Chapitre 1 : ✔️

Mulai dari awal
                                    

« Je suis si content de vous revoir ! » S'exclama Hagrid, un gigantesque sourire illuminant son visage.

Nous ne pûmes échanger que quelques mots avec lui avant qu'il ne doive aller s'occuper des Première Année. Nous montâmes ensuite tous trois dans une diligence, ayant rejoint nos amis qui nous avaient gardé des places. Et c'est avec tristesse que je me rendis compte qu'à présent, Ron, Hermione et Ginny voyaient aux aussi les Sombrals.

Quand peu de temps après, nous fûmes arrivés dans la Grande Salle, je sentis s'abattre sur moi une vague de bonheur et de tristesse, ces deux émotions étrangement mêlées. Ce château, cette école, ça avait toujours été chez moi, mes meilleurs souvenirs venaient d'ici, mais malheureusement, mes pires aussi. La dernière fois que j'avais posé les yeux sur cette pièce...
Je pris une grande inspiration, essayant de sortir de ma tête les images de tous les cadavres qui avaient jonché ce sol. Mais Fred et Lupin, essentiellement eux deux, continuaient de me hanter.

En observant les autres, je me rendis compte que je n'étais pas le seul à avoir replongé dans ces sombres souvenirs. Beaucoup avaient le regard éteint. Beaucoup avaient l'air absent.

Et dans le plus grand silence que Poudlard ait sans doute connu pour un jour de rentrée, tout le monde alla s'asseoir à la table de sa maison, attendant l'arrivée des Première Année.

Et quand enfin ils entrèrent dans la Grande Salle, un véritable sourire s'installa sur mes lèvres, comme si, d'un coup, ils avaient fait fuir toutes mes funestes pensées.

L'impression de retourner à mes 11 ans faisait battre mon coeur plus vite. Je les voyais, tous bouche bée, avancer vers la table des professeurs, observant avec de grands yeux la beauté que ce château émanait.

Le plafond, réplique parfaite du ciel en cet instant même, avec ses milliers d'étoiles qui le constellaient. Les bougies, flottant dans l'air avec magie, comme si le temps s'était arrêté. Et les grandes tables, qui brillaient fièrement aux couleurs des différentes maisons, abritant chacune plus d'une centaine d'élèves.

Alors oui, les Première Année avaient de quoi s'émerveiller. Moi-même, je m'émerveillais encore.

Le professeur Dumbledore, directeur de ce magnifique lieu, coupa court à mes pensées en posant le Choixpeau sur le tabouret qui était en face de la table des professeurs.
Aussitôt, le Choixpeau ouvrit les yeux et, sous le regard apeuré des Première Année, se mit à chanter tout en présentant chacune des maisons. Ensuite, la répartition commença.

« Gideon Alde ! » Appella Dumbledore.

Un jeune garçon dont les cheveux étaient aussi noirs que ses iris s'assit sur le tabouret, et mit le Choixpeau sur sa tête.

« POUFSOUFFLE ! » Cria instantanément le Choixpeau.

Le garçon se leva, et sous les acclamations des jaunes et noirs, alla s'asseoir à leur table.

« Jessica Eaton ! » Continua d'appeler Dumbledore.

Cette fois-ci, ce fut une jeune fille aussi rousse que les Weasley qui s'avança vers le tabouret.

« SERPENTARD ! » Annonça le Choixpeau après quelques temps de réflexion.

Et la répartition continua ainsi jusqu'à Peeta Wood, qui fut envoyé à Gryffondor sous nos applaudissements.

Après ça, Dumbledore prononça son fameux discours, rajoutant une partie qui rendait hommage à tous les défunts de la guerre. Et une fois qu'il eut fini, de nombreux plats tous plus appétissants les uns que les autres apparurent pour le plus grand bonheur de tous.

Il y avait pour tous les goûts : salé ; sucré ; sucré-salé... de quoi ravir toutes les papilles.

Au cours du repas, Ginny décida d'embêter son frère en lui piquant un morceau de poulet dans l'assiette. Bien évidemment, ça ne plut pas à Ron, qui aussitôt cria à la trahison sous nos éclats de rire.

On fut malheureusement vite arrêtés dans notre fou-rire, lorsque les portes de la Grande Salle s'ouvrirent en un grand fracas, faisant sursauter la moitié des élèves et des professeurs. Un silence s'abattit sur toute la pièce, comme si chacun retenait son souffle.

Et le cœur battant à toute allure, l'adrénaline parcourant mes vaines, j'étais debout, la baguette sortie et pointée sur les nouveaux arrivants. J'étais prêt à toute attaque. On était tous prêts.

Mais c'est en voyant que c'était un groupe de dix adolescents, de mon âge ou moins, que ma détermination flancha.

Tous arborant un tee-shirt orange ou pourpre, ils semblaient amis, amoureux, liés, unis. Ils étaient main dans la main ; bras dessus bras dessous. Ils ne se souciaient pas une seule seconde des quatre cent et quelques baguettes pointées sur eux. Ou alors, ils le cachaient extrêmement bien.

Un d'eux jouait avec un stylo moldu, l'air pensif. Un autre attrapait une boîte de tic-tac dans ce qui semblait être une ceinture à outils. Il y en avait même une qui, un grand sourire aux lèvres, aiguisait un... était-ce vraiment un poignard ?

« Oh ! Des tacos ! » S'exclama le garçon aux tic-tac, un sourire espiègle collé sur le visage.

Ses yeux chocolats brillaient avec intensité en observant un tacos, posé sur notre table rouge et or.

« La ferme, Valdez. » rétorqua sèchement un autre garçon, au regard noir comme du charbon et dont le teint très pâle contrastait avec celui du blond qui posa une main sur son épaule, dans un geste attendrissant.

Le brun rougit légèrement à ce contact, et se dégagea de la main du blond.

« Ouais, en plus c'est de ta faute si on est en retard, tocard... » ajouta la fille au poignard.

Le dénommé "Valdez" leva les yeux au ciel en soupirant.

« Vous exagérez toujours tout ! Je n'ai absolument rie... »

Il s'arrêta net quand, enfin, il remarqua notre présence.

« Attendez, les gars, pourquoi est-ce que tous ces gens nous montrent avec des bouts de bois ?! »

À moitié sous le choc, je me tournai vers Dumbledore, qui lui, souriait calmement comme si il était amusé de la situation. Pourquoi n'avait-il pas réagi quand les adolescents étaient entrés ? Il n'avait même pas sorti sa baguette, comme s'il savait qu'ils allaient venir.

Ginny, à côté de moi, me prit alors la main, et je me détendis instantanément. Oui, Ginny pouvait avoir cet effet là sur moi. Un effet magique.

Je regardai alors une dernière fois les nouveaux venus, et repensai à ce matin, dans le Poudlard Express. Apparemment, les animalium praedicere de Luna avaient vu faux. Ce n'était pas une année normale qui nous attendait. Non, loin de là.

La Nouvelle ProphétieTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang