Ava - Tome 2

Partie 47

...

-Tiens, voilà une clé rouge. Elle ouvre toutes les portes normalement. Cache toi pas loin de la sortie et sors lorsque je te donnerai le signal.

-Ok mais c'est quoi le signal ?

-Je sifflerai, tend bien l'oreille. Si tu n'entend pas le sifflement au bout d'un petit moment, enfuis toi !

-D'accord, bonne chance..

Angélique me prend dans ses bras et s'en va..

Je cherche une cachette en attend qu'ils tombent tous dans le piège.

Mais va-ton y arriver..?

J'avance sans faire de bruit et cherche du regard un endroit assez grand pour m'y mettre.

Je vois une porte très étroite encastrée dans le mur, je sors ma clé et ouvre vite.

Je referme la porte et découvre des ustensiles de ménage décorés d'une dizaine de toiles d'araignées, je ne savais pas qu'il y en avait ici. il faut croire que le ménage ce n'est pas leur fort.

J'entre en avalant ma salive, je déteste les insectes mais les araignées c'est le pire je crois !

J'attend pendant 5 bonnes minutes et j'entend enfin de l'agitation, je colle mon oreille contre la porte et j'entend des pas lourds, ils courent ! J'attend quelques minutes pourêtre sur qu'ils sont tous parti et ouvre la porte discretement et légerement de sorte à ne pas me faire surprendre si jamais l'un des hommes est resté ici, ce qui est fort probable.

Personne à l'horizon, je sors et avance tout doucement tel l'agent 007 et me retrouve dans l'embrasure de la porte de la salle de groupe.

J'observe et je remarque qu'il n'y a qu'un seul homme. Une des filles tourne la tête en ma direction et après quelques secondes de réaction ses yeux se révulsent et elle me fait un petit clin d'oeil.

Génial ! 

Je lui fais signe que je vais l'égorgé, pas très heureux tout ca..

Elle imite un vomissement et me fais un simple signe de tête pour me dire qu'il est temps d'y aller. Tout en prévenant discrètement ses amies.

Toutes sourient en m'apercevant cachée. Certaines ne m'ont pas encore appercue, j'espère qu'elle ne crieront pas de surprise en me voyant, que ca soit de peur ou de joie, nous devons êtres discrètes !

Je sors mon couteau et souffle un coup.  Ca y est, j'y suis. 

Je relève la tête et avance d'un pas déterminé, sans même qu'il ne me voit. 

Je ne suis plus qu'à seulement quelques mètres de lui lorsqu'il fait un mouvement de rotation pour se retourner. J'ai le réflèxe de tourner au même moment pour me retrouver face à son dos.

Il n'est plus qu'à 50 centimètres de moi et je saute et m'agrippe à son cou. Il fait un mouvement de recul et ses mains se dirige sur mes bras pour me retirer de là, mais malheureusement pour lui je m'étais déjà préparé et mon couteau ne fait qu'un trait le long de sa peau fragile.

Ses jambes cèdent et le sang jaillit comme un jet d'eau puissant. Les filles crient et se cachent les yeux.  Je vois Lou se retourner et me regarder d'un regard sombre. 

Lou, mon amie, pourquoi me regarde-t-elle de cette manière alors que je viens toutes les libérer ? Peut-être que je me fait simplement des films.

L'homme tombe au sol et une flaque de sang ne tard pas à se dessiner sur le sol en ciment.

Plusieurs filles, dont Iris la plus jeune, se précipitent sur moi pour m'aider à me relever.

-Nous n'avons pas beaucoup de temps, il faut partir.

-D'accord, répond sèchement Lou.

Je ne prend pas la peine de répondre et surtout de m'énerver en me cassant la tête, on a pas le temps pour des broutilles dans ce genre !

Je me relève difficilement en arrachant un bruit de douleurs mais je me tais aussitôt. Je n'ai pas le droit de céder. pas maintenant, pas après tout ça !

Je commence à marcher aussi vite que mes jambes me le permettent et d'un simple mouvement de tête je m'assure que le reste des filles me suive.

Nous traversons à la hâte divers couloirs et nous y arrivons enfin, cette porte. La porte de la liberté est là, juste devant nos yeux, à seulement une trentaine de mètres.

-Mettez vous toutes à siffler et courez le plus vite possible jusqu'à cette porte. 

Elles hochent la tête et se mettent toutes à siffler en coeur. J'espère tellement qu'Angélique va nous entendre.

Tel un troupeau d'animaux en furie, nous courons vers la sortie et je vois avec soulagement Angélique sortir d'une petite porte. Elle nous rejoins et nous nous précipitons pour sortir.

J'entre la clé dans la porte et la pousse...malheureusement ce que nous y voyons est loin d'être ce que nous avions prévu.

Comment allons-nous sortir d'ici, nous sommes cernées...