Chapitre 13

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Je passai une semaine à l'hôpital, tout en veillant à ce qu'ils me gardent en observation. Un policier était venu pour que je lui explique ce qu'il était passé, mais à vrai dire, je ne 'avais pas quoi lui dire, mise à part: "une voiture nous à foncés dessus et Frédéric est mort". L'enterrement de ce dernier c'était déroulé durant cette semaine, mais les infirmières, dont Corinne, m'avait  refusé d'y assister, soit dit s'en que je n'étais pas encore tout à fait remise ... je les haïssais. Ils m'ont empêché de dire un dernier au revoir à mon ami, ils m'ont empêché de me pardonner pour ce que j'avais fait, pour sa mort. Cependant, Alex et moi avons passé toute la journée à nous souvenir de tous les bons moments passé avec Frédéric. Mes "parents", étaient  passés juste une fois, et quand je dit passer, je veux dire ouvrir la porte de la chambre et repartir. En revanche, d'après ce que m'avait raconté Alex, Charles et Charlotte étaient restés dans sa chambre pendant au moins deux heures ... juste ce qu'il faut pour que ses parents voient à quel point il s'occupe bien de leur fils. Ils me dégoûtaient. 

On y était, ce jour ci, c'était le jour de notre sortit de l'hôpital. Une semaine que je n'étais pas sortie. J'avais hâte de retourner dans ma chambre, de retrouver mes repères, de revoir Nila et également de reprendre les cours... même si il y aurais Olivia. Seulement une semaine c'était écoulée et pourtant il c'était passé tellement de choses. J'avais l'impression d'avoir pris au moins cinq ans de plus.

Corinne s'approcha de moi alors que j'étais en pleine réflexion, assise sur le lit, ma valise à côté de moi ( Jean m'avait apporté quelques vêtements de rechange ).

- Tu es prête ma belle ?

Elle m'énervais. Au début, quand je mettais réveillée je mettais dit qu'elle étais gentille, mais plus elle parlait et plus elle m'énervais. Ma colère contre elle n'avais cessée d'augmenter depuis sept long jours, je n'en pouvais plus !

- Vous vous souvenez quand je suis arrivée ici ?

- Euh... oui pourquoi ?

- Je vous avais appelée "madame" et vous m'aviez demandée de vous appeler Corinne, vous vous en souvenez, n'est-ce pas ?

- Oui bien sur, je ne vois pas où tu veux en venir...

- C'est très simple, je vous demande de ne pas m'appeler "ma belle", car je ne suis à personne et surtout pas à vous. D'ailleurs, vous savez quoi ? Ne m'appelée plus du tout. Je ne veux plus vous voire, plus jamais.

- Je... je euh... je vais partir dans ce cas...au revoir, mademoiselle.

- Oui, adieu Corinne.

Et elle partit en refermant délicatement la porte derrière elle. Ce n'étais pas dans mes habitudes en général de me comporter ainsi... mais j'en avais plus que mare que tout le monde ne me prenne pas au sérieux, j'avais vue la mort de près et désormais rien ne me faisais plus peur.

On frappa à ma porte.

- Oui ?

Alex apparu dans l'encadrement.

- C'est normal que j'ai vu ton infirmière sortir de ta chambre les yeux en larmes ?

- Ah euh... je suppose que oui...

- Qu'est-ce que tu as fait... ?

- Rien, rien, elle m'énervais c'est tout, on aurait dit qu'elle me prenait pour une enfant et qu'elle avait pitié de moi... j'ai horreur qu'on ai pitié de moi.

- Tu es pas croyable Diane Sailly.

- Je vais dire que c'est un compliment... Pourquoi es-tu venu ?

Liés à jamaisWhere stories live. Discover now