prologue

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 À seulement 16 et demi, Jellal Fernandez est, un habitué des tribunaux. En effet il a commit plusieurs petits délits, il s'en est toujours tiré avec des heures de travaux d'intérêt générale ( TIG). Il a une quinzaine de mentions à son casier judiciaire, mais cette fois c'était la fois de trop. Ses amis et lui ont été trop loin, un homme a été grièvement blessé. Rien ne prouve que Jellal fait partie des agresseurs, mais les témoins sont persuadés qu'il était présent. Il faut dire qu'il est reconnaissable avec son tatouage à l'œil droit, ainsi que ses cheveux bleus. Un avocat commis d'office lui a  été assigné, Maitre Atlas Scarlet cet avocat est habitué à défendre les ados en perdition. Quand on lui a confié le dossier de Jellal, il l'a étudié attentivement. Il aime connaître l'histoire des jeunes, qu'il défend. L'histoire de Jellal n'est pas des plus heureuses, né un 14 février 2000 d'un père inconnu et d'une mère toxicomane. Il avait été placé en couveuse, car il est né prématurément et dépendant à la cocaïne, dépendance à la drogue transmise par sa mère. Une mère qui n'avait pas arrêtée de se droguer, alors qu'elle était enceinte. Ce n'était  pas une celle-là, non s'en n'est pas une, pensa Atlas. Jellal a été prit en charge par les services sociaux, dès que les médecins le laissèrent sortir. Il passa de famille d'accueil en famille d'accueil, de foyers sociaux en foyers sociaux. Ce qui était souvent le cas pour ces jeunes, Jellal n'avait pas fait exception. Atlas aurait dû s'en douter, c'est souvent le cas des jeunes délinquants. Atlas releva aussi que Jelllal était un excellent élève, ce qui pouvait être un bon point. Mais malheureusement Jellal ne vas plus au lycée, il devait trouver une solution pour ce gamin. Connaissant le juge chargé c'etait la préventif et le centre fermé pour mineur, qui attendait ce jeune. Il regarda la longue liste de nom, les noms des anciens familles d'accueils qui avait prit Jellal en charge. Atlas avait l'espoir que l'une d'entre elles pourraient lui parlé de Jellal, il voulait la certitude que Jellal n'était pas violent. Il commença à les appeler une par une, certaines refusèrent de répondre d'autre nurent pas le temps à lui consacrer. Puis une petite partie lui répondirent que Jellal avait eu des accès de violence chez eux, mais toujours envers lui jamais envers les autres. Que c'était un chouette gamin qui ne demandait qu'à être aimé et reconnu, qu'il ne ferait pas de mal à une mouche. Une de ces familles révéla à l'avocat qu'elle aurait aimée l'adopter, mais les services sociaux leurs avaient retirés Jellal. Sans aucune explication, une fois qu'ils avaient reçut leur demande par écrit. La pauvre femme au téléphone en pleurait encore, Atlas comprenait la douleur de cette dame. Qui avait perdu sans explication un gamin qu'elle et son mari avaient beaucoup aimés. Elle avait accueillit Jellal alors qu'il avait 1 ans et demi, il avait déjà trois familles d'accueil avant d'arriver chez elle. Les services sociaux lui avait retirés alors que le petit avait 5 ans, cela a dû être traumatisant pour Jellal. Lui qui devait considérer ces personnes comme ses parents, cela avait dû être aussi dure pour ce couple qui voulait offrir un foyer stable à cet enfant. Cela avait été le début de la dégringolade sociale de ce jeune, il passa de famille en famille, parfois battu, parfois négligé. Quand une famille lui portait l'amour et l'intérêt dont il avait besoin, l'assistante social chargée de lui le retirait immédiatement. Le plaçant dans des foyers en attendant, de le remettre dans une autre famille. La seule chose qui le faisait tenir c'était l'école, Jellal aimait apprendre cela lui permettait, d'être vu autrement que comme un gamin de la DASS. L'avocat entra aussi en contacte avec les anciens instituteurs et professeurs de Jellal, beaucoup avaient été désolés d'apprendre qu'il avait mal tourné. Enfin beaucoup des instituteurs avaient été  désolés, ils acceptèrent de discuter de Jellal avec l'avocat pour l'aider à sortir Jellal de ce mauvais pas. Ce qui permit à Atlas de mieux cerner Jellal, les instituteurs étaient tous d'accord pour dire que Jellal n'était pas un gamin violent. Ils disaient qu'il était plutôt du genre, à prendre les coups pour protéger les autres, sans jamais rendre les coups. Qu'il était un élève studieux et appliqué, qu'il ne cherchait qu'à bien faire. L'avocat en renconta quelques uns pour recueillir leurs témoignages, quant aux professeurs ils décrivaient Jellal comme un jeune au fort caractère. Mais certains d'eux disaient que c'était dû à, ces changements de famille et d'établissements à répétition. Jellal ne trouvait jamais sa place, il ne trouvait jamais de reconnaissance non plus. Mais que c'était un jeune avec un bel avenir, si il pouvait enfin trouver une certaine stabilité, mais surtout si quelqu'un lui donnait sa chance. Atlas ne c'était pas trompé, Jellal était un bon gamin à qui les services sociaux n'avaient donné aucune chance. Un gamin que l'on avait laissé partir en vrille, il en avait mare de ce système qui ne voyait pas la souffrance des jeunes, dont les sevices sociaux avaient la responsabilité. Il referma le dossier et regarda l'heure, il ne devait pas être en retard car le juge Caprico n'était pas du genre à être en retard, ni à aimer les retards. Il partit de son bureau, il n'avait pas rencontré Jellal, puisque à la base ça devait être un de ses collègues qui devait ce charger de son dossier. Mais celui-ci voyait Jellal coupable, leurs patronne avait donc donné le dossier à Atlas, qui lui trouvait toujours les bons côtés de ces jeunes. Il fera donc la connaissance de Jellal au tribunal, Atlas arriva au tribunal, gara sa voiture, prit le dossier du jeune Fernandez et entra dans le tribunal. Jellal etait assit entre deux policiers, il avait le teint blafard, l'air absent, il avait l'air si jeune malgré ses 16 ans et demi. Atlas avança vers son client qui ne leva pas les yeux, les deux policiers saluèrent l'avocat. Qui n'était pas très bien vu par les forces de l'ordre, car il trouvais toujours le moyen de faire acquitter les jeunes qu'il défendait.

jerza : Mauvais garçonsWhere stories live. Discover now