Chapitre 8 : La morte ressuscitée

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Rebonsoir / Rebonjours. Même si j'avais très envie de vous faire attendre plus longtemps, je vous mets la suite.

Bonne lecture à tous !!


- Non ! S'écria Clarke. On ne peut pas la laisser tombé comme ça sans avoir rien tenter pour la sauver.

Henri : Clarke, elle n'est plus et l'unique chance que tu as de la ressuscité c'est... (NDA: shatter me) Il s'interrompt et écarquille les yeux au max possible. Tous attendent la suite, ils l'observent attentivement et se demande pourquoi s'est-il arrêté. 

Eh bien, la réponse est simple. Je suis sous ma forme spectrale devant tout le monde mais apparemment seul Henri peut me voir. Je lui fais signe de ne pas continuer la fin de sa phrase. Je ne veux surtout pas que ma sœur ou une personne qui m'aie chère meurt pour moi. Je n'en vaux pas la peine.

Moi : Dit leur que je reviendrai et qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Et, (je me mets face à Henri, pose une main sur son cœur et le regarde droit dans les yeux avec détermination et tristesse) si je ne m'en sort pas, tu feras ce qu'il est nécessaire de faire. NON ! C'EST UN ORDRE !Tu devras vous effacé la mémoire et ne plus prononcer mon prénom ou parler de quoi que ce soit en rapport à ma misérable personne. (je pose ma tête sur son torse) Même si ça me crève le cœur de ne plus vous voir (je tourne ma tête en direction de Diana) et que je n'aurai pas le temps de lui dire à quel point c'est une personne extraordinaire et magnifique, (je détourne mon regard et repose mon front contre son torse) j'aurai quand même eu une belle vie (mes larmes coules en continue et bizarrement mouille le tee-shirt de mon meilleur ami mais je sourie un brin nostalgique)

Je me redresse, essuie mes larmes, me place debout en face de mon corps sans vie et éclate d'un rire sans joie. Il est même remplit de haine, de colère et de rage envers moi-même qui suis incapable de faire les choses bien et dans les temps. Je pousse un petit cris de surprise en sentant une main me traverser dans mon dos pour empoigner mon cœur. Je n'eus le temps de dire ouf que la personne, je suppose, retire sa main imbiber de sang malgré mon corps spirituel et me pousse dans mon propre corps.

A peine une seconde plus tard, j'ouvre les yeux mais les referment aussi vite que je les ais ouvert. Je prends une grande bouffée d'air, je sens mon corps tout engourdi et douloureux, je réussis tout de même à porter ma main droite sur mon cœur. Je ressens quelque chose d'étrange, j'ai comme l'intuition qu'un truc en moi ou plus précisément dans mon cœur a changé. Mais je n'arrive pas à savoir quoi et ça m'énerve, m'enfin bon passons ! Je suis en vie, c'est pas le plus important !? Non ?

Je me décide à rouvrir mes mirettes. Je m'habitue petit à petit à la luminosité, je regarde autour de moi et tous sont estomaqué et la seule chose qui me vient à l'esprit c'est «quoi », alors spontanément.

Moi : Quoi ?

Nami : "Quoi", c'est tout ce que tu trouves à dire après avoir franchis les portes de la mort.

Moi : Euuuuhhhhh, techniquement j'étais morte, c'est vrai mais je n'ais pas franchis les portes tout du moins j'allais le faire jusqu'à ce qu... je m'arrête avant de dire un mot de plus pour que je règle le problème moi-même. Bref, maintenant qu'il n'y plus de quoi s'inquiéter. Fais-je avec un faux sourire en tentant de me lever mais seuls mes orteils et mes mains bougent.

Je décide de patienter le temps que je puisse ressentir mes membres pour pouvoir ensuite prendre la poudre d'escampette. Je ferme mes yeux dans l'intention de me reposer en attendant mais je ne pus restée dans le calme très longtemps donc je laisse seulement mes yeux clos.

Raven (me met une tarte monumentale ce qui me fait immédiatement ouvrir les yeux) : T'as certainement pas intérêt à t'endormir (voyant que j'allais protestée) N'ose même pas y penser, tu n'avais qu'à pas commencé à faire des conneries, imbécile !

Je prends un bonbon arlequin de ma poche, le déballe tranquillement et le mets dans ma bouche. Je réduis en cendre l'emballage plastique qui s'éparpille dans les airs.

En regardant mes mains je me rappelle que je suis toujours à demie transformer. Alors je reprends forme humaine sauf que comme chaque fois depuis quelque temps je rencontre le même problème c'est-à-dire que j'ai encore mes oreilles de louve qui me rende adorables vu leur têtes. 

Depuis que je mangeais mon bonbon, les discutions étaient animé. 

Je reprends petit à petit la mobilité de mon corps, même si je me sens engourdi, je ne souffre plus au point de me dire que je veux mourir pour en finir. Physiquement ça va mieux, enfin presque, petit détail je suis toujours empoisonnée. Mais plus je réfléchis plus je me rends compte que je suis en perpétuelle souffrance morale et je n'arrive pas à oublier, à mettre mon passé derrière moi. Je souffle de lassitude en m'en rendant compte. Les personnes les plus proches de moi qui m'ont entendu m'interroge du regard.

Moi : Laissez tombé ! Je réfléchissais, c'est tout !

Aillant marre de cette situation ou rien ni personne ne bouge, je me lève avec conviction...

Octavia : Qu'est-ce que tu fais ?

Mais j'ai vite déchanté, je me suis levée trop vite et dans le coup je tangue fortement.

Octavia : (se lève, me maintient les deux pieds sur terre m'empêchant de me trouver encore une fois au sol) Tu tiens à peine debout !

Moi : (levant un sourcil) C'est censé être une phrase réconfortante ?

Octavia : Non, j'énonce un fait.

(NDA: shout out to my ex) 

Je me tourne avec un air de  je-m'en-foutiste en direction de mes proches qui sont maintenant tous relevés, avec l'aide d'Octavia. 

Moi :Eh ben, la journée commence bien !

Raven :T'es sérieuse là ?

Moi :(haussant les épaules) Euhm... ouais.

Raven :J'ai envie de te frapper, tu m'exaspères dans ces moments là.

Moi :(souriant en coin) Seulement dans ces moments là ?

Raven :(roule des yeux) La ferme !

Jecommence à rire légèrement et Octavia me met une tape derrière latête en m'envoyant un regard noir. Mais j'avais toujours un petitsourire. Devant la scène mes amis se mettent à rire de soulagementtandis que les autres sourient. 

Kaya is a monsterWhere stories live. Discover now