Chapitre 9

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Le lendemain, j'espérais secrètement revoir Liam. Mais d'après ce qu'il m'avait dit, sa mère était désormais seule à devoir s'occuper de trois enfants, elle n'avait surement pas d'argent à gaspiller dans le meilleur lycée du pays... ce qui voulait dire que le seul endroit où je pourrais le revoir se serai au parc. Et moi c'était, la veille, probablement la dernière fois que je passais devant.

Dans la limousine, on avait clarifié la situation : Frédéric devait nous prendre, moi et Alex, chaque matins et chaque soirs, et, si pour une raison ou une autre un de nous deux avait un problème et ne pouvait pas rentrer ou aller au lycée, il devait prévenir Frédéric et SEULEMENT Frédéric ! Les règles étaient fixés et désormais je ne me ferais plus avoir. La journée commença. J'était déjà à plus de la moitié de ma journée quand, en pleine heure de mathématique, je me surpris à pensé à Liam. Je voulais le revoir. J'en était à présent certaine. Mais comment ? J'avais eue la "brillante" idée de faire en sorte de ne plus jamais rentrer à pieds le matin même, sur le moment cette "mise au point" m'étais parue bonne. Que faire ? Décider d'attendre et de laisser le hasard faire ? Ou bien, mentir à Frédéric ? Si je mens à ce dernier, cela voudrait dire que je ne valais pas mieux qu'Alex. Ma tristesse ou ma dignité ?

- Miss Parfaite ?

Je sortis aussitôt de mes pensées. Et cette voix... j'aimais tellement cette vois. Dommage que la personne à qui elle appartenait ne soit pas plus comme cette voix : douce et pleine de bonté.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Le cours est terminer. Depuis au moins 6 minutes.

Ce n'est cas ce moment que je m'aperçus que la salle de classe était complètement vide. Alex se tenait devant ma table, debout, avec un air étrange dans le regard, il était... inquiet ?

- Oh... désoler. Je... j'était dans la lune.

- Oui, j'ai vu ça. Tu es sur que tout va bien ?

- Pourquoi ? Ca t'intéresse ? Bizarrement, j'ai pas passer une bonne nuit. Peu être si je n'était pas rentrer à pieds je me serais sentie mieux aujourd'hui... tu voix de quoi je veux parler ?

- Oh ! Ca va !Je voulais juste savoir comment tu allais. Pas la peine d'en rajouter.

Il avait dit cela avec colère et agacement, comme si je l'ennuyais à en reparler. Que devais-je répondre ?

- Oui, sauf qu'aux dernières nouvelles, j'ai toujours pas eu mes excuses.

- Bonne chance pour les avoir, car c'est pas près d'arriver.

Et à ces mots, il partit. Il faisait toujours ça : fuir.

Ce que je lui avait dit n'était pas un mensonge. Enfin, pas totalement. Si il m'avait attendu, je n'aurais pas rencontré Liam et je n'aurais pas non plus passer la meilleure soirée de toute ma vie. Mais, si il m'avait attendu, je n'aurais pas à souffrir de cet rencontre avec Liam, je n'aurais pas à souffrir de ne plus le revoir. Et là, j'en revenais à mes questions : hasard ou mensonge ?

La journée se passa vite, même si je continuais de pensé sans relâche à Liam. Dès que je fermait les yeux, je le revoyais avec un air inquiet. Nous devions, moi et Alex, commencer à travailler sur notre exposé en histoire. Si on a pas le choix de le faire, autant le faire le plus vite possible pour sans débarrasser. Le soir, nous sommes aller dans le petit bureau du manoir. Je voyais bien que monsieur Parfait avait le même enthousiasme que moi sur le fait de travailler tout les deux. Et en plus de ça, je pense qu'il m'en voulait encore pour notre "conversation" faite quelques heures plus tôt, même si personnellement, je ne voyais pas vraiment pourquoi il c'était mis en colère... je lui posa donc la question.

- Alex ?

- Oui ?

- Pourquoi on arrive pas à s'entendre ?

- Je ne sais pas. Toi tu dirais que c'est à cause de quoi ?

- Et bien... je dirais, que notre relations à très mal commencer, et qu'elle a très mal continuer.

- Voilà, tu as ta réponse !Pourquoi cette question ? Tu veux encore qu'on devienne amis-amis ?!

- Mais non... je pense que de toute façon pour ça c'est trop tard. Je me demandais juste si il y avait des chances pour qu'un jour on arrête de se crier dessus et de se faire des crasses.

- Ouais, ouais... pour le moment, et si on commençait par faire cet exposé ?

- Ouais ! Allons' y.

Bizarrement, tout se passa bien. Et après avoir travailler avec lui, je devais bien admettre qu'il était en effet très intelligent. Nous avions réussis à ne pas se prendre la tête et j'avais même réussie à le faire rire à une de mes blagues nul. Etait-ce si dur de croire qu'il pouvait ne pas être si méchant finalement ? Oui, ça l'était. 

Liés à jamaisOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz