Ça et tout le reste.

Mr Hyde/OC

ND'A : Histoire de resituer qui est le personnage OC : Antoinette « Bertha » Mason est un personnage issu du roman Jane Eyre de Charlotte Brontë. Oui, la première épouse de Rochester qui devient folle et est enfermée dans le château, pour ceux qui ne sauraient plus qui elle est.

Quel rapport avec Once Upon A Time et avec Mr Hyde alors ? Hé bien, SerdaiglePower a publié un long OS (disponible sur fanfiction.net), Edward et Mary, qui raconte l'arrivée d'Antoinette à l'asile dirigé par Hyde ainsi que leur brève histoire d'amour. Histoire tragique et douloureuse pour eux deux, puisqu'ils prennent l'autre pour celui/celle qu'ils ont aimé et perdus (Antoinette prend Hyde pour Rochester, et Hyde la prend pour Mary.)

C'est un long OS mais que je vous conseille malgré tout, si le personnage de Hyde vous intéresse et si vous pensez qu'il est parti trop vite de Once Upon A Time. Ayant adoré ce texte, j'ai demandé à son auteure, SerdaiglePower, de me permettre d'utiliser son personnage dans cette histoire, ce qu'elle a accepté, et je l'en remercie encore pour ça.

Ce texte est donc dédié à SerdaiglePower, disons que c'est pour ton anniversaire, avec un jour de retard.

J'espère que j'ai bien rendu honneur à ton personnage et à ton histoire.

Ce chapitre va être plus long que les autres.

Bonne lecture.

1. Angst :

Elle n'est pas Mary.

Il aimerait pouvoir réussir à suffisamment se mentir à lui-même pour le croire, il aimerait être aussi fou qu'Antoinette et se permettre de croire qu'elle est celle qu'il a perdu.

Sauf qu'il ne le peut pas.

Et si jamais il y arrive, cela ne dure jamais bien longtemps.

2. AU [Role reversal. Modern era] :

Antoinette regarda avec tristesse l'homme en face d'elle, harnaché dans sa camisole de force, tentant désespéramment de s'en libérer et qui la regardait de ses yeux rouges sang, emplis de folie et de rage.

Et pourtant, étonnamment, elle n'avait pas peur.

« Mr Hyde, fit-elle d'une voix la plus douce possible, il faut que vous restiez tranquille, ou sinon, nous allons encore devoir vous isoler. »

Le fou jeta sur elle un regard hagard et vide qui, quand il se posa sur elle, s'alluma enfin d'une petite et faible flamme de vie.

- Mary ? Croassa-t-il d'une voix faible et rauque, et qui l'était à force d'avoir hurlé pendant des heures.

Elle lui adressa un sourire triste, et secoua la tête, désemparée, pour elle-même comme pour lui.

« Non, Edward, fit-elle avec malgré tout une certaine tendresse. Je ne suis pas Mary.

- Si, vous l'êtes, insista-t-il avec une obstination qui aurait pu être touchante si elle n'avait pas été si désespérée. »

Elle essaya de toutes ses forces de ne pas pleurer.

Antoinette aussi avait ses propres démons : son mari, Edward Rochester, qu'elle aimait follement, l'avait quittée quelques mois plus tôt pour leur gouvernante, et la blessure de cette séparation était toujours aussi douloureuse.

Elle comprenait un peu sa souffrance.

Dans un accès de rage et de folie, il avait tué quelques mois plus tôt celle qu'il aimait, Mary, et semblait depuis prendre Antoinette pour celle qu'il avait tué.