Chapitre 9.

75 2 6
                                    

Luke hotta son t-shirt et s'avança vers la mer. Calme et douce, l'étendue bleue n'avait rien de ce qu'il avait connu précédemment. Lagoon Beach était une plage agréable, mais ses eaux obligeaient toujours à bouger. Mais pour le coup, ce n'était pas ça qui dérangerait le blond. Les rayons de soleil embrassaient délicatement sa peau, lui donnant un aspect angélique. Ni plus ni moins, il se jeta dans l'eau fraîche de l'Atlantique, et ressortit, un sourire béat sur les lèvres.
Ça l'avait manqué.
Il repoussa ses cheveux en arrière et fixa l'horizon. Il avait l'impression de faire partie de quelque chose d'immense. Depuis petit Luke était fasciné par tout, car il s'était vite rendu compte qu'il ne cesserait de faire des découvertes partout. Dans son entourage, dans ses expériences, dans ses propres ressentis. Et ça, pour lui, c'était la beauté de la vie. On avait beau se placer naturellement au centre de notre propre univers, mais cela ne voulait pas forcément dire qu'on était omniscient. Si on savait déjà tout à la naissance, vivre serait d'un ennui mortel. Tout, même les choses les plus insignifiantes, nous seraient prévisibles et ce n'était pas là la partie la plus intéressante du fait d'être vivant.
Il sentit une main se poser dans le bas de son dos, et une vague de frisson le prit d'assaut. Il se tourna vers Isabela, qui lui souriait sa main s'étant doucement éloignée mais il avait toujours la sensation de ses doigts posés sur lui.

"T'as froid ? Elle demanda faisant référence à ses frissons.

Ses cheveux d'ébène étaient poussés en arrière, laissant son visage entier à découvert. Des gouttelettes d'eaux perlaient sur son corps, simplement couvert par son bikini vert d'eau à motifs fleuris et les rayons de soleil qui s'y reflétaient donner l'impression qu'elle brillait d'une lueur magique.

- Bah... tu sais, l'eau de l'Atlantique est beaucoup plus froide que celle du Pacifique, surtout en décembre.

Le blond se sentit stupide d'avoir donné une telle réponse. Ce n'était même pas la vérité en plus - du moins pas la réponse véritable à la question qu'elle lui avait posé. En même temps, il n'allait pas lui dire que c'était à cause d'elle que ses poils s'étaient hérissés, parce qu'elle avait posé sa main dans cette partie sensible de son corps. C'était simple, il ne fallait juste pas toucher au bas du dos de Luke. C'étaient l'un de ses points faibles.

- Ils sont où, Ashton et Calum ? Changea-t-il de sujet.

- Calum se change et Ashton doit être par là...

À peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle sentit deux mains attraper ses chevilles, et avant même qu'elle ne put comprendre ce qui se passait, elle se retrouva sur les épaules d'Ashton en confusion totale. Les gloussement du bouclé résonnèrent, tandis que Luke témoigna de la scène à moitié confus, à moitié amusé.

- On me cherche ? Sortit Ashton un sourire d'enfant collé aux lèvres.

- Fais-moi descendre, estúpido ! Cria la brune.

Les mains de son meilleur ami tenait fermement ses mollets et sachant que monsieur était aussi batteur à ses heures perdues, Isabela avait beau se débattre, elle ne faisait pas le poids.

- Jamás mi querida, répondit-il avec une prononciation pas très au point. Et ensemble nous formons un être de plus de trois mètres, profite de ta toute puissance.

- Tu veux que je fasse quoi de là où je suis ? Que je parle aux mouettes ?

En réponse le bouclé tenta une imitation – et il faut le dire, plutôt réussi – du cri d'une mouette. Luke éclata de rire, car un rien le faisait se tordre en deux, ce qui donna un sentiment de fierté à Ashton.

- J'aime bien ton ami Isa, il rit à mes conneries, avoua le jeune homme sur le ton de la rigolade.

- C'est bien le mot, tes conneries", grogna-t-elle.

Self Love // HEMMINGSWhere stories live. Discover now