𝕃𝕖 𝕥𝕣𝕠𝕦𝕓𝕝𝕖 𝕕𝕦 𝕞𝕚𝕝𝕝𝕚𝕒𝕣𝕕𝕒𝕚𝕣𝕖 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ¹/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾

Chapitre 2

Tressy entrait dans cette fameuse pièce. Elle fût subitement époustouflée de ce que celle-ci lui offrait. L'on ne pouvait que contempler chaque détail de ce bureau d'au moins soixante mètres carrés. Il était décoré avec énormément de goût, de manière moderne et artistique. La journaliste resta pantelante, n'ayant jamais vu un tel lieu. Elle fût éprise d'une fine jalousie en pensant à son bureau qui lui paraissait miteux à côté de celui de Cole Devis.

À la gauche de le porte d'entrée, se trouvait un petite salon contemporain, habillé d'un canapé individuelle en cuir noir mais aussi de deux autre, en duo cette fois-ci, dans une teinte similaire. Devant ces meubles, une table basse en vert circulaire, préalablement posée sur un tapis en poil marron foncé, renforcée le style carré voire strict qu'était cet endroit. Sur chaque mur, il y avait de nombreux tableaux contemporains. Certains valaient une fortune, incroyablement célèbre dans le monde. Notamment la toile de JonOne Hands Out ou encore le Portrait d'Homme de Pablo Picasso.

Et si il ni avait que cela...

Les yeux de l'américaine se posaient sur les grandes fenêtres en baies vitrées, de la hauteur du sol jusqu'au plafond, donnant une vue imprenable sur les gratte-ciel de New York City. Devant celles-ci était placé un énorme bureau, d'une envergure impressionnante. Le marbre noir de celui-ci contrastait fortement avec le sol blanc du bureau. Il était si grand que les quelques affaires qui y étaient posées semblait se noyer dans cette énorme masse. Il était aisé de se sentir vertigineux en observant pareille meuble.

Tressy soupira silencieusement en remettant une mèche de son chignon haut derrière son oreille. Ses prunelles noisettes se mirent à chercher le propriétaire des yeux et ce n'est qu'au bout de quelques allez et retours qu'elles se figèrent sur une masse musculaire humaine. Une masse qui se tenait près des baies, dos à la jeune femme.

Profitant qu'il ne la voyait pas encore, la journaliste en profita pour l'étudier de loin. Il semblait athlétique au vu de ses épaules carrées et de sa taille finement dessinée. Il avait les cheveux châtains, soigneusement plaqués contre l'arrière de son crâne. Le costume nuit, semblant parfaitement cintrée, augmentait la carrure imposante de ses épaules. En sommes, il ne paraissait pas vieux, probablement un quarantenaire.

Tressy ne pensait pas que Cole avait remarqué sa présence alors qu'il en était tout le contraire. Celui-ci l'avait entendue et même sentie dès les instants où elle avait franchit la porte de son bureau. Son parfum de rose avait de suite capté son attention de même que ses pas qui ne faisaient presque aucuns bruits. L'homme savait d'or et déjà qu'elle était fine et probablement douce. Celle-ci n'avait daignait se faire remarquer dans l'immédiat, ce qui s'avérait surprenant pour une journaliste. Ce genre de personnes avait plus tendance à être pressées et actives.

Le milliardaire ferma les yeux en humant son odeur tout bonnement divine, étant plus proche de lui. Plus intense et douce...

- Bonjour monsieur Devis, commença finalement Tressy pour se faire remarquer.