Nul ne pouvait se douter que moi, Matt demi-elfe de l'hiver voyagerais un jour afin de sauver le monde. Mais le chemin à suivre est semé d'embuche, de mystère et de découverte. Pour cela je sais que je pourrai compter sur l'aide de ma famille et de...
La nuit était tombée sur notre petite maisonnée, nous étions tous installés autour de la table afin de vérifier si tout était près pour notre voyage. Un long trajet ce profilait à l'horizon pour Rubis et moi, nos parents nous avaient chargé de faire les livraisons, pendant qu'ils s'occuperaient des prochaines commandes. Après avoir vérifier une énième fois que tout les colis étaient bien là, nous sommes tous allés nous coucher afin de nous réveiller en pleine forme le lendemain.
Réveillé au aurore par la voix fluette de notre mère qui nous attendait en bas avec un copieux petit déjeuner disposé sur la table. Prenant assidument ce repas très important de la journée, j'écoutais d'une oreille distraite les milles et une recommandation qu'elle nous disait.
- Matt tu m'écoute!? Tu peux répéter ce que je viens de dire?
- Oui, tu as dit qu'il fallait qu'on achéte deux pots de confitures, un petit sac de pommes de terres, trois colorants mauve, fushia et bleu nuit, ainsi que du pain, du lait et de la viande.
- Oui j'ai dit ça. Mais tu oublie une chose très importante. NE MONTREZ PAS VOS POUVOIRS.
Après avoir promis à maman un millier de fois que je n'utiliserai pas mes pouvoirs, Rubis et moi nous nous sommes installées dans la cariole. Toutes les livraisons avaient été disposé à l'intérieur dans différentes caisses de transports par les bons soins de notre père.
Tout en cheminant le long de la route, le souvenir de la découverte de mes pouvoirs refaisais surface.
Nous venions tout juste d'avoir sept ans et pour le fêter comme il ce doit nos parents nous avait proposer de les accompagnées durant l'une des ses livraisons. Cela c'était passé dans un village isolé situé entre la capitale royale d'Akhynnor et les frontières établis entre celui-ci et Gaërhdarr. La ou les derniers clients à livrer résidaient. Pendant que nos parents faisaient du portes à portes, Rubis et moi les attendions sur la place du village près de la cariole. Les habitants nous regardaient de travers et interdisaient à leurs enfants de s'approchait de nous, certains braver cette interdit et s'approchèrent. Ils nous posèrent plusieurs questions et commencèrent à nous harceler. L'un d'eux attrapa les oreilles de Rubis et lui pourquoi elles étaient aussi grande. Comment elles l'étaient devenus. Il répéta inlassablement ses questions tout en tirant très fort sur ses oreilles. Je n'aimé pas voir Rubis souffrir comme ça. Une colère immense et silencieuse s'empara de moi, un épais brouillard commença à apparaître et m'enveloppa dans une grand manteau brumeux. Effaré par sa surprenante apparition tous reculèrent apeuré. Nullement étonné par ce spectacle que je savais au plus profond de moi; être mon œuvre, je continua de déverser ma colère sur ses enquiquineurs d'humains. Des myriades de petits flocons de neiges apparurent dans mes mains, sans aucune hésitation je les lança sur nos harceleurs et ils tourbillonnèrent tout autour d'eux. Apeurés par ce phénomène que j'avais produits, ils rentrèrent chez eux en tremblant de froid. Quand leurs parents apprirent ce qu'ils c'était passé ils nous chassèrent de leurs village et annulèrent leurs commandes.
Après deux jours de livraisons non stop et quelque arrêt en cours de route. Nous avions décidé de nous reposer pour la nuit dans une auberge. Le repas proposé par l'aubergiste nous avait remplis le ventre, fatigué par le trajet je posa à peine ma tête sur l'oreiller que je sombra dans un sommeil de plonc. Peu à peu un rêve ce créa dans mon esprit, à l'intérieur de celui-ci je me trouvait dans une forêt immense et enneigé. Emmitouflé dans un manteau de neige pure, cette forêt dans les arbres étaient couverts de cristaux de givres, faisaient naître en moi une étrange impression de déjà vu. Subjugué par l'aspect de fraicheur que m'apportait ce lieux, une voix à peine perceptible murmura à mon oreille des mots que je ne parvenais pas à comprendre:
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