Aria ou l'Art de Michtonner

13• rira bien qui rira le dernier ....

Merde
Merdeeee
Merdeeee

Il s'etait joué de moi. Meme aujourd'hui des années plutard j'ai encore mal rien qu'en y pensant. Jules s'est moqué de moi, ouvertement, et il n'aurait pas du. Il avait creusé sa propre tombe.

Pendant les semaines qui ont suivis, j'ai emballé mes affaires, changer de numero de telephone, vendu mon appart, et acheté un autre pres du centre ville. Une garçonniere plutot luxueuse mais petite.

J'avais gardé la lambo. J'etais en colere pas idiote.

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M

a derniere année a Centrale s'ammorça, je terminais mon dernier semestre de cours au mois de janvier 2016, toujours dans l'ombre.
Depuis mon anniversaire en juin, j'avais coupé les ponts avec tout le monde.
Bien que j'etais active sur les reseaux sociaux, je continuais de partager mes photos, mais sans localisation, de sorte que personne ne savais ou j'etais. A l'ecole je me fesais discrete.

Je montais ma vengeance contre Jules, mais aussi le coup de ma vie.

Si sa reussissais je gagnais tout.

En Fevrier, nous allames faire des stages. J'avais envoyé mon dossier a plusieurs entreprises mais celle qui m'interressait le plus etait une multinationale basé a Rome, qui est specialisé dans le luxe appartenant a une grande famille franco italienne: les Lugiosone.

Evidemment je fut prise.

Je commencais le 30 fevrier 2016.

Etre une simple stagiaire ? qui fait des photocopies et  sert du café a longueur de journée pour des subalternes sans interets?

Moi ?

Non trop peu pour moi.

Apres une visite de courtoisie faite au DRH, le lendemain de mon arrivée sur les lieux, lui presentant mon influence sur les reseaux sociaux et l'importance de l'appreciation de mon stage que  je partagerais avec mes 4,5 millions d'abonnés,  j'eu droit a un bureau et la permission d'assister au reunions avec les grands patrons.

Ma cible?

Martin Lugiosone, le PDG.

Et je m'y attela des mon premier jour de travail.

La secretaire personnelle de mr Lugiosone, avec qui je dejeunais et avait vraiment developé une "belle amitié" eu un probleme d'allergie un mois apres mon arrivée (coup du destin? Mdrr....)

Le pauvre monsieur Martin se retrouva dans une impasse.

Je me proposais de l'aider.

Apres tout, Je savais deja tout de ses rendez vous, je parlais 6 langues correctement et il n'etait pas obligé de me payer car c'etait un honneur pour moi de l'aider et aussi d'aider Maya (l'assistante) a garder son poste.
Et vu que j'aidais souvent Maya, il n'aurait pas a m'expliquer en quoi consiste mon job.

Une aubaine pour lui.

Je fus engagée.

En plus d'etre une secretaire particuliere efficace qui etait parée a toute eventualité, j'etais aussi une bonne oreille.

Nous avions developpé une reelle amitié, je l'admirais tant. Et cet homme, dont la femme n'avait plus le temps decouvrait en moi, une jeune femme qui l'adulait, le respectait, le comprenait, l'appreciait, et l'aidait.

Les hommes!! Des gros bébés.

Tu leur montre un peu d'attention et tout de suite il pense que vous etes a eux.

Et c'est ce qui se passa. En trois mois, Martin ne jurait que par moi. J'etais un ange venu le delivrer de la solitude.

Il passait chez moi chaque soir, nous discutions, je l'ecoutais, nous travallions, buvions puis il rentrait.

Il m'aimait car je n'acceptais rien de lui, je travaillais, j'etais a l'ecoute, je l'aimais lui et pas son argent, pas comme son idiote de femme ou ses bon a rien d'enfants.

Trois autres mois s'ecoulerent, toujours la meme rengaine. Sans jamais avoir couché ensemble.  Car je ne voulais pas etre une maitresse.

Au mois d'octobre 2016, le moment arriva ou je du rentré en france, en lui laissant une lettre ou je parlait de notre sois disant relation, ou je lui avouait mon amour et mes fantasmes dont il etait l'acteur principale. Je lui disais l'aimer au point de m'en aller car je voyais bien qu'il aimait tendrement sa femme et que jamais il ne la quitterait. Aussi je l'aimais trop pour n'etre qu'une simple maitresse, car je ne supporterais pas de le voir rentrer chez lui apres m'avoir fait l'amour.
Je ne voulais que son bonheur alors je me retirais.

Vous savez ce qui s'est passé?

Deux semaines plutard, il avait divorcé de son epouse qui le trompait. Grace a cela, le divorce ne lui avait rien couté.

Il debarqua dans ma garçonniere, alors que je venais de finir ma soutenance, une bague sertie de diamant en main. J'ai dis oui.

Evidemment.

Nous avions decider de garder secret, le temps que je puisse me trouver un boulot car je ne voulais pas qu'on me favorise vue que j'etais sa futur epouse. Et je voulais avoir une petite fortune a moi car j'etais sincere et je ne voulais pas de son argent.

Ainsi, quelque mois apres, a bosser comme une forcené, j'etais a la tete de l'une des start up francaises les plus prometteuse en matiere de marketing digitale que j'avais ouvert une  année plutot, et que j'avais propulsé grace aux contacts et un petit fond d'aide de Martin, mais bon sa on s'en fiche.

Un chiffre d'affaire de 500000€ c'etait juste enorme pour moi.

Donc le 24 Decembre 2016, il organisa un diner avec ses enfants, sa famille, et ses amis pres d'une trentaine de personnes, pour leur annoncer la nouvelle.

J'etais dans un salle a l'etage a les observer tous, vetu d'une robe vera wang faite sur mesure pour moi. Vert emeraude comme mes yeux.

Puis il se leva et tout le monde se tu, apres un discours fort emouvant ou il decrivait nos presqu'un an de relation et vantait mes merites, il annonça que j'avais accepté de devenir son epouse. Tout le monde applaudit, heureux, il m'appela.

J'oublierais jamais cet instant.

Oh que c'etait bon

Je descendais ses marches comme une reine, la tete haute, le regard rivé sur Martin comme s'il etait le seul etre au monde.
L'eclairage etant faible ils me virent tous que lorsque je fut aretter pres de Martin qui m'embrassa passionnement.

Un verre tomba, brisant ainsi notre petit moment amoureux.

Tout le monde se tourna vers Jules qui etait devenu livide.
Mais tout blanc comme si il avait vu un fantome.

Oh je ne vous l'avais pas dis?

Jules s'appelle Jules Antonio Lugiosone, un des fils de Martin.

Je le regardais sourire au levres, triomphante.

Oh oui mon petit coeur, rira bien qui rira le dernier.

A bientot......