5. Invités

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《 La vie est comme un puzzle. Il peut y avoir des difficultés à trouver les bonnes pièces, mais à la fin votre puzzle sera complet. 》


PDV Chiara


Le lendemain matin, une délicieuse odeur de pancakes me fait bondir du lit. Cette odeur me guide tout droit vers la salle à manger, où j'y retrouve mon père, ma mère et ma sœur assis à table.

Salut, lancé-je en frottant mon visage encore un peu ensommeillé.

Bonjour, viens t'assoir avec nous, répond joyeusement ma mère, me regardant par dessus son épaule.

Sur la table est posée une assiette remplie de ma nourriture préférée, qui est encore tiède vu la vapeur qui s'en extrait.

Arrête de baver Chiara.

Je m'assois confortablement sur la seule chaise inoccupée, tandis que mon ventre continue de gargouiller, sans relâche. Je compte bien m'empiffrer de ces alléchants pancakes, que ma mère a affectueusement cuisinés. Tout ça avec une touche de sirop d'érable, c'est le paradis.

Alors que je m'apprête à me servir de mon plat de prédilection, mon père, se servant une tasse de café, me demande :

T'as bien dormi toi ? Tu as une petite mine.

On va dire que j'ai connu des nuits meilleures, réponds-je en attrapant un pancake, que je pose ensuite sur mon assiette.

Je ne vais pas le nier ; j'ai eu la nuit plutôt agitée. Je n'ai même voir pas du tout dormi. Mon esprit était complètement ailleurs, submergé par un tas de pensées. En effet, je cogitais à propos de ce qui s'était passé hier. Je me rembobinais la scène plusieurs fois, imaginant sans cesse un scénario différent. Et si ça aurait pu se passer autrement ? Comment cela ce serait-il terminé ?
Mais pourtant il ne faut plus que j'y pense, sinon tout ça va sérieusement commencer à me ronger de l'intérieur.

C'est passé et je ne peux pas faire autrement. Je ne peux pas faire machine arrière.

Je déguste machinalement mon pancake, tout en pensant à la nuit que j'ai passée. Puis je remarque que j'ai oublié de mettre le sirop d'érable. Dès lors, je stoppe immédiatement de mâcher.

Sapristi !

Spencer, tu peux me passer le sirop d'érable, s'il te plait ? Je demande, la bouche pleine.

Elle dirige son regard vers moi avec un air dégouté sur son visage. Plutôt contradictoire avec sa bouille qui est d'habitude enfantine, notamment avec ses yeux azur, ses tâches tâches de rousseur et ses joues rosies.

C'est malpoli de parler avec quelque chose dans la bouche ! S'indigne-t-elle.

Je sais que c'est malpoli. Mais je ne peux pas manger sans ça, sinon ce serait bien trop fade à mon goût. Ma soeur se penche finalement pour me donner le sirop, que je récupère aussitôt dans mes mains.

Merci.

J'ouvre le capuchon du produit, puis laisse couler modérément le sirop sur mon pancake légèrement croqué. Entre temps, je remarque que Pepper scrute chacun de mes mouvements avec des yeux de merlan frit. Sa tête est carrément posée sur ma cuisse. Je sais qu'il veut un bout de ce que je suis sur le point de manger, mais ce n'est vraiment pas bon pour lui.

Désolée mais tu ne m'aura pas cette fois-ci, Pepper.

J'engloutis mon pancake en très peu de temps, le savourant tout de même. Et mon Dieu, c'est un véritable orgasme gustatif. Ma mère devrait en faire plus souvent, ou sinon je me mettrai moi-même aux fourneaux.

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