aimerais bien être présent à l'anniversaire de Thalie.

Eusèbe se tourne vers moi.

- Tu as raison, elle est pas mal, annonce le brun.

Je sent mon visage rougir. Il reprend :

- Elle fait un bon partie. Je regrette presque d'avoir épousé Christina. Mais ce qui est fait est fait et je ne pourrai jamais revenir sur ma décision. Mais elle aurait plus de charme si elle mettait des escarpins.

- Des escarpins ? Je m'exclame. Et pourquoi pas des talons éguille tant qu'on y est. Je refuse de mettre​ ces chaussures​ tout les jours. Si c'est pour avoir des ampoules, merci!

- C'est bien elle utilise sa langue. J'en connais qui n'aurait pas bronché et serait allé changer de chaussures.

- Moi je connais des types comme vous qui mériterait des baffes.

- Elle attaque en plus. Mais c'est qu'elle est féroce. Prend exemple sur elle, Clément. Elle sait se défendre.

- Peux tu arrêté ça tout de suite, mon frère ?

- C'est tout ce que tu as dans le ventre ? T'a fiancée​, elle, à l'air d'en avoir un peu plus.

Sa suffit son petit jeu, j'en ais assez.

- Sa fiancé à un nom, connard. Alors si ça t'amuse de joué à ça, c'est sans moi.

Sur ces mots je me lève et commence à quitter le salon.

- Intéressant, marmonne Eusèbe. C'est qu'elle s'emporte vite dis donc. Elle n'est peut être pas un si bon partie, après tout.

J'y vois une occasion rêvé pour annuler le mariage. Alors je fais demie toure et retourne m'assoire.

- Elle vient se rassoir près de son fiancé. Vous êtes vraiment trop choupinou. C'est bien. Elle a compris qui était le maître. Tu vois Clément, c'est comme ça qu'on obtient tout ce qu'on veut des femmes.

La gifle part d'un coup. Je n'ai pas pû me retenir. C'est bizarre normalement je suis assez calme.

- Et tu t'attendais peut être à l'obtenir celle là, je lui crie avant de partir en furie.

J'ai besoin de me calmer, une fois de plus. J'ai vraiment les nerfs à vif. Il m'a énervé à traiter les femmes comme des objets. J'espère qu'il aura une belle marque bien rouge parceque il la mérite.

Je décide de remonter dans ma chambre. Clément me rejoint quelques minutes plus tard.

- Thalie, écoute... Je suis désolé, vraiment.

- De quoi? Du pathétique spectacle de ton frère ? Parceque si c'est le cas, tu ne devrais pas te sentir responsable.

- Je... C'est compliqué. Dans notre famille, les hommes se croient les roi du monde, et ce juste parceque ils ont le sang pur.

- Écoute Clément, je le coupe. C'est pas ta faute si ton frère est un connard. Toi, tu es différents et c'est tout ce qui compte.

- Thalie, je ne crois pas que tu saisisses. Eusèbe est mon frère et il m'est impossible de renié ma famille. Mais je reconnais qu'il à vraiment dépasser les bornes. Et que moi aussi ça me démangeait. Mais ce n'est pas une raison.

- Mais pourquoi tu t'obstines à le défendre alors que tu ne bronche pas devant lui?

- Parceque je suis le petit frère faible, tout simplement.

- Toi? Le petit frère faible ? Tu veux dire que tu as choisi cette position ?

- Thalie, si je le fais c'est pour me protéger, pour nous protéger.

- Et tu nous protèges de quoi? Parce que je n'ai vue personne nous attaquer.

- C'est au sujet de mon dont. Mon pouvoir pourait être destructeur et servir d'arme à ma famille. C'est pour cela que j'ai toujours fait semblant de ne pas en avoir, passant ainsi pour le petit frère faible. Tu comprends ?

- Non. Mais qu'elle est donc ton pouvoir si il est si puissant ?

- J'ai gardé se secret toute ma vie et toi en moins de cinq minutes tu m'a percer à jour. J'aurais dû savoir que mon frère fasse tout pour que nous nous disputions et que je te dévoile mon secret. Que suis je bête.

- T'es vraiment parano mon pauvre, dis je en sortant de la chambre.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant