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J'entendais des voix peut-être dans ma tête, mais elles semblaient si réalistes. J'ai sursauté en sentant quelque chose se planter dans ma main. Comme une aiguille. L'odeur âcre de la cendre et de l'antiseptique imbibée la pièce inhibant mes sens. Je commençais à ouvrir les yeux faiblement lentement. Mon crâne me fit mal aussitôt que la lumière vive du plafond m'éblouissant les yeux.

Loukas-Elle donne quoi l'échographie ?

Inconnu-Je dirait qu'ils sont prêts il faut commencer l'injection tant qu'on le peut encore.

Loukas-Faite ce qu'il faut, j'ai besoin qu'ils se transforment.

Abriel-Mais s'ils venaient à mourir pendant le processus ? Vous avez pensez aux conséquences désastreuses que cela pourrait engendrer ?! Je ne sais pas si je veux participer à ça.

Elisabeth-Pourtant il va bien falloir que tu nous prêtes ton aide. On n'a pas le temps de penser à quoi que ce soit, c'est une course contre la montre avant que cette foutue meute de chiens ne nous retrouve et le retrouve lui ! Tu veux peut-être attendre bien sagement que l'on vienne te trancher la gorge ? Moi je refuse que l'on me brûle comme une putain de sorcière !

Abram-Tu sait que jamais je les laisserai te faire du mal.

Elisabeth-Je sait mon frère, mais j'ai bien peur que tu ne sois pas assez puissant contre eux. Rappelle-toi la dernière fois. On avait bien failli mourir !

Je sentais que mes mains étaient ligotées et ma bouche ne s'ouvrait pas. Mes yeux se mirent à s'habituer à la lumière vive. J'observais mon environnement mais lorsque je compris ou je me trouvais, je me mis à paniquer j'avait froid tout était si blanc et si glaciale. Jus une sensation dérisoire de déjà vus. Et ce bruits résonnant dans la pièce qui provenait des machines ne me disait rien qui vaille.

Abram-Il se réveille !

Je vis quatre personnes dont le visage m'était familier. Des vampires je présume. Il avait l'air si froid. Leur regard, posé sur moi, me donnait l'impression de n'être qu'un insecte dérangeant. Mes yeux balayaient frénétiquement la salle du regard observant tout ce qui serait susceptible de m'apporter des informations, c'est à ce moment que je pris conscience d'une chose pour le moins nouveau et surprenant. Il y avait une sorte d'appareil un écran rattaché à un support avec plein de bouton dont j'ignorais l'utilité. Puis en m'attardant sur l'écran je vis qu'il y avait une image figée représentant deux masses informe. Ces masses étaient entourées d'une sorte d'anneau enfermant ce que je présumais être du liquide. Les deux masses semblaient représentées des bébés miniature, une énorme tête et un tout petit corps. Ils étaient humains semblé humains en tout point. Tous à coup en comprenant de quoi il s'agissait, j'ai eu un sentiment étrange. Ce sentiment pesant écrasant mes peur épuisant mon chagrin. Quelque chose avait changé. Peut-être ma façon d'appréhender de concevoir. Deux petites formes minuscules si petite et pourtant si vivante. Penser qu'ils étaient là et les voir était deux choses différentes. Mes émotions me submergeaient semblables à un océan glacé sous un soleil de plomb. Une chaleur au milieu de ma poitrine malgré le froid ambiant de la pièce. Sous le coup de l'émotion je me rendu compte que tout était réel, bien trop réel. C'était comme se sentir a la fois important et conscient de tout. Il n'y avait pas que moi pas seulement. Je portais la vie, deux putain de vie que moi et Ethan avions conçu ensemble. C'était juste tellement trop. Alors que mes larmes ruisselant le long de mes joues froides. Malgré ce que je leurs et fait subir...malgré ce que j'ai dû subir ils étaient encore là. En fait ils ont toujours été là, depuis longtemps, bien trop longtemps. J'ai fini par comprendre qui était bel et bien réal...

Moi-Je....suis désolée....

Loukas-Commençées l'injection !

Abriel le stoppa net dans son élan. Il posa une main sur l'épaule de Loukas qui le fusilla du regard.

Abriel-Mais....non ! Ils risqueraient de mourir. C'est du suicide !

Elisabeth-Ah bon, et t'a une meilleure idée peut-être ? Parce que je suis toute ouïe.

Abriel-Et si ça ne marchait pas ? Hein ! S'ils mouraient dans le processus ? Ils deviendront des martyres. Et nous aurions donné une raison de plus à eux de nous chasser, nous traquer et nous tuer !

Loukas-On est allé trop loin pour reculer maintenant. C'est trop tard pour les regrets !

Je fus distrait par Loukas qui s'énervait de plus belle. Il arracha des mains d'une infirmière une seringue dont l'aiguille faisait la taille de ma main. Je pris panique mais pétrifié par la peur, mes membres refusait de bouger. Il se retourna vers moi et planta l'aiguillon dans mon nombril et l'effet fut immédiat comme une décharge électrique. Puis je me rappelais que j'avais une voix que j'avait un corps alors je criais si fort mes jambes se replièrent. La douleur était vive.

Moi-Ah !! Arrêter !

Loukas-Comment ça ce fait qu'il soit déjà réveillé ! Qui est l'imbécile qui a mal dosé les tranquillisants !?

D'autre s'approchèrent de moi après m'avoir vu gigoter dans tous les sens. Ils m'attrapaient les bras un autre immobilisant mes jambes. Loukas continua après s'être assuré que je ne bougerai plus, d'enfoncer l'aiguille jusqu'à ce qu'elle touche quelque chose. Je sentie que c'était peut-être les petits, donc je me mît à hurler de toutes mes forces. Je ne voulais pas qu'ils meurent plus maintenant que j'avais compris qu'ils était vraiment là avec moi. Pas après les avoir vu de mes propres yeux. Mais malheureusement, il était trop tard il venait de retirer la seringue vide de toute substance. J'étais comme cette seringue vide moi aussi. Je compris que trop tard que mes enfants avaient été touchés. Mon estomac se tordait de douleur, comme une brûlure fulgurante. Je criais à nouveau en me tortillant de douleur. Comme si des flammes consumaient l'intérieur de mon être !

Moi-Ahahaha ! Pitié.....fait..que ça s'arrête !

Mais ça ne s'arrêtait pas. Au contraire. Et quand la douleur fut trop lourd à supporter, je me sentais près à plonger dans les bras de la mort. La peur d'avoir peut-être perdu mes enfants rongeait mes os. Alors que je venais à peine de les retrouver voilà qu'ils m'avait arraché des bras des êtres innocents.

le secret du loupHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin