Chapitre 16 : Liberté (1)

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j'avais été sauvé par le gong

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j'avais été sauvé par le gong


Nous sommes donc allés faire les boutiques de toute sorte, et faire le tour de la ville pour au final me procurer un téléphone des plus luxueux : Me disait-il un téléphone qui reflétait ma beauté.

Mais, nous ne nous sommes pas arrêtés là et on a continué dans les prêt-à-porter, j'en ressortais les mains pleines : douze pagnes de luxe, des bijoux, et deux sacs de grande marque française.

Vous savez, vous aurez beau dire ne pas être influencé par l'argent, mais une fois que vous l'avez sur la main, c'est un autre dialogue qui émane de votre bouche.

Je venais de m'acheter autant de pagne que je me procurais en un an. De quoi me rendre joyeuse, et porter un autre regard sur la personne d'Omar.

Ensuite nous sommes allés dans le plus chic restaurant de la ville de Yagoua, pour diner, car le temps s'était si vite écoulé et le chaud soleil de midi nous avait trouvé.

On n'a parlé, on a rigolé et on s'est super bien amusé mais la chose qui m'intriguait le plus c'est qu'il n'avait pas cherché à savoir par exemple où j'avais passé la nuit.

C'était vraiment une situation très étonnante et gênante aussi.

Au carré VIP du restaurant, je découvrais presque mon nouveau statut : Celui de la richesse.

Les gens nous regardaient, les gens nous saluaient, les gens nous parlaient peu, mais ces gens nous écoutaient à des kilomètres.

« Les murs ont des oreilles. »

*******

J'étais donc assise avec Moise sur une table de deux.

- « vraiment classe le restaurant. » lui disais-je.

- « oui ! Il est à ma mère. »

- « hum ! » murmurais-je. « Je comprends pourquoi il y'a tant de regard sur moi. »

Omar me sourit et rétorqua par la suite
.

- « Le regard des gens ça t'importe beaucoup ? » me demandait-il

- « Oui !» lui répondis-je en souriant. « J'aime la vie simple, passer inaperçue, je n'aime pas les attaques extérieures. »

Omar laissa ressortir un sourire des plus attrayants et me répondit.

- as-tu déjà entendu parler de la théorie des quatre images ?

- heur non !

- Au fait c'est très simple, c'est quatre images mais toutes différentes les unes des autres. Je t'explique :

« 1- La première image c'est une vieille dame aveugle qui cherche à traverser la route. Sollicitant ainsi l'aide des gens et un jeune homme passant par là l'aida à traverser.

Deux hommes assient sur les bancs de l'arrêt d'autobus commentent la scène.

- Il y'a des gens ici qui aiment montrer qu'ils sont gentils hein ?

- Laisse ça ! c'est pour faire bien devant les gens, on connait ça.

2- la deuxième image c'est la même vieille dame aveugle qui cherchait à traverser la route. Sollicitant l'aide des gens, le même jeune homme passant par là, lui tendit la main et l'aida à traverser. Au milieu de la route, une voiture grilla un feu, cogna l'homme et il mourut sur le coup. Mais la vieille mère s'en sortit sans blessure.

Les deux hommes assient sur les bancs de l'arrêt d'autobus commenterent la scène.

-Tu vois le con ? il voulait montrer qu'il est trop gentil et au finale, il se retrouve au cimetière.

- Laisse ça ! ce n'était pas avec de bonnes intentions, c'est pourquoi il est mort.

3- la deuxième image c'est celle de la même vielle dame aveugle qui cherchait à traverser la route. Sollicitant l'aide des gens. Et le même jeune homme passant par là, lui tendit la main et l'aida à traverser. Au milieu de la route, une voiture grillant un feu, cogna la vieille dame et elle mourut sur le coup. Mais le jeune homme s'en sortit sans blessure.

Les deux hommes assient sur les bancs de l'arrêt d'autobus commenterent la scène.

- Pauvre vieille dame ! tu vois les hommes ? quand quelqu'un te fait quelque chose avec de mauvaises intentions hein ! ça finit toujours comme ça.

- Laisse ça ! le jeune homme là est suspect ! c'était prémédité !

4- la quatrième image c'est celle de la même vieille dame aveugle qui cherchait à traverser la route. Sollicitant l'aide des gens, et le même jeune homme passant par là, la traversa sans denier à lui lancer un regard.

Les deux hommes assient sur les bancs de l'arrêt d'autobus commenterent la scène.

- Vraiment les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas serviables. Quelle génération pourrie !

- Laisse ça ! les jeunes ne pensent qu'aux sexes si c'était une jeune femme bien jolie, il allait accourir vers elle. »

Au vue de ce qu'il venait de dire, je lui ai rétorqué le sourire aux lèvres.

- « la morale est que peu importe ce que tu feras ou diras, il y aura toujours des gens qui trouveront de quoi colporter sur toi.

Omar sourit puis me répondit :

- « C'est exacte ! Tout à fait ça. »

L'histoire des quatre images m'a pénétré au plus profond de mon être, et je le regardais désormais avec un grand de sourire.

- J'ai beaucoup aimé ton illustration, très bon exemple.

Je me suis mise à réfléchir sur cette logique qu'Omar venait de me partager. J'ai compris qu'on ne peut pas se mirer à travers le regard des gens, mais à travers l'impact de nos actes sur notre environnement.

Omar ne le savait pas, mais, il venait de me faire comprendre à quel point je suis amoureuse de Franck, et que ma vie était d'être à ses cotés.

En amour, tout comme dans la profession, l'opinion des gens ne compte pas. Si tu rêves d'une chose, met tous les moyens enjeux, fait tout ton possible, fait tout et tout pour te l'acquérir, lance toi, ferme tes yeux, et balaie les préjugés, afin d'éviter au final « les si je savais ».

Sache que peu importe si tu le fais ou pas, tu finiras toujours par blesser quelqu'un.

Aicha Kouriحيث تعيش القصص. اكتشف الآن