Chapitre 3

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J'étais en train de descendre l'escalier principal tout en regardant lehall ou l'agitation avait cessé, ce qui signifiait qu'ils étaient bientôt là...Je n'avais même pas atteint la dernière marche quand la porte sonna. Jean,notre domestique en chef entreprit d'ouvrir la porte. Et la porte s'ouvra.Charlotte et Charles entrèrent dans les halls pour saluer nos inviter, pour mapart j'étais pétrifiée. Alex. Ou plutôt le gars qui à une voix magnifique maisqui l'utilise pour crier. Le même qui m'avais repoussé au sol avec son pied.Alex. Le fils des concurrents de Charles. Il était là, il saluait ses hôtesd'une poignée de main ferme et professionnelle. Et c'est à ce moment qu'il levaenfin les yeux sur moi. Charlotte me regardai et me fit un signe de la maingracieux pour me demander de venir les rejoindre, l'air de dire : " allermontre nous pourquoi on t'a adopté ! Montre leurs...". Et ma scènepréférée commença. Je me ressaisie et prit mon plus beau sourire, puis j'allaisaluer nos inviter.- Enchantée de vous rencontre monsieur Hollandie et également de vousrevoir madame Hollandie. - Moi de même Diane.Me répondis la mère d'Alex d'une voie douce et sincère, avant dereprendre la parole.- Il me semble que tu ne connais pas encore mon fils, je te présenteAlex. Ce dernier restait droit, comme si de rien n'était. Je m'approchai de luiet lui tendit ma main droite. Après une seconde d'hésitation il serra ma maintoujours dans les aires. Je la lui serrai peu être un peu plus fort quenécessaire, tout en lui disant. - Il me semble que nous nous sommes entre aperçus aujourd'hui dans lescouloirs de mon lycée, je me trompe ?Je le défiais de mon regard bleu comme le ciel d'été, il me fixa. Ilsemblait éprouver toute sorte d'émotions, à la fois de la surprise, peut être unpeu d'admiration et beaucoup de colère qu'il arrivait parfaitement à cacher auxautres, mais pas à moi... je voyais dans son regard toute la haine qu'iléprouvait envers moi. Pourtant, je n'avais rien fait... se devrait être moiplutôt qui devrait être en colère et non l'inverse. - Oui effectivement il me semble également t'avoir vu de loin. Nous nous foudroyions du regard l'un et l'autre. La tension étaitpalpable. Charlotte, toujours les mots qu'il faut, nous invita à passer àtable, ce que nous fîmes. Nous étionsinstallés sur la table de la plus grande salle à manger. Les domestiquesavaient sorties les couverts en argent, preuve que mes parents adoptifsvoulaient impressionner leurs convives. Il est vrai que la réélection se dérouleral'année prochaine, donc il serait grand temps de commencer le projet. Et pourcela quoi de mieux qu'un repas autour d'une belle table ?Charles et Mme. Hollandie étaient placés aux extrémités de la table,Charlotte, elle, était à la droite de Charles et inversement le mari de Mme.Hollandie était à sa droite. Je me retrouvais donc à la gauche de Charles etAlex à la gauche de sa mère. Alex ne m'avais plus regardé depuis, il gardaitles yeux baissés, mais pas comme si il avait honte, non, on aurait dit qu'iltremblait de colère et qu'il était obliger de garder la tête basse pour ne pasexploser. Pour ma part cela m'arrangeais, j'en oubliais presque sa présence. Lerepas commença, la tension diminuait au fur et à mesure des conversations,évidement moi et Alex ne disions pas grand chose mise à part quand on nous adressaitla parole, comme on me l'avait appris. La conversation avait été de la météo àla pauvreté dans le monde. Charles n'avait pas encore osé aborder la questiondu nouveau quartier. Au bout d'une heure de conversation autour d'un bon repasfait de caviars et autres plats somptueux, Mme. Hollandie pris la parole. - Nous avions une requête à vous demandez à vrai dire... et c'estd'ailleurs la raison de notre visite impromptue. - Je vous écoute, que pouvons-nous faire pour vous ?Avait répondu Charles la voix pleine de curiosité. Et pour une fois sefut M. Hollandie qui parla.- Eh bien voilà, comme vous le savez surement, vous avez le meilleur lycée de tout le pays et nous nous disions que peu être... notre fils pourraisl'intégré ?Un silence se fit entendre dans toute la salle, Charles et Charlotte seregardaient plus qu'étonnés de cette demande. Et moi j'en avais lâché mafourchette, je n'en revenais pas ! Alex ! Dans mon lycée ? Il était vrai que lelycée Acadet était le meilleur et deloin de tout les lycées du pays, il avait un taux de 98% des élèves ayant lebac à la fin de l'année, il y comptait 10 000 étudiants et contenait dans les 5000 salles, les classes étaient de 25 élèves maximum et il y avait environ 1000 professeurs et je ne sais combien de personnels. Donc il était logiqued'envoyer ses enfants dans ce lycée, surtout quand cet enfant est Alex...Charles ayant repris ses esprits continua. - Pourquoi vouloir faire entré votre fils dans un nouveau lycée au beaumilieu de son année de baccalauréat ?Cette fois se fut Mme. Hollandie qui répondit. - Il est vrai que nous aurions dut le faire dès le début de l'année maisl'idée ne nous ai venu que maintenant. Nous pensons mon mari et moi même que seserai une bonne expérience pour lui de passer une année loin de chez lui pourqu'il devienne plus autonome. Ne vous inquiéter pas, Alex à largement le niveaupour y entrer, d'ailleurs nous avons déjà pris la liberté de l'y inscrire et ledirecteur l'a tout de suite accepté. Et c'est pour ça que Diane la croisée, ilen faisait la visite. - Si je comprends bien toutes les démarches ont été faites, alors en quoipouvons-nous vous aider ?Je n'en revenais pas, Alex va vraiment rejoindre mon lycée. J'entreprisun coup d'œil vers lui, il ne bougeait pas, il avait encore la tête penchée,mais je voyais ses lèvres trembler, il pleure ? J'imagine que se doit être uneénorme humiliation pour quelqu'un comme lui. Charlotte compris avant Charles etdit.- Vous avez besoin d'un endroit où héberger votre fils. Votre maisonétant à 3 heures de routes d'ici. C'est bien ça ?- En effet Charlotte. Nous sommes venus jusqu'ici pour vous demandez sisa ne vous dérangeait pas si Alex séjournait chez vous durant l'année scolaire.Et là, se fut le choc. Ma tête explosais intérieurement, tout ce quej'espérais c'était que Charles dise non, quelque chose comme " on en adéjà bien assez de Diane !", mais... il ne fallait pas rêver. - Mais bien sur ! Pas de problème ! Alex peut rester autant qu'il veut. Dommage.

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