Lettre à mon traumatisme.

Maman

Je vais, accompagnée de la gentille fille, vers mon ami. 

Avec mes deux copines ils manigancent quelque chose et je m'en rends compte qu'un peu plus tard, lorsque je ne retrouve plus mon téléphone. C'es eux qui l'avaient, ils voulaient appeler ma mère sans doute, ou mon père. 

Je me souviens que j'étais paniquée et qu'on était toujours dans la cour. 

Je me souviens aussi que nous étions pas loin de la vie scolaire de mon lycée et que mon ami a disparu, pour réapparaître à coté de mon prof d'histoire, qui était ancien surveillant et donc presque tout le temps à la vie scolaire avec les autres surveillants. 

Je me rappelle qu'il est venu vers moi et que mes amies tentaient de me faire avancer pour que je puisse aller jusqu'à la vie scolaire et que je me débattais. 

J'ai failli frapper mes amies, en me débattant. Je sais que quelques jours plus tard, Hélène m'en voulait toujours un peu, car elle avait eu super peur. Pardonne-moi aujourd'hui, je t'en prie, si ce n'est toujours pas fait. 

Je me rappelle m'être fait escorté par mes amis malgré tout et par mon professeur vers la vie scolaire. Je pleurais et je me rappelle avoir dit à mon ami que je detestait. J'étais juste paniquée à l'idée que mes parents puissent être au courant de ce que j'ai fait, boire déjà, et en plus en allant en cours... Quelle déception. 

Je me souviens être allée dans une petite salle, avec mon professeur, une surveillante et le cpe du jour (le plus gentil, réellement). En fait j'étais obligée d'aller dans cette salle. 

Et suite à cela, ils m'ont tous posés plus ou moins de nombreuses questions pour essayer de comprendre. Je dessaoulais, je me rappelle de plus en plus ce qui s'est passé. 

Je sais qu'au début ils étaient tous subjugués de me voir dans cet état, surtout mon professeur, je sais qu'il a dit que ce n'était "pas mon genre" et que j'étais "une fille responsable et joyeuse dans la vie de tout les jours". Je fus assez peinée de le décevoir. 

Au bout d'un moment, une heure peut-être, j'étais dessaoulée complètement, et j'ai d^faire un choix entre les trois personnages qui s'offraient à moi pour me confier : mon Professeur, une Surveillante ou le Cpe? 

Je n'ai pas vraiment fait de choix, je voulais parler soit a mon cpe soit a mon rofesseur et ils ont tous choisis pour moi : le Cpe. 

J'ai dû raconter mes aventures à ce monsieur que je n'avais vu que pour discuter d'heures de colles et de retards, toujours très gentiment, et lui raconter ma vie me perturba énormément. 

Je voyais bien qu'il n'était pas très à l'aise non plus, mais c'était son devoir de cpe, sûrement. 

Eclipse de la scène où je lui raconte tout

Il me demanda qui je préférais appeler. Au début je ne comprenais pas. Pourquoi voulait-il appeler mes parents? C'était juste complètement fou, et ça me stressait beaucoup. 

J'ai fini par choisir ma mère. 

Maman, je t'ai appelé et tu m'as rappelé un peu plus tard. Tu devais venir au lycée, c'était important. Sache que j'étais obligée de t'en parler, car vraiment je ne voulais pas le faire. 

Je me souviens que tu es arrivée, que tu ne comprenais pas ce qui se passait, et que nous sommes allés tout les trois dans un petit bureau dans le hall du lycée, pour parler. 

Je me rappelle t'avoir raconté mon histoire, et avoir vu ton visage se décomposer en m'écoutant parler. Je me rappelle avoir eu le cœur brisé en voyant et sentant ta tristesse. 

Voilà, que dire de plus, je t'avais détruite en te disant toute la vérité, et crois-moi, c'était pour cela que je ne te disait rien. 

Nous avons quitté le lycée et tu as appelé la police.