Elfendaria - Tome 1: Origines Brumeuses

Chapitre 11

Quel somptueux souvenir que celui-ci. Je m'en souvient comme si c'était hier. Cela avait commencé par une journée bien ensoleillé. Je m'étais levé de bonne heure afin de pouvoir me promener dans notre petit village de Taiyò*. Nombreux forgerons et autres artisans étaient en pleine élaborations des produits de leurs arts. Les rues étaient bondées de divers commerçants et les échoppes étaient remplis de multitudes d'objets d'une brillance époustouflantes. Doués de leurs mains, ils façonnaient les "larmes" du volcan, pour les transformer en des bijoux éblouissant.

Avant de partir en balade, mon père m'avait demandé de me renseigner auprès des commerçants, si tout allait bien? Si il ne manquait de rien?? Car après tout, il est le chef du village et si un elfe à des problèmes, il est là pour les résoudre, comme il à l'habitude de me le répété presque tout les jours. A chaque stand je m'arrêta donc pour leurs poser la question. Certains avaient effectivement besoin de l'aide de mon père. Je pris donc un petit cahier ou j'écrivais les différentes requêtes. J'entrepris d'écrire dans mon calepin une des requêtes d'un marchand, quand tout à coup un cri strident sortie de nul part, retenti dans tout le village. J'étais intrigué et apeuré par ce son inquiétant que je me mit à tourner e rond afin de trouver d'où venait ce bruit.

Une grande ombre vint à passer au dessus de nous, les yeux levé vers le ciel je vis une créatures avec qui nous avions il y a longtemps perdu le contact. Doté d'une grande envergure où des écailles, d'une couleur flamboyantes recouvraient l'intégrité de son corps où des ailes immenses ce trouvaient de part et d'autre de son corps imposant. Cette créatures gigantesque, résidait au delà des Montagnes Draconniques, là ou les volcans sont les plus puissant. Il s'agissait d'un Dragon.

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PDV Matt

- Tu es sur que nous sommes sur le bon chemin?

- Oui, pour la cinquantième fois. Nous sommes sur le bon chemin, s'écria Rachaël. Regarde le plan, nous sommes ici, nous allons bientôt franchir la frontière. Demain dans la journée nous serons arrivé dans le village de la première tribut. Me dit-elle en me désignant un point sur la carte.

Avant notre départ, le roi de la forêt nous l'avait donné, afin d'éviter de nous perdre sur le chemin. Partis depuis maintenant deux jours, le trajet me semblait durée une éternité. Ayant pour seul paysage, les arbres et les buissons de le forêt elfique, cela commençait à m'agacer. Même Snow était impatient d'arriver à destination. Nous essayons donc par tout les moyens de nous occuper, afin de freiner cette impatience. La seule solution qui s'offrait à nous était le jeu. Grâce à ma magie de l'Hiver je fis apparaître une myriade de flocons, qui surgir dans un souffle de fraicheur et de douceur, que Snow essayai d'attraper avec sa mâchoire.

- Matt, arrête ou on va tomber malade, s'exclame Rubis.

Pris de dépit et d'ennui, je m'exécuta sans plus me plaindre de cette longue attente.

La nuit commençait à tomber doucement sur la forêt. Jared et Rachaël avaient trouvé un lieu ou passer la nuit, situé entre deux grands arbres. Le camp fut rapidement établit, fatigué par cette marche interminable, le repas fut pris en express. Tandis que Rubis et les autres discutaient, Snow et moi étions allongés les yeux rivés vers le ciel étoilé. Une immense tristesse s'empara de mon cœur, accompagné de multiple questions. A quoi ressemblait mes parents? Comment vont-ils? Pense t-ils souvent à moi? Toutes ces questions incessantes participaient à mon empressement d'arriver à destination.

Au petit matin, une douce lumière irradiait entre les feuilles des arbres et venait éclairer mon visage pâle. Emmétant une grimace, tant cette lumière m'agressait les yeux, je me leva non sans peine. Après un petit-déjeuner rapide et une fois que nos affaires furent rangés, nous nous étions remit en route. Direction le premier village qui avait un nom bien étrange: Taiyò*. Au fil de notre marche, le paysage changeait du tout au tout. De grands arbres au tronc foncé ce dressaient des à présents de part et d'autre de la route. Des couleurs chaleureuse parsemaient les contrées brûlantes de Kazyògan*.