Chapitre XIVIII

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Ne me mépriser pas s'il vous plait, car si vous étiez à ma place qu'aurez vous fait? Je ne sais pas qui je suis, je ne connais pas mon âge. J'ai aucune information sur moi, je me pose la question si quelque part il y'a quelqu'un qui me cherche. Un homme Quid ke ne connais pas débarqué dans ma vie en prétendant être mon époux c'est inconcevable. Les filles elles sont magnifiques mais je ne sais pas il y'a quelque chose en moi qui les repousse. Honnêtement j'aimerai être mère, mais pas maintenant, ce n'est pas le bon moment, et s'il était mon époux il l'aurait compris. Vous vous demandez sûrement pourquoi je le dis, concrètement je ne peux rien vous affirmez mais cette en voix en moi me le souffle et je lui ferai confiance. Ces flash me reviennent, tout est trop blanc et je ne peux lui faire confiance pour lui poser des questions.
  En parlant des loups, je les vois rentrer dans ma chambre.
_ comment te sens tu? Dois je appeler le docteur?
   Préférant ne rien, je trouve que secouer la tête négativement est préférable.

_ je sais que c'est trop brusque depuis ton réveil, mais je suis tellement ému que je ne cesse de commettre des erreurs.
_ s'il te plait serait ce possible qu'elles ne m'approchent ?
Voyants son regard je comprends l'avoir vexé mais je n'en ai que faire.
_ que veux tu manger?
_ étant donné que tu es mon époux t'es censée tout savoir sur moi lui avais je dit avec sarcasme
  Une fois de plus je l'ai vexé. Je le vis baisser la tête et passer sa main gauche dans ses cheveux, il est nerveux, je ne me demande pas non plus comment je l'ai su mais c'est un fait.
_ c'est vrai tu as raison, donc viens avec moi alors.
Suite à cette phrase je regarde d'abord étonné puis triste.
_ excuse moi, j'avais oublié
_ je préfère rester ici finalement
_ c'est difficile pour moi, excuse moi ma belle
Détournant mon regard, les larmes coulerent en cascade. Je le sentis s'approcher de moi
_ je suis un boulet n'est ce pas? Tu en es déjà lasse je te comprends.
_ princesse ne pleures pas s'il te plait tu n'es pas un boulet, j'aime t'avoir avec nous. Je prendrai soin de toi et tout rentrera dans l'ordre. Il me souleva et me mit dans un fauteuil roulant.
Le plat qui me fut servit je le détestais et je me demandais comment avais je pu l'aimer un jour.

Plusieurs semaines voire des mois passèrent, et je vis le dévouement de Spencer à mon égard, il me massait personnellement, il était au petit soin. Il avait pris des congés expressément pour moi, pour que je ne puisse manquer de rien. Et passer du temps ensemble avait fait naître en moi des sentiments, je ne sais pas s'il les partagé car il ne me montre rien. Il ne m'a jamais embrassé en 5mois et demi, et c'est étonnant pour un époux. On dort ensemble mais il est distant. C'est lui qui me donne mes bains et jamais je n'ai vu du désir dans ses yeux. Jusque là les filles ne m'approchent pas. Il ne me dit rien, le pire c'est que tout est encore floue dans ma tête. Si seulement il pouvait me donner des indices. Je fournis des efforts dans ma rééducation je ne peux toujours pas marcher. Spencer lui il m'encourage énormément.

Comme d'habitude, les filles sont avec leur nounou, elles sont belles les filles mais cette barrière invisible m'empêche d'aller vers elle. Il faut que je trouve très vite le pourquoi. Quand je les regarde j'ai toujours cette impression qu'elles avaient gâché ma vie, je me déteste en le pensant,  malheureusement pour moi cette idée est restée dans ma tête.

Spencer ne veut pas que je descende aujourd'hui, il ne m'a pas dit pourquoi, étant donné qu'il ne m'a pas fourni des explications je vais l'agacer. Il ne semble pas avoir du temps pour moi.

J'ai tenu le coup jusqu'au soir, ne le voyant pas arriver, je descends. C'est difficile pour moi d'utiliser le fauteuil roulant. Je le déteste, je vois du monde dans le couloir, mais qui sont ces gens? Avait il des invités c'est pourquoi il ne voulait pas qu'on descende. Pour une fois j'aimerai jouer mon rôle d'hotesse. Une des servante m'a aidé à me préparer. Pour la forme j'ai mis des talons hauts, je ne veux pas décevoir mon époux. À mon tour de lui soutenir. Ça serait un pas en avant, comme me le conseille mon psy.

 La danseuse briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant