-Trois semaines, c'est trop long.

-Si je me souviens bien, tu m'as promis une baise un peu brutale contre le mur derrière moi.

Ses pupilles se dilatent, ses iris s'éclaircissent. Il se souvient. J'ai à peine le temps de réagir qu'il me pousse contre le mur. Ses mains ravagent mon corps. J'ai envie de lui. Comme je n'avais jamais eu envie de personne. Ses lèvres se déplacent des miens, jusqu'à atteindre mon cou. Il y dépose de petite baiser avant de me soulever de manière à ce que j'entoure ses hanches de mes jambes.

Ses mains se déposent sur mes cuisses, faisant remonter ma robe et apparaître, la surprise que je lui avais prévu.

-Est-ce que c'est... est-ce que c'est .., il ne finit pas sa question.

-Un porte jarretelle ? Oui, et c'est pas un gros mot t'as le droit de le dire.

Il redresse son visage pour m'observer. Je mords ma lèvre du bas, et lui lance mon regard ingénue. Celui qui communique directement avec le dessus de sa ceinture.

-C'était pour moi ?

-Peut-être, je réponds mon sourire s'agrandissant, tu as dit que trois semaines, c'était trop long.

Sans délicatesse, ses lèvres se posent sur les miennes. Le baiser est dur, brutal. La boule de chaleur dans le bas s'agrandit encore un peu plus. Mes mains tremblent quand elles s'approchent de sa ceinture pour la détacher. Il dézippe ma robe. Le haut de mon corset apparaît à sa vue. Il ferme les yeux. Un ricanement secoue son corps.

-Un jour, tu vas me tuer, sorcière. Mon cœur va arrêter de battre et ce sera de ta faute.

-Est-ce que tu peux me baiser d'abord ou ses trop demander ?

Je sais comment l'exciter. Parler crûment, lui murmurer des choses salaces à l'oreille. C'est comme une formule magique. La manière la plus simple d'obtenir ce que je veux. Il s'agrippe à mes jambes déchirant mes bas. En réaction, je mords un peu durement sa lèvre. Il grogne.

On n'atteindra jamais ma chambre. La lueur dans son regard est claire. Il va me prendre contre ce mur. Exactement, comme je lui ai demandé de le faire. Je me contorsionne pour attraper son porte-monnaie qui ressort de la poche arrière de son jean. J'en ressors un préservatif.

-Depuis combien de temps elle est là ?

-J'sais pas, son regard ne se décolle pas des motifs traçaient par ses mains sur mes seins.

-Ken concentre-toi.

-Pas longtemps depuis la fois chez Deen.

Je suis trop déconcentrée par ses caresses pour lui faire la morale sur la conservation des préservatifs. Je me contente de l'ouvrir et de lui enfiler. Il me pénètre contre le mur et j'enserre ses hanches de mes jambes. Son front se dépose sur le mien. Je me sens en vie.

-J'suis fou toi, il murmure.

-Moi ou ma chatte ?

-Sorcière.

Mon rire se coince dans ma gorge. Les sensations sont trop fortes, je ne vois plus clair. Ses coups sont rapides, brutaux. Exactement, comme il me la promit. Exactement, comme j'aime. Il m'excite tellement, tous mes sens sont en ébullition. Très rapidement, je me sens au bord du gouffre. L'une de ses mains enserre ma gorge lorsqu'il m'ordonne :

-Jouis pour moi.

Il ne m'en faut pas plus. C'est comme voir des étoiles en pleine journée. Tellement fort, que j'en panique presque. Qu'est-ce que je deviendrais si je devais le perdre ?

THUNDERWhere stories live. Discover now