Mark Lee

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imissyou97
J'ai sorti le 1er chapitre d'une nouvelle fic appelée "Mafia's Daughter" sur lui. J'espère que vous aimerez, ceux qui iront voir~

Je poussai un long soupir, résignée. Je haïssais la hauteur, ce qui semblait relativement ironique en pensant à la société dont la technologie faisait des miracles. Je jetai un regard en quoi à mon père qui me jetait un regard désolé. J'en avais rien à faire de sa pitié, je voulais juste éviter de monter au dessus de nuages à l'aide d'un bus de ville qui volait.

Nous étions en 3178, et la technologie nous révolutionnait, même nous, humains. Nous étions équipés de puces électroniques, appelées « pierre de vie » afin de conserver nos données et nos mémoires, afin de vivre une éternité dans une possibilité infinie de corps inertes, à la recherche d'une puce contenant notre esprit, notre âme et notre conscience.

La technologie nous faisait voir plus haut que les nuages, elle nous faisait voler, planer, comme si les humains avaient développer l'incroyable capacité de pouvoir se placer dans le ciel tel des oiseaux libres emprisonnés dans une cage restreinte à leur vision.

Je sortis de mon immeuble, au cent-huitième étage, attendant que la voiture de ma mère n'arrive pour m'emmener au lycée. Je détestais ça, et c'était mon quotidien malgré moi.

J'entrai dans la voiture rouge, bien trop entretenue pour ses vingt-quatre ans de vie. Tout était dans l'apparence, et la beauté des lumières sous nous était toujours fascinante.

Nous prîmes la route, et comme à chaque fois, j'attrapai un cachet que j'avalais avec de l'eau. Ma mère me jeta un regard en biais, elle savait à quel point je détestais la hauteur, à quel point elle me rendait fébrile de cet accident tragique, il y avait des décennies de ça.

Elle me déposa et je descendis rapidement, soulagée d'être enfin arrivée sur le sol. Est-ce qu'il s'agissait réellement du sol où il y avait encore quelque chose plus bas ? Le Gouvernement nous mentait, indéniablement. Nous le savions tous, et nous nous laissions faire, les Grands seraient toujours les Grands, aux ministères, ne laissant de chance à personne, à moins que des tueurs en série ou à gages payés des millions ne viennent détruire leur puce. Et encore, ça avait déjà dû être essayé.

Je saluai mes amis de la main, incapable d'adresser un mot à qui que ce soit. C'était déjà compliqué à la base, en sortant de mon cauchemar, mais cette nuit, j'avais replongé en Enfer. J'avais tout revu de mon accident avec celui qui était mon monde, mon homme, mon amour et mon mari.

Une larme m'échappa. Je ne comprenais même pas pourquoi mes parents me renvoyaient à l'école. Je me souvenais de tout, j'avais des décennies d'âge dans la puce accrochée à ma poitrine. Je râlai dans ma barbe, j'avais beau avoir le corps d'une fille de dix-huit ans, mon cerveau et mon esprit avait au moins vingt fois plus, et être bloquée avec des êtres dont le corps était en totale coordination avec l'âge de leur puce ne m'enchantait pas tant que ça.

J'entrai dans ma classe avec la conviction d'en discuter sérieusement avec mes deux parents ce soir. Je devais moi aussi vivre ma vie comme une adulte responsable, et ce, peu importe l'image que mon enveloppe corporelle renvoyait.

— Y a un remplaçant du prof d'anglais. Apparemment, il a des centaines d'années et c'est un natif.

Je haussai un sourcil. Un natif de centaines d'années, tout ça me faisait terriblement penser à mon ex-mari. La classe se remplit petit à petit jusqu'à la sonnerie.

Plusieurs heures s'écoulèrent, en réalité trois, mais que je ressentais comme des mois. J'étais littéralement à bout. Pendant l'interclasse, je sortis mon téléphone, envoyai à mes parents un message expliquant brièvement que nous devions parler de mon avenir ce soir, et qu'il n'était définitivement pas au lycée.

NCT ImaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant