Chapitre XXIII

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Oui danser, m'aidait à évacuer mes sentiments. C'est seulement lorsque je dansais qu'un peu d'espoir me revenait. Spencer lui ne l'appréciait aucunement car il connaissait les effets de la danse pour moi. Il m'avait donc interdit d'effectuer un seul pas de danse sous peine de doubler ma torture. Et moi ne pouvant effacer la promesse faite à mon frère, j'éxécutais mes pas de danse en son absence.

  Bref je disais que durant une semaine je n'eus aucune nouvelle de Spencer. Je ne voulais pas m'inquiéter pour lui mais mon amour avait pris le dessus. Le peu qu'il m'en restait avait suffit pour me faire stresser. Déjà que j'étais très affamée, j'étais en piteuse état. C'est vrai qu'il lui arrivait de disparaître pendant des jours mais pas aussi longtemps. Et un mauvais présage broyait mon coeur.

Toute la journée je l'attendais mais il ne rentrait pas. Alors pensant être seule j'allumais la télévision, pour mon plus grand bonheur, une émission sur le ballet était diffusée. Je pris mes chaussons bien cachés dans ma valise et les enfilais avec hâte. La fatigue était à présent derrière moi, seul le moment présent comptait. Perdue dans la beauté de ce ballet, je n'avais pas entendu Spencer rentrer dans l'appartement. J'avais laissé la musique m'emporter loin de ce gouffre malsain dans lequel je vivais. Un sourire sincère naquit sur mes lèvres, ça fesait tellement du bien, je ne voulais pas qu'il puisse exister une fin malheureusement pour moi, je compris pourquoi on dit de ne pas rêver débout. Car une main me tira brutalement, me ramena à la réalité et me jetta au sol avec une telle force. Effrayée je m'étais mise à hurler de toute mon âme, croyant avoir à Faire à un bandit. Sauf que ce n'était pas le cas c'était Spencer. Il sentait fortement l'alcool, signe qu'il avait beaucoup consommé, le problème était que Spencer n'était pas un prisonnier de cette boisson. La réalité revint à moi quand je vis Spencer me retirer mon haut avec brutalité. Je réunis toute ma force pour le repousser mais il n'en tint pas compte. Au contraire, je reçus une gifle qui me fit encore hurler de douleur.

_ Spencer s'il te plait ne me fais pas ça, quai je fait de mal?vue te promets que je ne danserais plus jamais. Dès ce sœur je mettrais mes chaussons au feu et il n'y aura plus une once de leur trace. Le suppliais je en pleurant.

_ tu as fait tout celà pour ça bébé, alors savoure ton plat avec délice me sursurra t'il à l'oreille

Son haleine puait l'alcool. Il était saoul et dans son état il pouvait abuser de moi. Juste d'y penser et repenser me donne la nausée

Me débattant de toutes mes forces, pour échapper à ce qui pouvait arriver, Spencer se prit une gifle de moi. Vu son regard je venais de signer mon arrêt de mort. Car toute de suite il me ruait de coups. Mon corps déjà marqué , le fut à nouveau. J'avais très mal partout, je cessais donc de me défendre pour qu'il s'en aille loin de moi. Mais malchanceuse comme j'étais, ma prière ne fut point écoutée car la totalité de mes vêtements me fut arrachée d'un seul coup. Sans préliminaire et brutalité il entra en moi, aucun son ne fut à même de sortir de ma bouche, seules mes larmes étaient présentes sur mes joues.
Je ne sais pas durant combien de temps, Spencer fut en moi mais celà fut assez longtemps pour moi. Je voulais hurler de douleur, crient toute ma peine, m'enfuir mais mes forces m'avaient quitté. Je me faisais violer par mon propre époux, cet homme que j'avais aimé profondément, cet homme à qui j'avais tout donné voilà comment il m'honorait.  S'il était venu à moi sobre et m'avait demandé de le pardonner, de recommencer sur de bonnes bases je lui aurai donné cette chance. S'il m'avait montré comment il me désirait je serais laissée tomber dans ses bras . Mais suite à celà, je ne pouvais plus espérer attendre quelque chose lui je le détestais de toute mon âme.

Après qu'il ait terminé ce qu'il avait à faire, Spencer se rhabilla puis se tourna vers moi en me regardant avec  dégoût. Je ne savais pas à quoi il pouvait bien penser à ce moment et je m'en moquait royalement. Joignant le geste à la parole il me cracha au visage
_ t'es même pas capable d'être un bon coup. Ce fût sur ces mots qu'il s'en alla en zig_zaguant me laissant derrière lui en piteux état.

 La danseuse briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant