Chapitre 19

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Je met une robe violette qui, je dois le dire, est plutôt canon. Clément m'a dit de mettre un maillot de bain. D'après lui, il y a une piscine là bas et comme on ne sait jamais ce qu'il peut arriver dans ces soirées, mieux vaut prévenir que guérir.
C'est d'accord pour que je ne porte pas de talons, ce qui m'arrange plutôt beaucoup.

Il est 21 heure, je retrouve Clément en bas des escaliers puis nous partons à la soirée.

La maison où se passe la fête est situé à une demi heure de route de la propriété de mes parents. Une fois arrivé devant l'entrée Clément et moi sortons de la voiture et marchons dans l'aller principal en direction de la maison.
Une grande villa qui fait plus pensé à un château tellement elle est immense.
Nous passons sous le porche puis, suivant la foule, arrivons dans une salle de bal. Dans cette salle, une dame nous informe que la prochaine danse est une valse.
Clément me tend sa main. Je la prend puis nous allons nous placer.
J'avoue, à se moment, avoir l'air d'être à la fête des Mikaelson.
A l'instant où Clément pose sa main sur mon dos, la musique démarre. Mais au lieu d'entendre un orchestre, comme j'ai l'habitude pour danser la valse, c'est une chanson beaucoup plus pop sur laquelle nous dansons une valse à trois temps et je dois dire que j'apprécie cette initiative.

Nos pieds s'emboitent parfaitement. Ces yeux gris - vert sont plongés dans les miens. Un sourire se dessine sur nos lèvres. C'est la première fois que je m'amuse autant en dansant.
Après trois minutes cinquante de danse, nous sortons de la piste et allons sur la terrasse arrière pour prendre à boire, loin du brouhaha. Un verre à la main nous nous accoudons à la rembarde en regardant la mer.

- Je ne savais pas que tu savais aussi bien danser, me dit Clément.

- Mes parents adoptifs m'ont obligé à prendre des cours quand j'étais petite. Aujourd'hui je comprends mieux pourquoi.

Mes parents adoptifs ! Je n'ai presque pas repenser à eu depuis que nous nous sommes quittés. Je m'en veux tout à coup. Comment ai je pût les oublier.

- Tu m'as menti lors de notre première rencontre en faite.

- Comment ça ?

- Tu m'as dit que la danse n'est pas un domaine dans lequel tu excelles, tu mentais.

- Si c'est ton point de vue.

- Quoi! Tu ne penses pas la même chose que moi ? Tu es la meilleure cavalière avec qui j'ai dansé.

- Quand je prenais ces cours de danse, nous étions deux élèves. Il y avait moi et un garçon, Léo. C'était le garçon sur lequel toutes les filles craquaient. Enfin toute les filles sauf moi. Je ne voyais pas ce qu'elles lui trouvaient, même aujourd'hui je me le demande encore, mais là n'est pas la question. Donc Léo et moi prenions des cours de danse ensemble. Cette activité me fit avoir de nombreuses réflexion par mes camarades jalouses de ne pas dansé avec lui. Mais les cours n'était pas autant parfait que le pensaient les filles de ma classe. La prof était vielle et tout sauf sympathique. Léo, quand à lui, était insupportable quand nous dansions ensemble. Il passer sont temps à faire exprès de me marcher sur les pieds en disant que c'était de ma faute et que je n'avais aucun sens du rythme. La prof ne fesait que de me reprendre en sur la position de mon coude. Elle m'avait donné un surnom : l'aile cassé. Ça paraît poétique mais c'était plus comme une sorte de malédiction. Léo m'appelait désormais comme ça. Il fut rapidement imité par toute ma classe. Nous n'avions que 8 ans et pourtant près de dix ans plus tard j'en fais encore des cauchemar. Alors non je ne danse pas bien.

- Écoute moi bien, me lance Clément en me regardant dans les yeux, tu danses extrêmement bien et ce Léo n'est qu'un petit prétentieux. Si je le croise un jour, il y a de forte chance que ce soit lui l'aile cassé. Certain gosses sont vraiment des connards.

- Sur ce point je suis d'accord avec toi.

- Retournons danser. Amuses toi et prend ça comme une vengeance. Montre leurs que tu n'as pas perdu ton sourire.

Je hoche la tête et nous nous insertion de nouveau dans la foule.

Dans le jardin de l'aile droite de la maison, un DJ fait danser une foule de personnes sur un rythme électro. Je vois des gens se baigner en costard et en robe dans la piscine olympiques. Les lumières colorées des stroboscopes sur le crépis gris de la façade donne à l'endroit des aires de rêve.

Je commence à balancer mes bras de droite à gauche sur le rythme endiablé de la musique. Je suis immédiatement imité par Clément qui semble moin à l'aise de danser un danse improvisée que une danse chorégraphiée. Très rapidement, mes jambes et mon bassin commencent à bougé. Ça fait du bien de s'amuser autant.

Clément à un sourire jusqu'au oreilles et je suis presque sûr que j'ai le même. C'est de ces moments là auquel il faut penser quand on est triste. Ces moments où la joie et le seul sentiment que l'on ressens.

Puis d'un coup, des bruits de pistolet retentient, la musique s'arrête. C'est la panique.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant