Chapitre 18

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Le temps passa. Nous étions désormais au mois de juin, la fin de l'année scolaire approchait à grand pas, ainsi que les épreuves de baccalauréat et les grandes vacances (synonyme d'ennuie pour moi). Mais la chose qui approchait surtout et qui me faisais extrêmement peur c'était le départ d'Alex. Il était censé rester seulement jusqu'à la fin de l'année scolaire. Pour ce problème Alex et moi n'avions toujours pas trouvé de solutions... mais il restait encore un mois, alors disons qu'une idée miracle pouvait encore venir. En parlant d'Alex, nous avons fait beaucoup de progrès !On était désormais totalement habitués à rester ensemble et on s'entendait même plutôt bien. Avec Liam cela faisait donc trois mois et six jours que nous sortions ensemble, et on s'entendait toujours aussi bien, on avait appris à se connaître et il m'avais même inviter à manger chez lui, j'ai donc rencontré sa famille. Sa sœur et son frère, je les connaissaient déjà, en revanche j'ai rencontré sa mère, une femme très gentille avec qui je pense avoir tissé des liens d'amitié. Pour le remercier de m'avoir inviter chez lui, j'avais fais de même. Il avait donc rencontré "mes parents", ces derniers au début l'ont regardé avec dégout, mais finalement contre toute attentes ils l'avait bien aimé (malgré leur première rencontre). Liam avait sut leur parler, en revanche durant ce repas il m'avait complètement oublié... surement le stress.

Un jour, en plein milieu de la nuit, alors que je dormais paisiblement, une douleur horrible me traversa la main. Je me réveillai en poussant un cris. La douleur était si forte que je pensais que j'allai m'évanouir. Et malheureusement je n'en fit rien, je restai réveillée à devoir endurer ce supplice.

Je devais faire quelque chose pour que ça cesse : il fallait que je retrouve Alex.

Je sortais de ma chambre en chancelant. La douleur augmenta encore, j'étouffa un cris. J'entrai dans celle d'Alex, évidemment il n'y était pas. Mais où est-il ?! Je le chercha partout, dans le grand salon, dans le petit, dans les toilettes, les salles de bains, la cuisine,... partout. A chacun de mes pas la douleur s'intensifiait, je sentais que mes forces diminuaient, que les battements de mon cœur ralentissaient, que mes yeux perdaient de minutes en minutes un peu plus de leurs étincelles, de leur vie.

J'allai regarder une seconde fois dans la chambre d'Alex quand j'entendis un crie. Sans même réfléchir je courais dans la direction d'où elle était parvenue : le jardin. Une fois arrivé, ce fut le choc. La personne qui avait poussé ce crie n'était monsieur parfait, ce n'était pas Jean, ni Charles, ni Charlotte. C'était Olivia. Elle était en pleure, elle avait quelque chose de visqueux sur les mains, le reflet de la lune lui donnait une allure fantomatique. En me voyant elle commença à parler vite et de manière incompréhensible.

- Je... je n'ai rien fait... c'est pas moi... il allait bien et d'un coup, il... je n'ai rien fait...

J'aurai voulue lui demander de se calmer et de m'expliquer mais je n'arrivais pas à parler, la douleur était encore là. Je me mis à genoux, je n'arrivai plus à tenir debout. Et c'est là que je le vis. Alex. Il était derrière Olivia, inconscient. Du sang coulait à coté de lui, c'était ça qu'Olivia avait sur les mains, le sang d'Alex. Il est mort ?

Je rampai jusqu'à lui, je me refusais de le croire, Alex ne pouvait pas mourir ! Les rayons de la lune lui donnaient le teint blanchâtre, ou bien était-ce la mort ?Je lui prit la main, si il doit mourir il est hors de question qu'il soit seul. La douleur disparue, je ne ressentais plus rien. Et je récupérais j'usage de la parole.

- Alex... je t'en pris, je t'en supplie, ne meure pas.

Une larme coula sur ma joue, suivit par plusieurs autres. Il ne bougeait pas. Je l'avait perdu lui aussi. Et dire que je n'avais même pas eu le temps de lui dire qu'il que c'était un ami génial. Je n'avais pas eu le temps de lui dire adieu. Les gémissements d'Olivia disparurent, il n'y avait plus aucuns autres bruits, hormis une respiration de plus en plus forte, et ce n'était pas la mienne. Mais plus cette respiration augmentait de volume et plus la mienne diminuait.

Liés à jamaisWhere stories live. Discover now