chapitre 2 (réécris)

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Après deux longues heures de route, nous arrivons devant un grand portail en fer forgé qui fait plus de trois mètres de haut. Logan appuie sur un bouton et les portes s'ouvrent. La voiture avance dans le parc de la propriété. Des bosquets de fleurs longent la route. Le gazon a toujours l'air d'être couper aux millimètre près. J'aperçois une balançoire dans un arbre, ma balançoire. Elle a l'air daté mais il ne faut pas se fier au apparences car elle est robuste. Je vois le sapin avec plein de branches que je m'amusai à escalader, plus jeune. En y repensant, je pose une main sur mon genou gauche, simple reflex.

Au loin, je vois la grande demeure familiale se profilé derrière un bosquet de pin. Sa vue m'est presque réconfortante.

La voiture s'arrête devant un grand escalier en pierre menant à l'entrée principale. Je vois une silhouette en haut des marches.

- Nous sommes arrivé, me lance Logan comme si je ne connaissais pas cet endroit.

-Bien vue Sherlock, je rétorque.

Il sort de la voiture et viens m'ouvrir la portière. La silhouette se rapproche de nous. C'est ma mère portant une robe bleue très élégante.

Au moment où je sort de la voiture, Logan me glisse à l'oreille :

- Tache de ne pas dire de bêtise.

- Je vais essayer, dis-je à vois basse en lui faisant un clin d’œil.

Ma mère me prend dans ses bras et m'embrasse sur la joue. Puis elle se tourne vers mon chauffeur et dit:

- Merci beaucoup Logan, vous pouvez disposez.

Après un hochement de tête, il remonte dans la voiture et vas la garer plus loin. Ma mère se tourne vers moi, je la dévisage.

- Tu as tellement grandit ! S'exclame-t-elle même si je n'ai pas grandi d'un centimètre depuis les vacances d'hiver. Tu es si belle, plus que dans mon souvenir. Je suis si heureuse de te voir. Tu est enfin devenue une adulte accomplie.

- Je n'ai pas encore dix-huit ans. Je ne suis légalement pas une adulte.

- Il ne saurait tarder. Deux semaines, ça passe assez vites.

Elle se tourne vers la porte et reprend :

- Rentrons il est tard. Tu dois avoir faim après toutes cette route ? Montons, je crois que le dîner est servis.

Après avoir monté la quinzaine de marche qui mènent à l'entrée. Je rentre dans la maison,. Je dois avoué que cet endroit m'avais manqué. Du mobilier design côtoie des meubles anciens dans un ensemble très harmonieux. Le grand escalier ce séparant en deux extrémités se tient devant moi. Nous passons dans la salle de droite, la salle à manger, une grande table se trouve au milieu de la pièce. Les couverts sont dressés pour trois personnes.

- Quand père arrive-t-il ? Je demande.

- Je crois qu'il ne va pas tarder.

Des bruits de pas résonnent derrière moi. Je me retourne et mon père apparaît dans mon champs de vision. Il a les mêmes cheveux châtain que moi. Il s'avance et me prend dans ses bras.

- Comme tu m'as manqué, me dit il.

Je pourrai presque croire à ses paroles, tellement il a l'air s’encire. Mais pourquoi m'avoir envoyé dans une pensionna dans lequel je ne me suis jamais sentie à l'aise si je lui manquai réellement ?

Une fois Assise entre mes parents, le dîner arrive.

- Alors comment s'est passé la fin de ta dernière année de lycée ? Me demande ma mère.

Je répond le seul mot qui me vient à l'esprit :

- Catastrophique.

- Évidemment que non, voyons, s'exclame mon père. Tu as eu ton Baccalauréats. Ça n'a pas pu être une catastrophe dans se cas.

Je décide de ne pas argumenter. Je sais déjà que j'aurais tord. Pour la dix-septième année consécutives, il ne décrochera pas le prix du meilleur père de l'année.

Ma mère me raconte comment son séjour en Grèce s'est passé. Elle a toujours aimé voyager, découvrir le monde.

En la voyant si joyeuse, je ne peux pas m'empêcher de sourire. Sa joie a toujours été contagieuse.

-Il paraît que vous avez eu de la visite en mon absence, dis-je lorsque ma mère à terminer son récit.

Il a l'air tendu. Il vient de se redresser sur son siège comme lorsque je prononce un juron.

- Suite à la mort de ta grand mère nous avons reçu des membres lointains de ma famille, déclare mon père.

- Logan m'a annoncé que vous allez me parler de la visite d'un jeune homme, dis-je en changeant totalement de sujet..

- Je crains que Logan ne t'ai tout dévoilé trop vite. Nous en reparleront plus tard si tu veux bien ? Et si on passait au dessert ? Demande mon père.

- Excellente idée, répond ma mère. Je crois que c'est de la tarte au citron.

Ces changements de sujet à peine suspicieux ne m'avaient pas manqués.


Après avoir mangé le dessert, je vais dans ma chambre. Elle est une grande avec des baies vitrées pour pouvoir admirer l'océan. Un grand lit double se tient au milieu de la pièce contre une tête de lit, qui de l'autre côté est un bureau.

Je m'allonge sur mon lit, lessivé par cette journée. Mon regard haire dans cette pièce impersonnelle jusqu'à tomber sur ma bibliothèque. Toute fine et remplie à cracker, elle contient tus ce qui me faut pour me vidé la tête et partir à l'aventure sans dépasser ses quatre mures. Je me lève, prend un roman et me dirige dans la salle de bain. Je me fait couler un bain moussant puis m’installe dans la baignoire. Je commence ma lecture, un livre de fantasy dans lequel une invocatrice s'allie à un prince sarcastique pour sauver son royaume. Je lie jusqu'à ce que je commence à battre des paupière puis vais me coucher.


Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant