VI

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Le lycée est calme aujourd'hui, personne ne cri, ne cours. Normal. Tout le monde sait ce qu'il s'est passer. Tout le monde sait désormais la vérité et tout le monde sait que désormais le mal est fait, mais que nous regrettons tout de même.

Les entraînements ont été annulé pour aujourd'hui, de sorte à " prendre conscience et digérer " ça.

« Kageyama, je suis malade.. »

Des fois, nous n'imaginons pas les gens comme ils le sont réellement. Nous pensons qu'ils sont ordinaire comme nous, alors qu'ils sont bien plus que ça, bien plus différent, bien plus faible.

« Malade..? »

Nous n'avons jamais imaginés la souffrance des uns ou des autres, car parfois, nous sommes trop occupés à être sur notre petite personne, tellement que nous nous rendons compte qu'ils souffrent lorsqu'un drame arrive.

« Je ne suis pas aussi courageux que toi Kageyama, ni comme Noya, Tsukishima, Suga.. Je ne suis pas comme vous »

Nous souhaitons lorsqu'un drame arrive, avoir été plus attentif avant, nous regrettons d'avoir été autant égoïste, ou bien de ne pas avoir compris ce que l'on nous disait.. Ou plutôt parce que nous ne voulons pas comprendre.

« Arrête de dire n'importe quoi imbécile ! Arrête de douté de tes capacités de feinteur, tu es le meilleur dans ce domaine, je ne vois aucune maladie ! »

Nous regrettons d'avoir fait en sorte de ne pas comprendre. Nous souhaitons retourner en arrière, mais c'est impossible. Alors on se deteste, on se deteste tellement qu'on en fini par haïr la terre entière, même quant ils n'ont strictement rien fait.

« Ce n'est.... Oui désolé, je ne douterais plus ! Après tout, j'ai le meilleur des passeurs a mes côté ! »

Nous nous haïssons tellement que nous voulons finalement notre propre mort, une mort cruelle, une mort horrible.

« Ça va c'est pas la fin du mon si j'arrête ma vie »

Je n'ai pas compris lorsque Hinata n'allait pas bien...
Non...je n'ai pas voulu comprendre car j'avais peur d'affronter la réalité et d'avoir à supporter le mal d'un être qui n'est pas moi. J'ai agis d'une manière plus qu'égoïste et je m'en veux, je me déteste.

« Comment ça ce n'est pas grave si t'arrête le volley ?! Je ferais des passes à qui moi ? Comment on peut gagner sans ça ? »

Un garçon de ma classe s'avance vers moi et m'annonce que le deux derniers cours de la journée sont annulés, ainsi donc, si les proches d'Hinata voulait le voir, il pourrait le faire plus tôt.

« Je ne parlais pas de cette vie là en particulier... »

Je m'avance vers l'entrée du lycée et y voit toute l'équipe du club m'attendre ainsi que l'entraîneur et le coach. Je souris, puis efface cette chose rappelant que le bonheur peut exister sans lui.

« Pardon ? Tu peux répéter j'ai pas entendu j'étais ailleurs. »

Nous marchons longuement jusqu'à l'hôpital. Nous voulions, de base, prendre le métro, mais en votant le monde s'y ruer, nous avons quelques peu changer d'avis, alors nous voilà donc en train de marcher, la tête basse, les yeux légèrement gonfler depuis sûrement pas depuis ce matin, vers l'hôpital où ce trouve notre soleil aujourd'hui éteins.

« Oh.. Euh.. Je disais que ce serait dur de quitter cette vie surtout si tu comptes sur moi. »

L'odeur de l'hôpital ne m'a jamais sembler être aussi répugnante. L'odeur de maladie, de mort et de déprime se sent à des kilomètres à la ronde. Quoi de mieux pour déprimer encore une équipe déjà en déprime total ?

[ En Correction ] Please, I just want a dreamWhere stories live. Discover now