Ava - Tome 2

Partie 28

...

"Je vais graver mon prénom là où tu ne pourras pas le voir mais où tout le monde le verra."

Il se mit à verser une larme en sanglotant.

Aucune pitié, oeil pour oeil dent pour dent.

Je me concentra alors sur mon action et je commença à couper cette peau encore saine et intacte.

il se mit à crier comme il ne l'avait jamais fait auparavant.

Il hurlait comme une fillette !

Je n'étais qu'au "A" de Ava Lips !

Mon esprit ricannait et je me disait "Vas-y Ava, crève le. un seul coup de travers et c'est fini. tue-le. Ou c'est lui qui te tuera."

J'ai une soudaine envie incontrôlable de le tuer, lui trancher la carotide ! C'est rapide et irréparable !

Je serai prête à la faire, mais quelque chose m'en empêche.
Quoi ?
Je ne sais pas...peut être mon côté humain qui est toujours là, quelque part au fond de moi.

Je n'ai pas pitié de lui, mais moi j'ai un cœur. Et je ne veux pas que mon fils est une maman meurtrière !

Je sais pertinemment que chaque actes que je fais peut avoir des répercussions sur son avenir, alors je décide d'en rester là. Je vais seulement laisser ma trace sur cet homme.

Juste ça.

Je trouve malgré tout que ce n'est pas une punition à la hauteur de ce qu'il a pu faire comme atrocités, mais que voulez vous, un jour la roue tournera.
Un jour..

Je suis rendu au dernier « A » de mon prénom qui ne comporte que seulement 3 lettres et je me dis que je ne vais pas seulement écrire 3 malheureuse lettres alors je rajoute encore autre chose.

Il cri de plus belle et je commence à avoir mal à la tête de ces hurlements incessants alors je lui dis une fois de se taire. Je ne me répéterai pas,

Moi : tu ferais mieux de rester silencieux, crois moi, tu ne veux pas savoir ce qui se passerait sinon.

Je reprend mon travail d'écriture et après à peine 30 secondes il se remit à hurler tel une oie se faisant égorger !

Moi : JE T'AI DIS DE LA FERMER !?

Il ne pris pas en compte ma remarque et continua à crier alors que le couteau n'étais même plus dans sa peau du front.
Tant pis pour lui, je l'avais prevenu. Je ne vais plus être gentille.

Je m'apprête à continuer mon activité mais moins délicatement pour le coup, lorsque Ronan pris la parole.

Ronan : Attend, arrête ! On avait dit que c'était seulement votre prénom ! Je pense que tu peux le laisser maintenant, tu vois bien qu'il ne fait pas semblant d'avoir mal !

..? Il se fou de moi là ??
Non mais je rêve, et moi on m'a dit toutes sortes de choses aussi. Aucune n'ont été tenues.

Moi (d'un ton sec ) : Dis un seul mot de plus et c'est sur toi que je finis ce que j'ai commencé.

Il ne dit rien de plus et se recula pour se ré-intégré au groupe d'homme présent sur le côté gauche de Tony et moi.

Après avoir été dérangée, je souffla un coup et me mis en position pour finir mon œuvre d'art mais cette fois ci, ce n'est pas Ronan qui viens me déranger mais c'est Lou.

Lou : C'est bon Ava ! Tu peux arrêter, je pense qu'il a compris.
Moi : Pardon ?
Lou : Arrête.
Moi : Non.
Lou : pourquoi tu fais ça ?
Moi : pour nous venger.
Lou : qui ça nous ?
Moi: moi, vous, ma famille, mon fils, tout ceux qui ont soufferts par la faute de cet idiot.
Lou : moi je pense plutôt que tu veux te prouver à toi même que tu peux surmonter cette peur qui est en toi de te retrouver devant lui.

Mais je rêve ? Ma propre « amie » se retourne contre moi et m'humilie devant tout le monde ??
Vous savez je suis très fidèle en amitié, mais il y a certaine règles primordiales pour que le courant passe bien. Il y en a 3.

1. Le respect. Toujours avoir du respect.
2. Le secret. Il faut savoir garder des choses pour soi, et pas tout répéter.
3. Lorsque ton amie est dans une mauvaise position, qu'elle est tord ou raison, peu importe tu l'as défends. Et tu lui dis après si elle a tord, mais pas devant tout le monde. Tu ne l'enfonce pas en public !

Lou est en train d'enfreindre la 3e règle. Je n'aime pas ça. Et une fois que je suis déçue c'est cadmient irrécupérable !

Je sens que ma colère s'amplifie de seconde en seconde, si elle ne s'arrête pas je vais être méchante.
Il ne faut pas me chercher lorsque je suis déjà sur les nerfs, comme maintenant.

Moi : écoutes, il est préférable que je ne te réponde pas parce qu'il est évident que tu n'as pas le même état d'esprit que nous.

Je vous Angélique acquiescer et je n'attend même pas sa réponse que je me remet à mon activité.

Moi : bon mon petit Tony, je suis désolé nous avons été interrompu. Je te le répète au cas où tu aurais oublié mais si tu fais le moindre bruit je rajoute un mot. Ce qui veut dire plus de douleurs, plus de marques et de cicatrices, plus de sang qui coule. A toi de voir.

Assise sur ses genoux, lui bâillonné et mains et pieds ligotés il ne pouvait rien faire. Sa tête ne bougeait plus, il était comme paralysé.
Après avoir fini ma signature je sautilla pour m'écarter comme je le pouvais jusqu'à avoir une belle vue de son corps lacéré.

Je me rapprocha de lui et lui dit tout bas : « tu sais ce que j'ai marqué ? »
Il me dit un signe de tête accompagné d'un air effrayé pour le faire comprendre qu'il ne savait pas.

J'ai marqué....